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Emploi : des postes en CDI dans un hypermarché Auchan de Lorraine

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Plusieurs postes, notamment en CDI, sont à pourvoir à l'hypermarché Auchan de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle).

Plusieurs postes, notamment en CDI, sont à pourvoir à l’hypermarché Auchan de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). (©Google Street View)

Si vous cherchez un travail, c’est peut-être l’opportunité pour vous. Le groupe Auchan a annoncé une nouvelle vague de recrutement, deux mois après la dernière, pour son hypermarché de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), au carrefour des frontières luxembourgeoise et belge, mercredi 19 juin 2019.

Lire aussi : Emploi : des postes à pourvoir dans un hypermarché Auchan de Lorraine

Boulanger, pâtissier, poste en alternance…

Des postes sont à pourvoir dans deux secteurs distincts : la partie magasin, mais aussi la section technique, maintenance, sécurité et développement.

Des boulangers et des pâtissiers, en CDI ou en alternance, sont ainsi recherchés. Plusieurs employés de magasin sont également les bienvenus dans l’hypermarché, ainsi qu’un manager boulangerie-pâtisserie. En temps partiel, un employé de boucherie le dimanche figure également à la liste. Enfin, Auchan recherche un technicien de maintenance.

La liste complète des offres est disponible en ligne. Il est possible de postuler directement depuis la page.


Le CCAS de Vire Normandie et son coffre-fort fracturés

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Dans la nuit de lundi 17 et mardi 18 juin 2019, le Centre communal d'action sociale  (CCAS) de Vire Normandie a été visité et son coffre-fort fracturé.

Dans la nuit de lundi 17 et mardi 18 juin 2019, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Vire Normandie a été visité et son coffre-fort fracturé. (©La Voix Le Bocage)

Le coffre-fort du CCAS était visiblement la cible de plusieurs ou d’un individu. Dans la nuit de lundi 17 et mardi 18 juin 2019, les voleurs se sont introduits dans le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Vire Normandie, situé place du Château. 

Lire aussi : Vols. Un hôtel cible des cambrioleurs à Vire Normandie

En fracturant une fenêtre en PVC du rez-de-chaussée à l’aide d’un outil à bord plat, type tournevis, le ou les auteurs ont réussi à se faufiler à l’intérieur des locaux. Plusieurs armoires de rangement ont été forcées. L’accueil a été dégradé. La salle de repos mise sans dessus dessous. 

Lire aussi : Une centaine d’andouilles volée à Vire Normandie

En continuant de fouiller, ils ont réussi à mettre la main sur la clé du coffre-fort du CCAS. Cherchaient-ils de l’argent ? Peut-être. Toutefois, ils sont repartis bredouilles puisqu’une combinaison est également nécessaire à l’ouverture du coffre. 

Lire aussi : Il vole une voiture avec un autre véhicule volé près de Vire Normandie

Une enquête est actuellement ouverte par la brigade de Vire Normandie

Près de Montpellier : défenestration mortelle d'une jeune femme, une garde à vue

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Le compagnon de la victime en garde à vue au commissariat central de Montpellier.

Le compagnon de la victime en garde à vue au commissariat central de Montpellier. (©D.R.)

Accident ? Suicide ? Homicide volontaire ? Les policiers de la sûreté départementale de l’Hérault ont été saisis d’une enquête pour tenter de faire toute la lumière sur une défenestration, ce jeudi matin, dans un hôtel situé sur la commune de Pérols, au Sud de Montpellier.

Vers 7h, une femme de 20 ans a basculé dans le vide du 3ème étage de cet hôtel, où elle avait passé la nuit avec son compagnon, âgé de 22 ans. La jeune femme est décédée.

1,3 gramme d’alcool par litre de sang

Les policiers de la sûreté départementale de l’Hérault ont interpellé le compagnon, qui se trouvait en état d’ivresse et qui a été d’abord placé en cellule de dégrisement, puis, en garde à vue : il présentait un taux de 1,3 gramme d’alcool par litre de sang.

Les enquêteurs ont procédé à l’audition de témoins, notamment d’autres clients de l’hôtel, qui ont indiqué avoir entendu une dispute provenant de la chambre du jeune couple, dans les minutes ayant précédé le drame.

Autopsie

La police technique et scientifique a procédé à des investigations dans cette chambre d’hôtel, en quête d’indices et d’ADN. Le parquet de Montpellier a ordonné une autopsie. Elle sera pratiquée à l’Institut médico-légal du CHU Lapeyronie. Elle pourrait permettre de relever une trace suspecte, même infime sur le corps de la jeune femme, attestant qu’elle ait été empoignée ou poussée, dans l’hypothèse d’un geste criminel.

Handicap : à Quimper, la famille de Loig ouvre une cagnotte pour l'achat d'un vélo adapté

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A Quimper, la famille de Loig se mobilise pour lui acheter un vélo adapté.

A Quimper, la famille de Loig se mobilise pour lui acheter un vélo adapté. (©Côté Quimper)

A Quimper (Finistère), toute une famille se mobilise pour l’achat d’un vélo adapté au handicap du petit dernier. Loig, 16 ans, polyhandicapé et autiste, est le benjamin du fratrie de quatre frères. Sa maman, Sophie Ménard, explique : « Son état s’est aggravé depuis 2016. En début d’année, on nous a aussi prévenu qu’il risquait de ne plus marcher. » 

Un tricycle qui n’est plus adapté 

Chez lui, Loig marche difficilement. Dehors, il se déplace en fauteuil roulant. Chaque semaine, il suit quatre séances de kiné, va à la piscine.

Pour muscler ses jambes, il faisait aussi du vélo. Problème : aujourd’hui, son tricycle n’est plus adapté. « Quand Loig était petit, ce vélo permettait de faire des petits trajets autour de la maison mais pas de vraies balades. D’autre part, l’usage de ce tricycle nécessite l’accompagnement d’une personne à pied. »

En raison de son handicap, l’adolescent n’est pas en mesure d’anticiper les dangers de la route. Sophie Ménard poursuit :

Un jour, nous avons fait une balade en famille à bord d’une rosalie à Penmarc’h. J’ai ensuite cherché sur internet s’il existait ce genre d’engin pour deux personnes.

Sur leboncoin, elle tombe alors sur une annonce postée par le gérant d’un magasin de cycles à Rennes (Ille-et-Vilaine). Celui-ci assemble également des vélos sur mesure. « Le modèle qu’il propose est homologué pour rouler sur la route. Il fait 40 kg contre un peu de 100 kg pour une rosalie de deux places. » 

En voici un aperçu depuis la page Facebook Un vélo pour Loig

Publiée par Un vélo pour Loig sur Jeudi 13 juin 2019

« Le pari, c’est de redonner le sourire à Loig »

Le prix du vélo est de 3 080 euros. Sa famille a donc décidé de lancer un appel aux dons en ouvrant une cagnotte sur la plateforme Go Fund Me. Elle a démarré le 6 juin 2019. L’objectif : récolter 3 000 euros. 

Sophie Ménard confie : 

En voyant mon fils de plus en plus réticent à utiliser son tricycle, le pari qu’on s’est lancé est de lui redonner le sourire. Il est aujourd’hui tout seul à la maison avec le départ de ses trois frères, âgés de 19 à 23 ans. 

La campagne de financement participatif n’a pas de date limite. Cependant, la maman espère avoir le nouveau vélo adapté en septembre ou en octobre. « Entre la commande et la réception, il y a un délai d’environ deux mois. Et si nous parvenons à dépasser l’objectif, l’argent servira à financer la livraison ou bien la location d’un fourgon pour aller le vélo. »

Les dons peuvent aussi être envoyer par la Poste comme il est indiqué que la page Facebook Un vélo pour Loig : 

Bonjour à tous,Aujourd'hui nous avons 538 partages de la campagne pour le vélo de Loig et des dons arrivent par la…

Publiée par Un vélo pour Loig sur Lundi 17 juin 2019

Et Sophie Ménard, de conclure : « Pour remercier les donateurs, nous envisageons d’organiser un pique-nique ou un goûter à Créac’h Gwen. » En présence de Loig, avec son nouveau vélo. 

Fête de la musique à Quimper : les choix de la rédac'

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Des milliers de personnes sont attendues lors de cette fête populaire. ©Pascal Pérennec.

Des milliers de personnes sont attendues lors de cette fête populaire. ©Pascal Pérennec.

Vendredi 21 juin 2019, le programme sera assez copieux à Quimper pour la fête de la musique. Les journalistes de Côté Quimper ont fait leur sélection parmi les prestations proposées. À vous de faire le vôtre !

Lire aussi : Radio Elvis tête d’affiche de la Fête de la musique à Quimper

Le choix de Martine : la Swing factory

Mieux qu’une cure de vitamines et d’antidépresseurs, le swing est un antidote à la morosité ! On se fait beau comme des camions avec des vêtements et accessoires vintage, on arbore son plus large sourire et on laisse tomber la timidité de façade pour se laisser aller à la danse avec les artistes (musiciens et danseurs) de la Swing factory. Au menu, des rythmes américains des années 1920-1950 : lindy hop, claquettes, blues, charleston, balboa…
> À 19 h, passage du Chapeau Rouge.

Bonne humeur garantie avec la Swing factory.

Bonne humeur garantie avec la Swing factory. (©Swing factory.)

Le choix de Julien : Di#se

À force de lire que notre rappeur local est un jeune prodige et une bête de scène, l’occasion sera donnée de le constater par soi-même sur la grande scène. Une chance, il faudra ensuite se déplacer aux Francopholies de la Rochelle ou au Vieilles Charrues à Carhaix pour en profiter. À Quimper, il se produira juste avant le groupe Radio Elvis, présenté comme la tête d’affiche par la Ville. Et si c’était en réalité Désiré Eba Tolo, jeune homme de 17 ans arrivé du Cameroun dans la capitale cornouaillaise en 2009 ?
> À 21 h 15, place Saint-Corentin.

Le rappeur Di#se, jeune prodige de Quimper.

Le rappeur Di#se, jeune prodige de Quimper. (©Côté Quimper.)

Le choix de Sylvie : le jazz

Les Aprem’jazz, vous connaissez ! L’association invite régulièrement des musiciens de haut vol. Le jazz, le groove, le swing, ses adhérents adorent. Au point de créer un authentique big band : 5 saxophones, 4 trombones, 4 trompettes, piano, guitare, basse, battterie. 17 musiciens sous la houlette de son chef : Geoffrey Chaurand. Une formation qui s’inscrit dans la lignée des big bands américains des années 40/50… Ils donneront leur première représentation pour la fête de la musique.
> À 21 h 30 aux Jardins de l’Évêché.

Le big band des Aprem'jazz va donner son premier concert.

Le big band des Aprem’jazz va donner son premier concert.

Le choix de Matthieu : gospel et chants de marins

La diversité, c’est tentant ! Rendez-vous près des halles à 19 h 30 pour découvrir le travail de Parenthèse Gospel. Laure Doupeux dirige une quarantaine de choristes.
> À 19 h 30 rue Amiral-de-la-Grandière.

Et la demi-heure suivante, à 20 h, à deux pas de là, changement radical d’univers avec les Gabiers de l’Odet et leur répertoire de chants de marins.
> À 20 h rue Astor et rue Saint-François.

Les Gabiers de l'Odet.

Les Gabiers de l’Odet. (©Photo d’archives, Gabiers de l’Odet.)

Le choix d’Adèle : Batucada Kakofolie

Depuis 2013, la fanfare Kakofolie transmet son énergie débordante dans les fêtes de Cornouaille et d’ailleurs. Créée par Kempercussion, elle s’inspire des batucadas brésiliennes. Les percussions y ont une place importante : surdo (grosse caisse), agago (cloches en métal), caixa (caisse claire) et tamborim. Les musiciens ne passent pas inaperçus avec leurs rythmes joyeux et leurs costumes oranges, violets et verts. Ce vendredi, ils déambuleront dans les rues.
> En déambulation à partir de 19 h.

 

Infos pratiques
Vendredi 21 juin en soirée à Quimper.
Programme complet sur www.quimper.bzh
C’est gratuit.
• Le réseau Qub proposera deux navettes gratuites pour les retours. Elles partiront de l’arrêt Rue du Parc à minuit et à 1 h 30 du matin. Pour chaque horaire, le conducteur effectuera l’itinéraire selon les destinations demandées par les passagers afin de desservir les différents quartiers de Quimper. Un véhicule HandiQub fonctionnera de porte à porte (réservation au 02 98 95 97 92).
• La place Saint-Corentin sera interdite au stationnement dès 12 h et à la circulation à partir de 14 h. Le parking Saint-Mathieu et la place Toul Al Laër seront interdits au stationnement à partir de 12 h. Le centre-ville piétonnier sera interdit à la circulation à partir de 18 h.

Loudéac. Un site, trois ambiances pour la fête de la musique

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Avec ses expériences et ses vingt ans de scène, Startijenn s'affirme aujourd'hui comme un véritable groupe de world music (Au festival Yaouank 2015 © Kergourlay).

Avec ses expériences et ses vingt ans de scène, Startijenn s’affirme aujourd’hui comme un véritable groupe de world music (Au festival Yaouank 2015 © Kergourlay).

Pour la fête de la musique le vendredi 21 juin 2019 à Loudéac : groupes locaux, musiques actuelles et musiques traditionnelles sont au programme.

Sur la scène du square Abbé Robin, ce sont les groupes locaux qui se produiront.

Le groupe « Beautiful Brothers » fera entendre des chants de marins et du folklore irlandais. Le groupe Wiggle Waggle sera totalement jazz tandis que les groupes « Yuzz » et « Delta Mind » auront des consonances rock. Le groupe « Maestro » proposera de la variété française.

La scène en bas du champ de foire sera sous le signe des musiques actuelles. Quatre groupes s’y succèderont : « Fac Simile » avec des reprises rock, « Beach Youth » de la pop rock, « Harrison Swing » du jazz manouche et « Stanick » du hip hop.

La scène en haut du champ de foire sera dédiée aux musiques traditionnelles. Les trois groupes programmés sont : « Le Carrouge », « Startijenn » musiques fest-noz et « Back ouest » rock celtique.

Pour les plus jeunes

Les plus jeunes ne sont pas oubliés. De 19 h à 20 h toujours au champ de foire, il leur sera proposé des arts de rue et du jonglage avec la formation « Bastos ».

L’association OzOz, le Collectif viellistic, Le Cercle Celtique, Les Chantous d’Loudia et Middle Breizh Country assureront le service de la buvette centrale.

Pratique
En cas de très mauvais temps, les trois sites seront déplacés respectivement à l’école de musique, au gymnase du champ de foire et au foyer municipal.

Et ailleurs…
En ce vendredi 21 juin, la fête de la musique battra aussi son plein à Guerlédan, Grâce-Uzel, Laurenan, Le Mené, Rohan… Et le lendemain, le samedi 22 juin, elle se célèbrera à Plémet, Merdrignac, Saint-Connec, Allineuc, Saint-Thélo

Bordeaux : une plateforme pour recenser les problèmes de circulation des vélos

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Vélos.

Vélos. (©Jennifer Boyle)

Bordeaux Métropole vient de lancer officiellement la plateforme Cyclo-fiche ce jeudi matin. Son principe ? “Recenser les “besoins des cyclistes sur leurs trajets quotidiens (trous, marquage, propreté, mise en place de nouveaux aménagements…), en terme de sécurité et de pratique” explique Bordeaux Métropole, partenaire de l’outil développé par Vélo-Cité, association d’usagers.

Initié en 2001, le programme Cyclo-fiche s’est donc refait une beauté et arrive aujourd’hui sur internet. Il permet non seulement d’avertir quand un cycliste remarque une anomalie dans son trajet mais aussi de faire des propositions d’amélioration des conditions de circulation.

Des picto pour chaque problème

Concrètement, lorsque vous remarquez un problème sur la route, vous pouvez vous rendre sur la plateforme et y remplir une fiche pour décrire la situation. Vous avez la possibilité de choisir un pictogramme qui correspond à votre demande : rond-point, végétation gênante, carrefour, déformation de la chaussée, manque de stationnement vélos, pistes et bandes cyclables, etc.

La plateforme recense tous les problèmes répertoriés

La plateforme recense tous les problèmes répertoriés

Ensuite, la fiche sera modérée par Vélo-Cité qui vérifiera son bien-fondé. L’association transmettra  la demande à Bordeaux Métropole. Lorsque le problème est réglé, la fiche déposée par l’utilisateur acquiert le statut de “résolue”.

L’idée de l’association avec cette plateforme numérique est de “simplifier les échanges entre les cyclistes à l’origine des observations, Vélo-Cité, les techniciens et aménageurs de Bordeaux Métropole ainsi que des municipalités”.

Une demande grandissante

Les vélos se multiplient comme des petits pains à Bordeaux, la faute notamment à la congestion automobile. Entre avril 2018 et celui de cette année, les cyclistes ont augmenté de 11,9%, selon des chiffres de Bordeaux Métropole. 8% des métropolitains utilisent leur vélo et 15% des bordelais dans le centre ville.

Grâce à sa plateforme digitale, Vélo-Cité va pouvoir dessiner un portrait de la mobilité douce dans Bordeaux. La base de données qui va se constituer grâce aux témoignages des cyclistes permettra d’analyser les points forts et les points faibles de chaque commune de la Métropole.

Pour déposer une fiche, rendez-vous sur le site Cyclofiche.velo-cite.org

Le service technique du Manoir bricole des bateaux en palettes

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Guillaume Poyer et Fabrice Dauvel, les deux agents à l’origine des décorations sur le thème de la marine.

Guillaume Poyer et Fabrice Dauvel, les deux agents à l’origine des décorations sur le thème de la marine. (©La Dépêche de Louviers – TG)

Cette année, nous avons fait notre petite Armada de notre côté

Tout sourire, le maire du Manoir, Daniel Bayart (SE), ne cache pas sa fierté en évoquant le travail de deux employés des services techniques, Fabrice Dauvel et Guillaume Poyer. Les deux collègues sont les auteurs de nombreuses décorations qui égayent la commune « au printemps, à l’automne ou à Noël ».

Posés le mardi 11 juin 2019, des navires en modèle réduit voguent sur le parvis de la mairie.

Cette fois-ci, ils ont travaillé sur le thème de la marine. On peut voir sur tous les massifs de la commune des éléments rappelant cet univers », poursuit le maire.

Ainsi les Manants, les habitants du Manoir, ont vu fleurir carte, boussole, sextant, longue vue, astrolabe… au milieu des massifs.

Les bateaux, ils les ont faits avec des palettes. On n’achète rien, c’est de la récupération », ajoute Daniel Bayart.

Un duo inventif

Et le duo bricoleur a été particulièrement inventif. La longue-vue a été fabriquée à partir de tuyaux d’échappement. La boussole se compose entre autres d’une roue de vélo et d’une lame de tondeuse. L’astrolabe est un mélange d’ancienne lumière de Noël, de feuillard méridien et de boules de Noël… Enfin, les deux techniciens ont dressé des espèces de mâts dans les jardinières, afin d’y laisser pousser des ipomées, des plantes grimpantes.

De plus, le travail des deux agents aura des vertus éducatives. Les écoles et l’Espace des 2 Rives pourront y effectuer des circuits pédagogiques. D’ailleurs, Fabrice Dauvel et Guillaume Poyer interviennent parfois à l’école. Avec l’accord des enseignants, il arrive qu’ils animent des ateliers de bricolage.

Les enfants aiment bien toucher la matière. Ils n’ont pas toujours l’occasion de manipuler des clous ou des marteaux à la maison », confie Guillaume Poyer.

Leurs nouvelles créations pourraient d’ailleurs donner des idées aux petits Manants… et aux collectivités voisines. Daniel Bayart en rit :

On se fait copier par les communes d’à côté.

« On s’est raconté une histoire… »
Sur le parvis de la mairie, plusieurs massifs ont pris des couleurs différentes. Sur l’herbe, entre les parterres, des bateaux en palettes ont été posés. Fabrice Dauvel explique ainsi la démarche : « On s’est raconté une histoire. Des pirates sont cachés. Chaque couleur dans les massifs représente un continent. »
Pour les deux collègues, il était aussi question de marquer le coup à l’occasion du 60e anniversaire du concours des villes et villages fleuris. « Un bateau représente la commune et un autre représente le concours », précise le maire Daniel Bayart.


Fête de la musique : rock et swing à Saint-Quay-Portrieux le 21 juin

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Les frères Jack (photo Arnaud Chapelle).

Les Frères Jack à Saint-Quay-Portrieux pour la fête de la musique (photo Arnaud Chapelle).

 

La fête de la musique, à Saint-Quay-Portrieux, c’est d’abord un rendez-vous de convivialité, où le choix des musiques privilégie un esprit joyeux grâce à des rythmes et sonorités plébiscités par le plus grand nombre.

A l’affiche : rock’n’roll, jump blues ou encore jazz-swing-tropical.

Parc de la Duchesse Anne

  • À 18 h : concert de l‘école de musique. Sur des musiques actuelles, classe de chant accompagnée par les instrumentistes (pianiste, guitare, batterie…).
  • À 20 h 30 : swing tropical avec Les Frères Jack. Les trois frangins qui, après avoir exploré chacun leur propre horizon, se sont retrouvés avec pour point commun le plaisir de chanter à plusieurs voix.
  • Ils ont mixé leurs influences pour créer « L’univers Jack », où leurs compositions personnelles, les arrangements vocaux et le sens de la scène sont leurs principaux moteurs
  • A 22 h : early rock’n’roll avec The Money Makers. Ils mêlent un son et une esthétique rhythm’n’blues et rock’n’roll 50’s à une écriture définitivement contemporaine.
  • Sur place : buvette tenue par les bénévoles du Sport Nautique de Saint-Quay-Portrieux (SNSQP). Restauration assurée par Le Palet Breton : galettes, crêpes, pizzas, délices sucrés…

Dans les bars…

Les Barriques sur Pattes : DJ MORGAN (mix années 80), de 18 h à 1 h, invite à déguster sa recette millésimée années 80.

Chez Léo et Le Mustang : Deho (rock – hillbilly) à 19 h. Seul sur scène, avec sa guitare et ses harmonicas, Deho revisite à sa façon quelques grands noms de légende du bon vieux rock.

Mojo Muck (blues) à 21h : n trio blues rock dont le répertoire est ancré dans les premiers blues et pousse jusqu’à une inspiration plus psychédélique (Doors, Brian Jonestown Massacre).

Et aussi petit marché d’artisans-créateurs avec K#Guitars (cigar-box), les créations de Mimi (Marine Briand), les sacs vintage d’Alexandra Decout, les objets dans l’esprit 50’s de May Vintage Déco et les mosaïques du P’tit Atelier.

Aux Cochons Flingueurs : Preacher (DJ) de 19 h à 2 h. David Gérard, alias Preacher fait partie des « sorciers du groove » à l’oeuvre dans le collectif des Voodoo Ambassadors. Il a notamment monté le projet « L’Afrique Discothèque », bal subsaharien, avec Julien Tiné.

 

Infos pratiques : Fête de la musique à Saint-Quay-Portrieux. Gratuit. Contact : office de tourisme de Saint-Quay-Portrieux  : 02 96 70 40 64

A Vernon, trois scènes en ville pour la fête de la musique

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Trois scènes seront installées en ville, dans la rue Carnot, ce vendredi 21 juin. Le centre-ville sera en partie piétonnisé (photos d'archives).

Trois scènes seront installées en ville, dans la rue Carnot, ce vendredi 21 juin. Le centre-ville sera en partie piétonnisé (photos d’archives).

La fête de la musique reprend ses quartiers d’été ce vendredi 21 juin 2019.

Cette année encore, le centre-ville de Vernon accueillera trois grandes scènes dans la rue Carnot, de la place Chantereine au Globe, en passant par la place de l’Ange. C’est d’ailleurs cette dernière qui accueillera le cœur de la fête avec un foodtruck, des transats et une animation renforcée ce vendredi soir.

Le musée de vernon, pour l’occasion, restera ouvert jusqu’à 23 heures.

Au total, 600 musiciens se produiront sur ces scènes proposées par la municipalité.

« C’est encore une fois l’occasion de mettre en valeur nos associations, telles que Céli art, l’ELV, So Gospel, etc… » souligne Johan Auvray, adjoint en charge de l’événementiel à Vernon.

Le programme à Vernon

De nombreux bars et restaurants seront ouverts (avec une autorisation exceptionnelle jusqu’à 2 heures du matin) et accueilleront également des groupes. La nouvelle brasserie de la place de Gaulle L’Instant devrait ouvrir ses portes pour l’occasion.

Les concerts du conservatoire auront lieu devant l’espace Philippe Auguste, côté rue Riquier, et non dans le Jardin des Arts pour cause de travaux. A 19 h 30 : concert rock, jazz and folk et à 21 h : concert de la Société philarmonique.

A la médiathèque de Vernon, venez vous affronter sur de la culture musicale avec un blind test, à partir de 20 h.

A la Collégiale, des musiciens amateurs « à l’aise avec le clavier » (piano, clavecin, synthé, orgue…) sont invités à venir jouer un morceau sur l’orgue historique de la Collégiale de Vernon, entre 18 h et 18 h 30 puis entre 19 h3 0 et 20 h (s’inscrire au préalable : amisorguevernon@yahoo.fr ou 06 84 58 35 53).

A la gare routière, l’entreprise TVS, pour le réseau urbain SNgo, organise un concert gratuit de 16 h à 18 h à la gare routière République à Vernon.

Fête de la musique, vendredi 21 juin en centre-ville de Vernon.

 

Et ailleurs :
Saint-Marcel. Le concert des élèves aura lieu à l’école de musique, située à côté de la mairie, et non au centre culturel Guy Gambu comme les années précédentes, de 17 h 30 à 20 h, alternant entre le parvis de l’école et la salle Gershwin. Toutes les classes de l’école seront représentées (flute, violon, trompette, saxophone, clarinette, piano, batterie, accordéon, marching band, chorale enfants et adultes).
Gasny. Rendez-vous à partir de 19 h 30, place de la mairie pour célébrer la fête de la musique. Restauration légère sur place.
Ecos. L’école de musique de Vexin-sur-Epte propose un concert à 18 heures sous la Halle d’Ecos.
Tourny. Rendez-vous au stade de foot de Tourny, pour un apéritif offert par le comité des fêtes. Ouverture de la soirée avec la Fanfare de Tourny puis groupe de musiciens. Les Tornaciens sont invités à venir avec un plat et une boisson à partager.

Bélisa Wagner dédicacera le dernier tome de sa trilogie "Seul"à Fleury-sur-Andelle, dans l'Eure

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Bélisa Wagner sera en dédicace samedi 22 juin, entre 10h et 13h30 à Andelle presse, de Fleury-sur-Andelle, dans l'Eure.

Bélisa Wagner sera en dédicace samedi 22 juin, entre 10h et 13h30 à Andelle presse, de Fleury-sur-Andelle, dans l’Eure. (© D.R.)

Bélisa Wagner, l’auteur de la trilogie « Seul », sera en dédicace samedi 22 juin, de 10h à 13h30 à Andelle Presse. à Fleury-sur-Andelle, dans l’Eure.

Cette ancienne expert-comptable a eu envie d’écrire une histoire qui lui trottait dans la tête depuis son enfance.

Elle s’est lancée et ce samedi, ce sera les trois tomes de « Seul » qu’elle dédicacera.

L’histoire

Geoffrey Eytan Edelmann a pris vie entre les touches de son ordinateur, pour tenir en haleine le lecteur et le plonger dans un monde imaginaire, celui conçu par Bélisa Wagner.

Et depuis, trois tomes sont nés.

Le dernier né de la trilogie s’intitule « Confusion » et en est l’épilogue.

Le livre est sorti le 22 août 2018 et les lecteurs peuvent retrouver Geoffrey dans son ultime enquête.

Synopsis

À 44 ans, il est toujours aussi séduisant, toujours aussi riche, mais toujours aux prises avec la justice.

Et cette fois, c’est avec la justice américaine qu’il a des déboires.

Bélisa Wagner en dédicace à Andelle Presse samedi 22 juin, de 10h à 13h30.

Cantal. On a testé pour vous : crapahuter dans la "jungle verte" du Lioran

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Vue sur l'entrée du parc "Lioran aventure"

Vue sur l’entrée du parc « Lioran aventure » (©A.C-R)

Qui n’a jamais grimpé à un arbre dans son enfance ? Une fois adulte, cette pratique devient souvent impossible, ou alors très rare… Heureusement, il est possible de retrouver ses sensations dans les parcours aventure d’accrobranche. 

Il est parfois bon de revenir aux fondamentaux. L’accrobranche, pratique maintenant bien connue des Français, continue d’étonner et d’émerveiller. Pratique semi-sportive en pleine nature, l’accrobranche allie les plaisirs de l’enfance et la rigueur de l’escalade. 

La rédaction est partie à la conquête du parcours, situé à la station du Lioran. « Lioran aventure » est l’un des parcours d’accrobranche les plus anciens du département. Ouvert depuis maintenant dix-huit ans, le parc vient de changer de propriétaire. C’est Felix Testut, ancien membre de l’équipe depuis six ans, qui aujourd’hui tient les rênes.

À la conquête des cimes

Ouvert tous les jours de juillet à août, Lioran aventure se situe au niveau de la prairie des Sagnes et compte neuf parcours. Le nouveau propriétaire va garder les recettes, qui ont fait le succès du site, en apportant quelques nouveautés, principalement axées sur la sécurité et le confort des « Accro Branchés ». 

À partir du 1er juillet, le principe de fonctionnement évoluera sensiblement. Aujourd’hui, l’accrobranche consiste à grimper directement dans les arbres, tout en étant assuré par des cordes et des mousquetons, un peu comme en escalade. Il faut ainsi, régulièrement, suivre la « ligne de vie » symbolisée par la couleur rouge. Chaque personne dispose de deux mousquetons à sa ceinture et au moins un doit, toujours, être attaché à cette ligne de vie, pour éviter la chute ou l’accident. 

Felix Testut, nouveau gérant du Lioran aventure.

Felix Testut, nouveau gérant du Lioran aventure. (©A.C-R)

Ce principe est parfois difficile à pratiquer, surtout pour les plus petits, qui ont parfois tendance à se laisser griser par les sensations des activités. Une ligne de vie continue sera ainsi disponible pour les plus petits, sur les parcours « mini-aventuriers »

Concrètement le système réside « dans un crochet que l’on attache directement en fin de parcours. Les enfants sont constamment sécurisés et ne peuvent plus se détacher » souligne Felix Testut.

Pour les adultes, le système va évoluer vers des mousquetons/crochets magnétiques baptisés « Clic it » : « Ces mousquetons intelligents sont aimantés, de sorte qu’une fois accroché au câble, on ne peut pas enlever l’autre avant d’avoir accroché le premier » souligne le propriétaire. Une façon de limiter les fautes d’inattention, qui peuvent être dangereuses une fois en l’air. 

Se prendre pour Tarzan le temps d’une journée

Une fois le parcours de sécurité « test » réalisé avec les moniteurs, qui dure un petit quart d’heure, il est désormais temps de se frotter à l’accrobranche. Les différents parcours permettent de monter crescendo en hauteur et en difficulté, pour ne pas être tout de suite face à des jeux aériens trop compliqués.

Le plus grisant dans l’accrobranche, est cette sensation qui allie l’adrénaline à l’euphorie, principalement lorsqu’on se jette dans le vide entre deux plateformes. C’est par exemple le cas de la « liane de Tarzan », qui offre la possibilité de se balancer, accrocher à une liane, vers un filet, avec le vide entre les deux, émotion garantie !

Peu à peu, on se laisse emporter par l’activité, qui offre de plus un moment de communion avec la forêt. Bien agréable lors des fortes chaleurs, on évolue à l’ombre des arbres

Tout commence par un peu de grimpettes

Tout commence par un peu de grimpettes (©A.C-R)

Certains ateliers apportent une difficulté rehaussée, qui joue toujours entre la peur du vide, l’équilibre et la satisfaction d’en être arrivé à bout. 

Les jeux s’enchaînent, au fur et à mesure que l’on s’approche des cimes, offrant aussi un panorama saisissant sur la forêt et la station du Lioran. Conclusion des différents circuits, les fameuses tyroliennes se retrouvent aussi dans les parcours, pour naviguer d’arbres en arbres. 

À noter qu’il est fortement conseillé de réserver et venir assez tôt, pour pouvoir profiter pleinement du parc. Ce dernier s’étend sur plus de deux hectares, de quoi passer l’après-midi entière sur place.

Selon la motivation et la vitesse de déplacement, il faut compter environ une heure par parcours. Il sera conseillé de commencer par le parcours vert, qui conduit au bleu, puis au rouge et ainsi de suite. Le denier « noir » ou « no-limit » est accessible à partir de 15 ans et représente le plus difficile et haut des parcours.

Côté tenue, il est préférable de s’équiper de chaussure de sport, d’un pantalon long et d’un T-shirt. L’objectif étant d’être en confort et mobile le temps de l’activité. 

Lioran aventure, prairie de Sagnes. Renseignements et réservation : 06 74 97 40 94.

Pornichet : un fonctionnaire soupçonné de harcèlement sexuel suspendu

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Le haut-fonctionnaire travaillait à la mairie de Pornichet depuis trois ans

Le haut-fonctionnaire travaillait à la mairie de Pornichet depuis trois ans (©L’Echo de la Presqu’ïle)

Un haut fonctionnaire en poste à la mairie de Pornichet (Loire-Atlantique) depuis trois ans a été placé en garde à vue au début du mois de juin 2019 puis mis en examen pour des faits de harcèlement et agression sexuels commis entre 2002 et 2016. Il a depuis été suspendu de ses fonctions.

Les faits qui lui sont reprochés datent d’il y a plusieurs années lorsqu’il travaillait à la préfecture, au secrétariat général pour les affaires régionales, puis au conseil régional des Pays de la Loire, à Nantes.

Selon Ouest-France, l’homme de 49 ans fait l’objet d’une quinzaine de plaintes. Les faits se seraient étalés de 2002 à 2016. Dix-neuf victimes potentielles auraient été auditionnées durant les derniers mois.

La mairie de Pornichet a pris des mesures

dans le respect de la présomption d’innocence

et suspendu l’agent, à titre conservatoire,

afin que la procédure judiciaire puisse se dérouler sereinement, sans impacter l’activité des services municipaux.

La Ville a pris les dispositions pour recueillir la parole des agents et indique que ses

premières pensées vont aux victimes présumées.

Elle rappelle, par ailleurs que, lors du recrutement de ce fonctionnaire,

aucune information ne figurait dans son dossier administratif.

Dans son communiqué, la municipalité dit

s’en remettre à la justice, afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Lire aussi : Saint-Nazaire : 26 élus de la majorité signent une tribune de soutien au maire

Près de Fougères, il est mis en examen pour viol sur une dame de 85 ans

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L'enquête des gendarmes a été menée de novembre à fin mai.

L’enquête des gendarmes a été menée de novembre à fin mai. (©actu.fr)

Lundi 19 novembre 2018, vers 15h, une octogénaire avait été agressée sexuellement à son domicile, à Saint-Ouen-la-Rouërie, au nord de Fougères.

Selon les premiers éléments recueillis sur place, un homme avait pénétré chez elle cagoulé et armé et l’avait agressée sexuellement. L’auteur présumé des faits aurait été aperçu par des voisins.

Alertée, la brigade de gendarmerie de Maen Roch s’était immédiatement rendue sur les lieux et des patrouilles avaient été mises en place pour quadriller la zone et procéder à des vérifications d’identité et une enquête de voisinage.

Lire aussi : Saint-Ouen-la-Rouërie : une personne âgée agressée sexuellement

Interpellé fin mai

L’auteur présumé des faits a été interpellé par les gendarmes de la compagnie de Vitré à la fin mai.

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Rennes le 29 mai, du chef de viol sur personne vulnérable.

Le Procureur de la République précise :

Devant le juge d’instruction le mis en examen a reconnu les faits et a été placé en détention provisoire. Sur appel de l’intéressé, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Rennes l’a placé sous contrôle judiciaire le 14 juin 2019.  Il n’a pas d’antécédent judiciaire. » 

L’homme, natif de Saint-Ouen-la-Rouërie, est âgé d’une cinquantaine d’années et réside dans le pays de Fougères.

A Vimoutiers, la commémoration du 75e anniversaire du bombardement de la ville a rassemblé toutes les générations

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180 jeunes étaient présents

180 jeunes étaient présents (©Le Réveil normand)

Le 14 juin 1944 vers 7 h 50, l’aviation alliée bombardait la ville de Vimoutiers (Orne), faisant 220 victimes civiles et la dévastant à 80 %. Une journée d’horreur pour tous les Vimonastériens dont certains survivants, enfants à l’époque, sont présents ce vendredi 14 juin 2019, pour commémorer le 75e anniversaire de cette funeste journée.

Le contraste est flagrant entre ce qu’ils ont vécu ce jour-là et ce jour de commémoration qui se déroule sous un magnifique soleil et un ciel bleu, dans une ville paisible.

Il est 9 h au cimetière. Près du carré réservé aux victimes civiles du bombardement se trouvent rassembler 180 jeunes : des élèves des écoles du groupe scolaire public Flaubert-La-Varende et Notre-Dame ainsi que des collégiens de l’établissement Hée-Fergant et des élèves de la Maison familiale rurale.

« Pourquoi continuer ce devoir de mémoire ? »

Le cortège formé des officiels, des porte-drapeaux, de victimes et de familles de victimes, arrive. Guy Romain le maire, énumère alors cette longue liste de noms des victimes dans une ambiance empreinte de recueillement, à leur mémoire.

Adjointe au maire, Geneviève Lebreton est à l’initiative avec Patrice Samson, président de la Société historique, de la participation des jeunes. Elle s’adresse à eux. 

« A vous la jeune génération, nous vous transmettons ce devoir de mémoire envers ceux qui ont perdu la vie durant cette dernière guerre : les soldats, mais aussi les nombreux civils de notre région qui ont péri comme à Vimoutiers, pendant ce bombardement ». Et de poursuivre, « vous me direz, pourquoi continuer ce travail de mémoire ? Certes, l’Union européenne, les différents jumelages entre les villes ont permis de rapprocher les peuples et nous avons la chance de vivre dans un pays en paix depuis près de 75 ans ».

Lire aussi : La Société historique de Vimoutiers réédite « Vimoutiers et son destin »

« Cette paix, elle est fragile »

Cependant, ajoute l’adjointe au maire, « si nous sommes libres aujourd’hui, c’est grâce aux sacrifices de nombreuses vies humaines. Et cette paix, elle est fragile. Elle n’est jamais définitivement acquise. Elle est toujours à construire. Le rejet de l’autre qui est différent par sa race, sa culture, ses idées, n’est jamais très loin. Vous m’objecterez que vous n’avez pas de pouvoir à votre niveau. Eh bien, si ! » Car souligne Geneviève Lebreton :

La paix commence en famille. La paix se construit à l’école où l’on voit parfois un manque de respect envers les professeurs, de la violence verbale ou même physique envers des camarades. Certains jeunes sont même victimes de harcèlement sur les réseaux sociaux. Tous ces actes qui conduisent à la haine, vous devez les rejeter fermement au profit du respect et de l’entraide. Et ça, c’est en votre pouvoir ».

Trente élèves ont lâché trente pigeons blancs symbolisant la paix

Trente élèves ont lâché trente pigeons blancs symbolisant la paix (©Le Réveil normand)

« Nous comptons sur vous….  »

Geneviève Lebreton conclut « nous comptons sur vous les jeunes et nous avons confiance en vous, pour rendre le monde de demain toujours meilleur ».

À l’issue de la cérémonie, trente élèves ont laissé s’envoler trente pigeons blancs (symbolisant la colombe, signe de la paix) avec la complicité de Michel et Lionel du club colombophile de Flers, avant d’entonner le chant, Mille colombes, sous la direction d’Héléna Esparon, professeure de musique du collège.

Des témoignages de rescapés du bombardement ont ensuite été lus par les élèves à la salle Armontel, où tout le monde s’est retrouvé pour poursuivre la commémoration.

Lire aussi : Char tigre : restauration et création d’un centre historique en projet

Jeanine a vu le jour le 14 juin 1944

La jeune Célia a lu celui de cette maman, Mme Leroux-Marie, qui a accouché ce jour-là de sa petite fille, Jeanine, à la ferme Blondeau où elle avait tout juste eu le temps de se réfugier avec son mari et sa mère. Jeanine Marie était justement présente dans le public à la salle Armontel.

Elle a été appelée à se rendre aux côtés de Célia et c’est tout spontanément que l’assemblée de près de trois cents personnes a entonné un « joyeux anniversaire ! » à Jeanine Marie, tout émue.

Une séquence d’autant plus émouvante qu’elle contrastait avec la solennité du moment et avec cette date qui marque aussi le plus grand drame de l’histoire de Vimoutiers. Ainsi va la vie.

Jeanine Marie et Célia

Jeanine Marie et Célia (©Le Réveil normand)


Pourquoi les îliens ont tant de mal à s'adapter en France ? Entretien avec Willy Taofifenua

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Les jeunes de l'Académie du Pacifique Sud.

Les jeunes de l’Académie du Pacifique Sud. (©Académie du Pacifique Sud)

Caucaunibuca, Ratini, Raisuqe, Nayacalevu… Ils sont nombreux à venir du Pacifique, à faire rêver les supporters sur le terrain, et à faire parler d’eux au niveau extra-sportif. Alcool, drogue, violence… Certains joueurs ont sombré. Ce constat est surtout celui d’un mal-être profond des îliens, qui sont loin de leurs proches.

Alors Willy Taofifenua, ancien capitaine et entraîneur du FCG, a décidé de prendre le problème à bras-le-corps et de créer un centre de formation à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, destiné aux jeunes Océaniens avant qu’ils arrivent en Europe. C’est l’Académie du Pacifique Sud. Julian Vulakoro, ancien centre du Racing 92, a lui créé les Fijians Classic, pour aider les joueurs à se reconvertir après leur carrière, mais aussi pour encadrer ceux qui arrivent.

Présentation de l'Académie à Dumbéa

Présentation de l'Académie très appréciée à la mairie de Dumbéa le jeudi 2 mai. Merci à Monsieur Le Maire et ses adjoints pour l'acceuil !

Publiée par L'Académie du Pacifique sud sur Dimanche 5 mai 2019

Nous avons discuté avec les deux. Ici, entretien avec Willy Taofifenua.

Willy, pourquoi avoir décidé de monter cette Académie en Nouvelle-Calédonie ?

Je suis arrivé en plein hiver, donc dans un froid que je n’avais jamais connu. Les premiers mois étaient difficile, sans ma famille, j’étais un peu isolé.

Il existe les même soucis en Nouvelle-Calédonie, surtout en Wallis et Futuna, quand les jeunes arrivent sur le continent. Il y a la difficulté à s’adapter à la vie métropolitaine, l’éloignement des familles, le fait d’être isolé, le changement de culture… Et du côté sportif, il y a le changement de niveau de jeu. 

J’ai rencontré les mêmes difficultés. Je suis arrivé en plein hiver, donc dans un froid que je n’avais jamais connu. Les premiers mois étaient difficiles, sans ma famille, j’étais un peu isolé. Il y a eu beaucoup de difficultés d’adaptation. Au bout de 6-7 mois, j’ai voulu repartir, mais j’ai fait venir ma famille en France et ça allait mieux après.

Ton frère Jean-Jacques a connu les même difficultés ?

J’ai fait venir mon frère deux ans après mon arrivée. Donc le terrain était préparé, il y avait déjà une cellule familiale. La situation n’était pas la même, donc c’était plus simple je pense.

L’Académie du Pacifique Sud, antichambre du rugby pro pour les Océaniens ?

Lire aussi : Non, Bernard Laporte n’a pas démissionné de la présidence de la FFR…

En quoi consiste ton centre de formation ?

L’Académie du Pacifique Sud, c’est un centre de formation, un centre d’entraînement labellisé par la FFR. Je l’ai créé pour essayer de garder les jeunes un peu plus tard sur le territoire, de 18 à 21 ans. On essaie de les former sur la technique du rugby, et on leur inculque la vie et le déroulement de ce qu’ils vont avoir en métropole. On va s’occuper de leur départ et de leur encadrement, pour qu’ils ne sentent pas seuls quand ils arrivent.

La concrétisation d’années de persistance de la part de Willy Taofifenua et son équipe et le début d’une aventure…

Publiée par Aircalin Classic Rugby Cup Nouméa sur Mercredi 6 février 2019

On travaille avec les clubs pour les encadrer à leurs arrivées. On a connu beaucoup d’échecs, de jeunes qui sont partis à l’aventure, et qui ont trouvé beaucoup de difficultés à s’adapter. On veut réduire ce constat. Cette structure, c’est la première de ce type qui existe dans le Pacifique. On insiste auprès des clubs pour qu’ils nous laissent les jeunes pendant au moins 2 ans, qu’on les forme, qu’on leur inculque la vie française avant qu’ils partent.

Il y a une obligation dans l’Académie : suivre un cursus scolaire.

Ils arrivent jeunes, se préparent en somme à faire carrière dans l’hexagone… Comment ça se passe au niveau des études ?

Il y a une obligation dans l’Académie : suivre un cursus scolaire. C’est un double projet : une formation rugby, et une obligation de suivi scolaire. Sinon ils ne rentrent pas à l’Académie. Ils passent leurs diplômes avant de partir, c’est important pour préparer leur futur.

Tu penses que les clubs français qui viennent chercher les jeunes, qui créent des centres de formation directement par exemple aux Fidji sans forcément préparer les jeunes à la France, c’est une bonne chose ? 

Ça fait des casses sociales, c’est clair. Les jeunes qui en sortent, ils n’ont pas la culture, ils ne parlent pas français, ils sont loin de leurs familles. Ils partent à l’aventure en gros. Il y a la barrière de la langue, le niveau de vie. Ils arrivent d’un village sans le sou, et ils arrivent en France avec de l’argent, ça les perturbe, forcément.

Lire aussi : Inquiétude autour de Rupeni Caucaunibuca : « Des médecins craignaient pour sa vie »

Mon premier bilan, il est très satisfaisant de par la progression des jeunes. On attend encore 40-50 joueurs

Tu peux tirer un premier bilan de ton Académie ?

Je suis rentré en Nouvelle-Calédonie depuis quatre mois. Le temps de faire le recrutement, d’ouvrir l’Académie, de faire le lancement. On a ouvert en février, parce que c’est le début de l’année scolaire ici. On est en décalé parce qu’on cale la reprise des cours à la fin de l’été en Nouvelle-Calédonie. Donc mon premier bilan, il est très satisfaisant de par la progression des jeunes. On attend encore 40-50 joueurs. L’année prochaine, on veut faire venir des Fidjiens, des Tahitiens.

Puis on travaille avec Julian Vulakoro. Lui travaille avec les Fidjiens, il aide notamment les jeunes en difficulté en France. On connaît beaucoup de Fidjiens en Top 14, mais c’est une minorité. Beaucoup d’entre eux galèrent en France. C’est pareil pour les Océaniens. Du coup l’aide en France de Julian sera précieuse pour encadrer les jeunes qui arrivent.

Vous avez aussi organisé un tournoi pour promouvoir l’Académie…

Je suis le co-organisateur du Aircalin Classic rugby. C’est un support à l’Académie. Ce tournoi va permettre de créer un peu plus d’engouement autour de l’Académie. Ici, les jeunes sont dans les clubs de rugby jusqu’à 15-16 ans, après ils vont essayer d’autres sports. Nous, quand ils ont 18 ans, on va les motiver pour qu’ils restent un peu plus ici. C’est le but de l’événement.

🤙🤙🤙 Les joueurs de France Classic Confirmés ! d'autres en attente dans les jours qui viennent ! (photo : Philippe…

Publiée par Aircalin Classic Rugby Cup Nouméa sur Jeudi 6 juin 2019

L’Aircalin Classic Rugby

Le tournoi a lieu du 26 au 29 juin à Nouméa. C’est la deuxième édition. Cette année encore, de grands noms viendront s’affronter sur le terrain… Entre autres, Tony Marsh, Elvis Vermeulen, Kees Meuws, Daniel Herbert, la légende du rugby fidjien Waisale Serevi (qui a participé à sept coupes du monde !) ou encore un certain Rupeni CaucaunibucaJocelino Suta était le parrain de la première édition. S’il sera toujours présent pour la version 2019, ce sera Sireli Bobo… Rien que ça !

 

Livre : Alain Emery retrace le parcours d'une mère infanticide

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Pour son dernier livre, Alain Emery s'est appuyé sur les recherches de Benoît et Cécile Connan, descendants de Félicie P. accusé d'avoir donné la mort à son nouveau-né, à la fin du XIXe siècle.

Pour son dernier livre, Alain Emery s’est appuyé sur les recherches de Benoît et Cécile Connan, descendants de Félicie P. accusée d’avoir donné la mort à son nouveau-né, à la fin du XIXe siècle.

Alain Emery, natif de Saint-Brieuc et habitant de Bourseul (Côtes d’Armor) est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages de tous genres (polars, biographies, chroniques et livres d’art dont dix recueils de nouvelles). Il vient de publier un roman « D’ombre et d’argile », aux éditions La Gidouille. 

Il y raconte l’histoire d’un infanticide

« Le 10 septembre 1896, la jeune Félicie P., domestique, est incarcérée à la maison d’arrêt de Marennes. Elle est prévenue d’infanticide, accusée d’avoir donné la mort à son nouveau-né. Elle laisse derrière elle sa fille Justine, placée deux ans plus tôt à l’Assistance publique. »

Lire aussi : INTERVIEW. Fabrice Rabin fait le portrait de jeunes meurtriers

Pour l’écriture de ce livre, Alain Emery s’est appuyé sur le dossier d’assises et les minutieuses investigations menées par Cécile, arrière-arrière-petite-fille de Félicie, et Benoît Connan.

Pour son dernier livre, Alain Emery s'est appuyé sur les recherches de Benoît et Cécile Connan, descendants de Félicie P. accusé d'avoir donné la mort à son nouveau-né, à la fin du XIXe siècle.

Benoît et Cécile Connan, arrière-arrière-petite-fille de Félicie, ont transmis le résultat de leurs recherches à l’écrivain de Bourseul Alain Emery. (©DR)

Il retrace le parcours de Félicie, de ses origines à sa disparition. Le résultat est « un récit humaniste, ancré dans l’âpreté d’une époque sans pitié ».

« D’ombre et d’argile », aux éditions La Gidouille. Samedi 22 juin, Alain Emery ira à la rencontre des lecteurs à la bibliothèque de Dinan, accompagné de Cécile et Benoît Connan, à 15h30 en salle Mathurin-Monier. Cette rencontre sera suivie d’une séance de ventes et dédicaces. Entrée libre et gratuite.

Météo. Des risques d'orages encore annoncés sur Toulouse et la région, les prévisions

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Le ciel toulousain ce mercredi soir. Bis repetita jeudi ?

Le ciel toulousain ce mercredi soir. Bis repetita jeudi ? (©Twitter Météo Pyrénées)

Le deuxième acte dès ce soir ? La météo, au beau fixe en début de semaine, a réservé un spectacle mouvementé  mercredi 19 juin 2019 à Toulouse. Orage et grêle ont évacué les fortes chaleurs qui régnaient depuis dimanche. Ce jeudi soir, de nouveaux orages pourraient frapper la Haute-Garonne et la région Occitanie. Pour rappel, dans la soirée de mercredi, les vents ont soufflé jusqu’à 137 km/h.

Lire aussi : Très violent orage à Toulouse. De la grêle, beaucoup d’eau et une rafale record à 137 km/h

Bis repetita ce soir ?

L’atmosphère pourrait bien redevenir à nouveau électrique jeudi soir. Selon Météo France, un risque d’orage menace la Ville rose, jeudi 20 juin 2019, dès 20 heures. La Haute-Garonne, comme tous les départements d’Occitanie ont d’ailleurs été placés en vigilance jaune aux orages

Les prévisions de Météo France à Toulouse, jeudi 20 juin 2019.

Les prévisions de Météo France à Toulouse, jeudi 20 juin 2019. (©Capture d’écran / Météo France)

Des orages chargés de grêle ? 

Loïc Spadafora, prévisionniste pour le bureau d’expertises météorologiques Agate France, décrit le phénomène qui pourrait survenir dans le ciel toulousain :

On est vraiment sur le même genre de situation qu’hier, avec des risques de développement orageux isolé, de façon sporadique, mais potentiellement intense. Ça peut encore provoquer des foyers orageux grêligènes

Lire aussi : Météo. Violent orage à Toulouse : la rafale enregistrée à 137 km/h est-elle un record absolu ?

Mais moins virulents à Toulouse ?  

Mais selon notre expert météo, l’intensité devrait toutefois ne pas être la même comparé à l’orage qui s’est produit mercredi soir :

Cette dégradation devrait être moins forte en intensité, parce que les valeurs d’instabilité sont moins importantes qu’hier. Je vois des foyers orageux moins virulents, et un peu plus décalés du côté de l’Ariège et des Pyrénées orientales. 

Des pluies orageuses prévues vendredi

Vendredi 21 juin 2019, jour de la Fête de la musique, « le temps sera encore très orageux, sur la moitié sud du pays », précise de son côté Météo France. « Les orages pourront donner des quantités de pluie localement importantes, parfois en peu de temps. Des chutes de grêle sont également attendues », poursuit Météo France. À Toulouse, des pluies orageuses sont attendues, notamment dans la matinée, vendredi. 

Les prévisions météo devraient pour vendredi 21 juin 2019, à Toulouse.

Les prévisions météo devraient pour vendredi 21 juin 2019, à Toulouse. (©Capture d’écran / Météo France)

Dole. Des "Barbelés d'or"attribués symboliquement à trois pays européens

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Quelques dizaines de personnes ont assisté à cette remise de prix fictive et ironique.

Quelques dizaines de personnes ont assisté à cette remise de prix fictive et ironique. (©Voix du Jura / Nathalie Cauquil)

A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le jeudi 20 juin 2019, la délégation doloise du CCFD – Terre Solidaire a organisé une petite animation de rue ironique, sur la place du 8-Mai, à Dole.

Les membres de l’association ont en effet remis des « Barbelés d’or » à certains pays d’Europe qui détiennent, selon eux, des records de violation des droits des personnes migrantes et du droit d’asile« . Ils précisent :

Cette cérémonie honore les gouvernements pour leurs politiques migratoires inhumaines.

Hongrie, République Tchèque, France

Trois membres de l'association ont incarné, le temps d'une remise de prix fictive, les pays qui méritaient selon eux des "Barbelés d'or".

Trois membres de l’association ont incarné, le temps d’une remise de prix fictive, les pays qui méritaient selon eux des « Barbelés d’or ». (©Voix du Jura)

Ils ont ainsi décerné trois prix symboliques.

Dans la catégorie « Etat forteresse« , la Hongrie est « récompensée » pour sa clôture construite le long de la frontière avec la Serbie

La République Tchèque obtient le meilleur prix de la catégorie « Etat inhospitalier » pour avoir refusé 88% des demandeurs d’asiles (source : Eurostat, qui indique d’ailleurs 89% pour 2018).

Enfin, la France obtient le titre de « l’Etat prison« , pour avoir enfermé 45 000 personnes étrangères dans des centres de rétentions, en 2018 (source : association La Cimade).

Les vraies récompenses

Les Jurassiens qui agissent en faveur des réfugiés et demandeurs d'asile ont été symboliquement récompensés.

Les Jurassiens qui agissent en faveur des réfugiés et demandeurs d’asile ont été symboliquement récompensés. (©Voix du Jura)

Face à ce qu’elle considère comme une « honte », l’association CCFD – Terre Solidaire a ensuite tenu a récompensé les personnes qui « méritent réellement une médaille, celles qui font des choses pour les réfugiés ».

Parmi elle, de nombreuses associations : les cercles de silence de Dole, Lons et Poligny ; l’association Accueil citoyen des réfugiés ; le collectif de soutien aux réfugiés de Champagnole ; l’association Ajir (Accueil jurassien intercommunautaire des réfugiés) de Lons ; le Secours catholique, le Secours populaire, les Restaurants du cœur, le CPDA (Collectif pour le droit d’asile), ou encore les particuliers qui accueillent chez eux (illégalement) des mineurs non-accompagnés.

Lire aussi : A Champagnole, le collectif de soutien aux réfugiés a tenu son assemblée générale

Saint-Malo. Un article de l'UFC Que Choisir met en cause le maire, qui se défend

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Un article du magazine Que Choisir fait du bruit à Saint-Malo. (capture d'écran)

Un article du magazine Que Choisir fait du bruit à Saint-Malo. (capture d’écran)

Le magazine Que Choisir consacre une enquête sur l’immobilier sur le littoral à Saint-Malo dans son numéro de juillet – août 2019. La version numérique de ce dossier a déjà fuité sur les réseaux sociaux et un article en particulier, intitulé « Le maire est-il parfaitement neutre ? », suscite de nombreuses réactions.

Lire aussi : Policiers agressés à Saint-Malo : « En 25 ans de police, je n’ai jamais eu aussi peur »

L’article en question s’interroge sur la neutralité du maire de Saint-Malo, Claude Renoult, dans le cadre de certains projets immobiliers portés par le promoteur malouin Sacib.
Pour étayer cette interrogation, le magazine révèle que le maire de Saint-Malo détient des parts dans une société civile immobilière, la SCI Vents d’Ouest, créée en 2002, et dans laquelle figure parmi les autres associés René Moncorps, ex-PDG et fondateur de la Sacib.
Que Choisir indique que la Sacib est notamment « le promoteur choisi pour l’opération projetée à Rothéneuf », que le magazine mentionne dans son enquête. Cette opération prévoit la construction de plusieurs centaines de logements et suscite l’opposition de plusieurs personnes, qui s’indignent notamment de la destruction d’une zone humide.
Le magazine s’étonne aussi « que le maire de Saint-Malo n’a pas mentionné cette participation financière [dans la SCI Vents d’Ouest – Ndlr] dans sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie politique, lors de son arrivée à la mairie en 2014 ».
Notre confrère cite le maire de Saint-Malo, qui indique que « (…) Cela n’a rien à voir avec les opérations en cours à Saint-Malo ».

Un opposant demande la démission du maire

A la lecture de cet article, certains de ses opposants, notamment Florian Bigaud, n’ont pas tardé à réagir. Sur la page Facebook Saint-Malo 2.0, celui-ci a ainsi publié un communiqué dans laquelle il demande la démission du maire et de son adjoint Jean-Michel Le Pennec, lui aussi cité dans l’article.

Nous avons souhaité donner la possibilité à Claude Renoult de s’expliquer sur ces informations. Celui-ci, ainsi que son adjoint Jean-Michel Le Pennec, apportent ainsi des précisions, notamment sur la création de cette fameuse SCI.

Jean-Michel Le Pennec :

« En 2002, je cherchais des bureaux pour les besoins de mon entreprise. J’ai été l’initiateur du projet Les Alizés, pour lequel a été créée la SCI Vents d’Ouest. Cette création de bureaux a été faite en concertation avec le maire de l’époque René Couanau. J’étais allé trouver la Sacib, car c’était le principal promoteur sur Saint-Malo et nous avions cherché des investisseurs pour porter ce projet. Onze personnes se sont ainsi retrouvées pour financer cette SCI et la plupart d’entre nous ne nous connaissions pas du tout à l’époque ».

En particulier Claude Renoult, puisque celui-ci ne vivait pas encore à Saint-Malo, comme il l’explique :

« C’est mon frère qui est notaire qui m’a demandé si cela m’intéressait d’investir dans cette SCI. Je vivais alors à Paris et je n’avais pas encore de résidence à Saint-Malo. Et je ne connaissais pas du tout René Moncorps ».

« Je n’ai pas de relations d’intérêts avec la Sacib »

Le maire précise aussi que cette vieille opération a été la seule menée par cette SCI à ce jour :

« Nous n’avons pas créé une SCI qui investirait à tout va un peu partout dans Saint-Malo. Celle-ci n’a servi qu’à construire un seul immeuble, point final. Depuis, j’ai gardé ce placement, et c’est tout. Je n’ai pas de relations d’intérêts avec la Sacib. Simplement, à un moment donné [alors qu’il n’était pas élu, puisqu’il est devenu maire en 2014 – Ndlr], j’ai investi avec une personne qui était dirigeant de la Sacib ».

A propos du projet immobilier de la frange sud de Rothéneuf, mentionné dans l’article, Claude Renoult ajoute :

« Ce que ne dit pas l’article, c’est que ce programme a été préparé lors de la précédente mandature [Le maire était alors René Couanau]. Qui plus est, il concerne plusieurs promoteurs, il n’y a pas que la Sacib. Tous étaient déjà impliqués avant le début de notre mandature. Nous, nous avons simplement été amenés à reprendre ce projet, pour des raisons environnementales, notamment pour modifier les voiries en raison de la présence de la zone humide. Mais le nombre de logements global n’a pas évolué par rapport à ce qui était prévu avant ».

Enfin, concernant ses déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie politique, là encore le maire précise les choses :

« Quand on fait une déclaration à celle-ci, il y a deux parties. L’une concerne notre patrimoine, et elle n’est pas publique, et l’autre les intérêts que nous pouvons avoir. J’ai déclaré mes parts dans la SCI dans la partie patrimoine. La Haute autorité a donc connaissance de cette participation. Je ne l’ai pas fait dans la seconde partie, car pour moi ce n’est qu’un placement, je n’ai aucune influence dans la gouvernance du capital ».

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