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Yvelines. Les tweets de la conseillère d'opposition de Rambouillet provoquent un tollé

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Patricia Guilbaud lors de son élection sur la liste FN en 2014 à Rambouillet (Yvelines).

Patricia Guilbaud lors de son élection sur la liste FN en 2014 à Rambouillet (Yvelines). (©78actu)

A Rambouillet (Yvelines), la conseillère d’opposition, ex-FN, Ex-Debout la France, s’est faite une notoriété sulfureuse et peu reluisante en quelques jours après sa série de tweets.

Elle a attiré l’attention en s’en prenant à la députée LREM, Claire O’Petit dont la permanence a été détériorée. Par ce tweet notamment :

Mais c’est quand la conseillère invoque aussi le boxeur Gilet jaune : « On va lui envoyer Christophe, le boxeur, un bon bourre pif dans sa grande gueule »… que ses propos enflamment twitter.

Beaucoup dénonçant la nature des propos à l’image de la députée de la circonscription des Yvelines, Aurore Bergé :

Patricia Guilbaud rétorque aussitôt avec des propos peu amènes.

Pour la conseillère c’est de »l’humour »

Contactée, la conseillère municipale, Patricia Guilbaud, aujourd’hui sans étiquette, estime que beaucoup la soutiennent. « J’ai plus de 3100 personnes qui me suivent et qui aiment ma façon de m’exprimer. C’est vrai que je suis une opposante à la République en marche ! »

Quand on l’interroge sur la teneur de ses propos, elle juge être « dans de l’humour. On aime ou on aime pas. C’est courant. Tout le monde l’utilise (sur les réseaux sociaux) », selon elle.

« Je ne me considère pas comme une personne violente. Je n’ai jamais été condamnée », poursuit-elle. Mais elle remarque qu’elle a compté que « plus de 1000 personnes m’insultent ! A Rambouillet, j’ai eu aussi ma boîte aux lettres vandalisée et ma voiture rayée. J’ai dû prendre un garage ! »

Mais la nature de ses tweets ont déjà provoqué un tollé et un concert d’indignations. Tant et si bien que la députée de l’Eure, Claire O’Petit, alertée, a déposé une plainte contre la conseillère municipale de Rambouillet. « Ce n’est pas moi qui provoque la haine mais c’est elle qui nous méprise. j’ai réagi à ses propos », se défend-elle, se réclamant soutenir les Gilets jaunes.

Plainte de la députée de l’Eure

Même, Nicolas Dupont-Aignant  de Debout la France est intervenu pour dire que Patricia Guilbaud ne faisait plus partie de son parti.

Désormais, Patricia Guilbaud déclare « Je vais me défendre. Je suis prête à aller en garde à vue. Je n’ai rien dégradée. On est en politique ! »

Alors même qu’elle a allumé une seconde polémique à propos de la mort du maire de Signes qui s’était opposé au dépôt sauvage de deux ouvriers. Elle réclamait le nom des personnes suspectées dans l’affaire. Un dérapage dénoncent de nombreuses personnes.

Localement, le conseiller municipal et candidat LREM à la mairie de Rambouillet Gilles Schmidt s’offusque : 

Sur Twitter @patriciaguilba1 a demandé à ce que les noms des ouvriers, suspectés d’avoir tué le maire après une manœuvre, soient dévoilés. Cela ressemble à de l’incitation à la haine. C’est maintenant à la justice d’intervenir !

Et la conseillère municipale de répondre :

 

Par téléphone, pour Patricia Guilbaud, toutes les polémiques sont « liées au contexte des municipales. Mon mandat va se terminer. Je vais préparer ma défense. Je ne vais pas me laisser traîner devant les tribunaux », rétorque-t-elle.


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