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Près de Châteaubriant, une caserne flambant neuve pour les pompiers en 2021

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Marie-Chantal Gautier, maire de Vay (Loire-Atlantique), est heureuse de la construction prochaine d'une toute nouvelle caserne pour les pompiers de Vay-Le Gâvre. Livraison prévue en 2021.

Marie-Chantal Gautier, maire de Vay (Loire-Atlantique), est heureuse de la construction prochaine d’une toute nouvelle caserne pour les pompiers de Vay-Le Gâvre. Livraison prévue en 2021. (©L’Éclaireur)

On a beaucoup entendu parler ces dernières années, en Pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) comme dans toutes les zones rurales, de manifestations d’habitants et de pompiers contre la fermeture de leur centre de secours. Ce fut notamment le cas à Issé en 2018.

C’est donc un caractère exceptionnel que revêt le projet de construction d’une nouvelle caserne de pompiers à Vay (Loire-Atlantique), petite commune d’un peu plus de 2 000 habitants à quelques kilomètres de Nozay. Ce projet s’apprête pourtant à se concrétiser puisque le permis de construire a été délivré ce mois de septembre 2019.

Lire aussi : À Guémené-Penfao, la préfecture de Loire-Atlantique autorise l’extension de la porcherie Saint-Yves

853 000 € investis par le Département

La nouvelle caserne sera implantée sur un terrain de 3500 m2 en entrée de bourg, à l’angle de la route du Gâvre et de la rue du Rocher (tout près de la salle de sport). Terrain acheté par la municipalité à un particulier et revendu pour un euro symbolique au Département de Loire-Atlantique, maître d’ouvrage.

Ce dernier a prévu un investissement de 853 000 € pour cette réalisation.

Le futur centre de secours sera aménagé dans un bâtiment de 438 m2. Un véritable changement en perspective pour les 42 pompiers locaux, qui doivent actuellement se contenter d’un bâtiment exigu de moins de 200 m2, en centre-bourg.

L'actuel centre de secours de Vay (Loire-Atlantique) est exigu, peu fonctionnel et peu visible en centre-bourg.

L’actuel centre de secours de Vay (Loire-Atlantique) est exigu, peu fonctionnel et peu visible en centre-bourg. (©L’Éclaireur)

Un vestiaire modulable pour séparer hommes et femmes

Marie-Chantal Gautier, la maire de Vay, donne quelques détails sur ce bâtiment dont elle a validé le permis de construire :

Il y aura les bureaux classiques, une salle de formation, très utile car les pompiers de Vay en font très souvent. La partie vestiaire comportera une cloison modulable, pour séparer la partie dédiée aux hommes et celle réservée aux femmes, en fonction des effectifs féminins présents. Et la caserne comportera aussi quatre travées pour garer 4 à 5 véhicules d’intervention. Le tout avec une possibilité d’extension à l’avenir, si besoin. »

Un centre très bien réputé

Car le centre de secours de Vay a cette particularité d’être extrêmement actif et bien reconnu au niveau départemental.

Alors qu’il se pose souvent la question de la viabilité des centres de secours ailleurs, ici, il vit très bien. On compte une quarantaine de pompiers depuis la fusion avec la moitié de l’effectif du Gâvre (l’autre moitié ayant été rattachée au centre de Blain, NDLR). Mais déjà avant cela, ils étaient une trentaine. Ils sont suffisamment nombreux pour ne pas avoir besoin de faire de campagne de recrutement. »

Lire aussi : Fermeture annoncée de la trésorerie de Bain-de-Bretagne : les élus montent au créneau

Des volontaires très disponibles et bien formés

La maire de Vay souligne « deux grosses qualités » de la troupe de volontaires dans sa commune :

Le recrutement est très bien géré, avec des gens très disponibles en semaine. Et la formation est excellente. Ce qui fait qu’ils ont beaucoup de chefs d’agrès et peuvent répondre en général à la totalité des demandes de sorties. C’est pour toutes ces raisons que le Département a pris cette décision d’investir dans ce projet, il y a un an et demi. Par ailleurs, dans la commune, on est tous très concerné par notre centre de secours et on a tout fait, politiquement, pour que ce projet aboutisse. On a ainsi obtenu le soutien de Marcel Verger, vice-président du Sdis 44. »

Un chef de centre pompier professionnel

Il aura tout de même fallu batailler « 15 ou 20 ans » pour aboutir enfin à cette concrétisation, comme le rappelle Anthony Verger, chef de centre de Vay depuis 16 ans et pompier professionnel par ailleurs à l’aéroport de Nantes.

Il y a eu différents autres projets qui nous ont été annoncés, ces quinze dernières années. On a fait beaucoup de réunions… »

Ce passionné n’est pas peu fier de son équipe et du recrutement « pertinent » effectué toutes ces années.

On a des profils très différents, au niveau de l’âge mais aussi des professions. Ce qui permet d’avoir des gens très disponibles en journée. Ils jouent vraiment le jeu. Notre dernière recrue est un jeune de 28 ans, qui vient d’acheter une maison à Vay. »

Pas en manque d’effectif, le chef de centre et ses sous-officiers peuvent en effet se permettre d’être sélectifs sur les candidatures spontanées.

Début des travaux en janvier 2020

La présence de 11 chefs d’agrès au sein du centre de secours de Vay est aussi un atout considérable : « Les chefs d’agrès sont ceux qui peuvent commander une opération avec fourgon pompe-tonne (véhicule pour les incendies, NDLR) », explique-t-il. « Nous en avons formé trois nouveaux cette année ».

Parmi ces nouveaux gradés figure d’ailleurs une femme. Elles sont actuellement 5, dans l’effectif.

Tout ce petit monde intégrera sa nouvelle caserne en 2021, après environ un an de travaux. Ceux-ci devraient en effet commencer en janvier 2020.

Lire aussi : Premiers secours : apprenez les gestes qui sauvent avec les pompiers de Châteaubriant


Tennis de table. Promu en Pro A, le Caen TTC se jauge chez le champion de France en titre

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Le quatuor caennais à lassaut de la Pro B. De gauche à droite : Antoine Hachard, Marcos Madrid, Stéphane Ouaiche et Niagol Stoyanov.

Le quatuor caennais à l’assaut de la Pro A. De gauche à droite : Antoine Hachard, Marcos Madrid, Stéphane Ouaiche et Niagol Stoyanov. (©Caen TTC)

Le Caen TTC est de retour en Pro A ! Auteur d’une saison exceptionnelle l’année dernière, le champion d’Europe 1999 a rejoint la crème du tennis de table français. Et il va se régaler d’entrée de jeu puisque le calendrier de la nouvelle saison lui a réservé le champion de France en entrée. Caen affrontera Jura Morez, ce mardi 17 septembre 2019 (19h00), dans le cadre de la première journée de Pro A. Les Jurassiens avaient fait sensation au printemps dernier en empochant un titre que nul ne leur avait prédit. Jimmy Devaux :

Morez n’était pas favori mais ils ont très bon leader, Chao Zhai, un joueur qui a été dans les équipes de Chine jeunes. Il y a aussi Benedek Olah, un Finlandais qui a sort d’une très belle saison en Pro A. Et ils ont en 3 le Russe Kirill Skachkov, un pongiste expérimenté.

Lire aussi : Tennis de table. Brillant promu, que pourra espérer le Caen TTC en Pro A ?

Les trois appartiennent au top 20 français ou en sont aux portes. Côté caennais, la direction a fait le choix de la confiance envers l’équipe championne de Pro B. Niagol Stoyanov et Marcos Madrid, qui se classent respectivement au 65ème et au 66ème rang du classement mondial, sont restés en compagnie du Français Antoine Hachard. Un deuxième Français a rejoint le collectif en la personne de Stéphane Ouaiche. 

Vice-champion de France et auteur d'une grosse saison en Pro B, Antoine Hachard va pouvoir se réévaluer en élite. Cela promet...

Vice-champion de France et auteur d’une grosse saison en Pro B, Antoine Hachard va pouvoir se réévaluer en élite. Cela promet… (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Le championnat s’annonce serré

Difficile de distinguer une solide hiérarchie dans ce quatuor dont trois joueurs ressortiront les soirs de match. Caen sera encore très homogène à défaut d’avoir une véritable tête d’affiche capable d’assurer un pourcentage de victoires élevé. L’escouade normande semble toutefois suffisamment armée pour atteindre son objectif.

C’est un championnat très homogène. Il n’y a pas d’équipe vraiment au-dessus du lot. On peut très bien finir derniers comme cinquièmes. L’objectif est de se maintenir, de toujours progresser et de continuer sur notre élan. 

Lire aussi : Tennis de table. Entre passé et présent, le Caen TTC a réussi sa sortie

Niagol Stoyanov espère confirmer sa grande forme de 2019.

Niagol Stoyanov espère confirmer sa grande forme de 2019. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Le Caen TTC doit s’employer à surfer sur la vague de sa dynamique récente, dans une ville où le tennis de table retrouve une certaine aura. La perspective d’une future salle dédiée en partie au ping donne des idées à moyen terme. « Si on se met à l’abri très rapidement, on pourra aussi être sur le marché des transferts assez tôt. En tennis de table, cela se joue en janvier, février. » Quant au nouveau gymnase prévu dans un an, il peut permettre d’amorcer un vrai virage.

On pourra passer un cap au niveau des partenaires privés et de l’accueil du public. On sent qu’il y a vraiment un engouement.

Des ambitions olympiques

En attendant, il faudra éviter la dernière place de Pro A et pourquoi pas se rapprocher de la petite coupe d’Europe, à laquelle Caen avait participé il y a quatre ans. Anne préolympique oblige, les ambitions collectives iront de pair avec des projets individuels. « Marcos (Madrid) et Niagol (Stoyanov) ont pour objectif d’avoir le meilleur classement mondial pour soit, être qualifiés directement, soit être les mieux placés dans les qualif’ continentales. » Pas dans les petits papiers de la fédération, Antoine Hachard et Stéphane Ouaiche observent tout cela de plus loin. Mais avec le maillot du Caen TTC, tous rêvent de créer une belle surprise.

Nord-Est, périph', métro... Une carte en temps réel des pires points de pollution à Paris

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Le Nord-Est de Paris, avec le périphérique et les bouches d'aération du métro, sont les pires points de pollution identifiés à Paris. Un outil dévoilé mardi 17 septembre permet de les connaître avec précision.

Le Nord-Est de Paris, avec le périphérique et les bouches d’aération du métro, sont les pires points de pollution identifiés à Paris. Un outil dévoilé mardi 17 septembre permet de les connaître avec précision. (©SL / actu Paris)

Un nouvel outil pour mesurer la pollution de l’air à Paris a été publié, mardi 17 septembre 2019, par la Ville. En agglomérant les données d’AirParif et des capteurs Pollutrack, il permet de cartographier les principaux points de pollution dans la capitale, en temps réel, pour être accessible à tous les habitants de Paris.

Lire aussi : On a testé pour vous : une vue exceptionnelle sur Paris avec le Ballon Générali

« Une information à dix mètres, rue par rue »

Jamais, à Paris, un outil n’aura permis au grand public de connaître avec autant de précision l’état de la qualité de l’air dans la capitale. Les trois cartes, désormais en ligne, offriront une vision en temps réel des taux de polluants dans l’air parisien. « Il est possible d’avoir une information à dix mètres, de zoomer rue par rue et d’avoir une prévision par arrondissement », a expliqué mardi matin Karine Léger, directrice d’AirParif.

L’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air à Paris a mis à disposition ses données pour cet outil créé par la Ville de Paris. L’autre source de données, ce sont les 400 véhicules d’Enedis et des VTC Marcel équipés de capteurs Pollutrack. Une innovation permettant de récolter 200 000 données par jour, et d’identifier les points sensibles : périphérique, nord-est de Paris et les 300 bouches d’aération du métro.

Les bouches d’aération du métro dangereuses

Ces dernières n’avaient jamais été identifiées comme des points à problème. « On serait passés à côté sans ces capteurs », a réagi Anne Hidalgo, maire PS de Paris. Sans avancer d’action concrète, elle a promis « d’engager un plan d’action pour bloquer » les particules émises depuis le métro, avec la RATP, la région Île-de-France et le gouvernement. En se montrant alarmiste : « Jouer sur ces bouches est d’une dangerosité inouïe. »

L’autre axe d’action, c’est sur le trafic automobile. La Zone à faible émissions, qui doit exclure les véhicules les plus polluants de Paris depuis le 1er juillet 2019, en est le principal outil. Encore faut-il qu’elle soit respectée. Maire-adjoint EELV en charge des transports, Christophe Najdovski a expliqué « attendre de l’État qu’il donne aux collectivités les moyens de mettre en place des contrôles automatisés ».

CARTE. De septembre 2018 à septembre 2019, les zones au-dessus de la moyenne parisienne :

Carte des principaux points de pollution identifiés par le dispositif Pollutrack entre septembre 2018 et 2019.

Carte des principaux points de pollution identifiés par le dispositif Pollutrack entre septembre 2018 et 2019. (©Ville de Paris)

Poulaillers détruits par les flammes à Normandel : un rassemblement de soutien organisé par la FDSEA

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Les trois poulaillers ont été détruits par les flammes.

Les trois poulaillers ont été détruits par les flammes. (©Le Perche)

Trois bâtiments agricoles ont été détruits par les flammes à Normandel (Orne), dans la nuit du mardi 17 septembre 2019.

L’incendie, qui s’est déclaré vers 2 h 40, au lieu-dit La Vallée, a ravagé les poulaillers qui s’apprêtaient à accueillir des volailles. 

Au lendemain du sinistre qui a frappé l’exploitation  d’Emmanuel Prévost, les Jeunes Agriculteurs (JA) de l’Orne ont accusé, sur leur page Facebook, les extrémistes anti-élevage d’être responsables.

Lire aussi : Trois bâtiments agricoles détruits à Normandel : les Jeunes Agriculteurs accusent les extrémistes anti-élevage

Dans son post, l’organisation syndicale exhorte les pouvoirs publics à réagir :

Consommateurs, pouvoirs publics réagissez, l’agriculture est en souffrance !

Les accusations ne sont, pour le moment, que suppositions. Contacté, le procureur de la République d’Alençon, François Coudert, explique :

La brigade de recherches de Mortagne-au-Perche est chargée de l’enquête qui débute tout juste. Elle devra déterminer si l’incendie est volontaire ou non. Pour l’heure, on ne peut affirmer le caractère criminel. 

La ferme de l'aviculteur percheron n'a pu être sauvée par les pompiers.

La ferme de l’aviculteur percheron n’a pu être sauvée par les pompiers. (©Le Perche)

Les investigations n’en sont qu’à leurs prémices, mais les élus locaux se sont empressés de réagir.

Réactions des élus 

A commencer par Véronique Louwagie, député de l’Orne, qui a adressé ce communiqué en début d’après-midi :

« J’ai appris ce matin la destruction de 3 poulaillers dans la nuit de lundi à mardi dans la commune de Normandel (Charencey). C’est ainsi que 2200 m2 sont partis en fumée. Il apparaît que l’incendie pourrait être volontaire. Si la piste de l’incendie volontaire venait à être confirmée, je condamne bien entendu avec force cet acte odieux et adresse tout mon soutien aux exploitants touchés. Aucune cause ne peut admettre et ne doit servir de prétexte pour porter atteinte au matériel et aux personnes. L’acharnement dont le monde agricole fait actuellement l’objet doit cesser ! L’enquête déterminera les circonstances de cet incendie. Le cas échéant je fais confiance à la justice pour appliquer les sanctions qui s’imposent. »

Suivie du président du Conseil départemental de l’Orne, Christophe de Balorre, qui exprime son « écœurement et sa colère » : 

 « J’apprends avec écœurement et colère que cet incendie pourrait être d’origine criminelle commis par des abrutis au nom de la défense animale. Ces gens ignorent la situation de l’agriculture et des agriculteurs. J’ai immédiatement appelé Madame la Préfète de l’Orne pour lui demander que tout soit mis en œuvre pour trouver les auteurs de ces méfaits et d’assurer la protection de nos agriculteurs. Enfin je souhaite assurer les agriculteurs et les éleveurs de l’Orne de mon soutien et de mes amitiés, ainsi que ceux du Conseil départemental de l’Orne. »

La Chambre d’agriculture de l’Orne témoigne, elle, de son « soutien inconditionnel » à ce jeune agriculteur et à toute sa famille, « très affectés par ce drame «  :

Le feu a détruit l’outil de production d’un jeune agriculteur, qui avait lourdement investi et conduisait avec passion un élevage avicole à taille humaine , exploitation agricole bien insérée dans son territoire et contribuant à la vie économique locale.

Sur les bâtiments incendiés, ont été repérés des tags, stigmatisant les élevages, et portant à penser que cet incendie est d’origine criminelle. Une ligne rouge a été une nouvelle fois franchie par des irresponsables. Où s’arrêtera la bêtise humaine ? Les agriculteurs, travaillant au quotidien pour répondre aux besoins et aux attentes des consommateurs, sont exaspérés de ces violences répétées.

Jean-Louis Belloche, président de la Chambre d’agriculture de l’Orne conclut :

C’est une nouvelle attaque intolérable contre l’agriculture et les agriculteurs, qui ne peuvent plus exercer sereinement leur métier.

La Chambre d’agriculture et la Profession agricole associée demandent « la plus grande fermeté aux pouvoirs publics pour sanctionner sévèrement et rapidement les auteurs de tels actes. Elles attendent des autorités et des élus un soutien ferme, pour que cesse cette spirale de violence. »

 

Le collectif animaliste dénoncent des « propos très exessifs »

De son côté, le Collectif animaliste de l’Orne « condamne et dénonce ce type d’actions violentes » mais dénonce les pratiques des élevages intensifs :

Aucune victime humaine ou animale n’est à déplorer et c’est le plus important. Il est très excessif de parler « d’action de cruauté humaine », il s’agit uniquement de biens matériels et ces bâtiments pourront être reconstruits. Pour rappel, les souffrances endurées par les animaux dans les élevages intensifs sont quotidiennes : débecquage, élevages en cages pour les poules, castration à vifs pour les porcelets…. Chaque jour, les animaux subissent ces actes de cruauté infligés par l’homme.

Incendie accidentel ou criminel ? L'enquête devra le déterminer.

Incendie accidentel ou criminel ? L’enquête devra le déterminer. (©Le Perche)

La préfète de l’Orne sur place 

Pour afficher leur soutien à l’aviculteur percheron, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) de l’Orne organisent un rassemblement mardi 17 septembre,  à 17 h, sur les lieux du sinistre :

Cette nuit ce ne sont pas que ces 3 bâtiments (vides) qui sont partis en fumée, c’est aussi tout un projet de vie, celui d’Emmanuel ! Emmanuel, un agriculteur qui est dans une démarche de communication, ouvrant ses portes lors de l’action Fermes Ouvertes, expliquant son métier : un métier aujourd’hui continuellement stigmatisé !

La préfète de l’Orne devrait également se rendre sur place. 

Incendie près du Mémorial de Caen : 320 foyers privés de téléphone, de télévision et d'internet

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Cette armoire de rue a été incendiée dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre 2019 dans le secteur du Mémorial.

Cette armoire de rue a été incendiée dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre 2019 dans le secteur du Mémorial. (©MR/Liberté le Bonhomme libre)

Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre 2019, une armoire de rue contenant les réseaux de fibre optique et de cuivre de l’opérateur Orange a été incendiée dans le secteur du Mémorial de Caen (Calvados). Les faits se sont déroulés rue d’Alexendria. 

Plus de 300 foyers touchés

319 clients Orange du secteur sont impactés : ils n’ont plus ni téléphone, ni télévision, ni internet. Depuis ce mardi 17 septembre, des équipes de l’opérateur sont sur place pour nettoyer les dégâts et réparer les dommages à la fois sur le réseau fibre et cuivre. Orange annonce avoir porté plainte. 

Tout a fondu, il y a vraiment un gros boulot de nettoyage, précise le service communication d’Orange Normandie. Il va falloir tout remplacer ce qui explique que les travaux prennent plus de temps. 

Tous les cables ont fondu et il faut tout nettoyer avant de pouvoir les remplacer.

Tous les câbles ont fondu et il faut tout nettoyer avant de pouvoir les remplacer. (©DR)

L’opérateur pense avoir tout remis en état vendredi 20 septembre. 

Le réseau téléphonique de la clinique Saint-Martin impacté

En plus des particuliers, la clinique Saint-Martin qui se trouve à quelques rues est elle aussi impactée. Son réseau téléphonique ne fonctionne plus depuis le lundi 16 au matin. Des mesures d’urgence ont été prises par l’hôpital pour garantir un service minimum d’appel. 

L’établissement reste joignable au 02.31.43.31.43 via un transfert organisé avec le fournisseur vers un portable. Ce numéro risque d’être encombré.

Hausse du prix de l'essence et du diesel : voici les stations les moins chères de Lorraine

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Les stations essence de France subissent des augmentations des prix des carburants. Découvrez les moins chères près de chez vous.

Les stations essence de France subissent des augmentations des prix des carburants. Découvrez les moins chères près de chez vous. (©Illustration/Le Penthièvre)

Les prix des carburants vont sensiblement augmenter partout en France, essence et diesel confondus, de l’ordre de 4 à 5 centimes après une attaque de drones survenues en Arabie Saoudite, samedi 14 septembre 2019.

La frappe aérienne a provoqué des incendies sur deux sites pétroliers du pays, entraînant la réduction temporaire de près de la moitié des stocks.

Hausse de 4 à 5 centimes en France

Cette attaque devrait avoir très rapidement des conséquences sur le prix des carburants en France. 

Le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Francis Duseux, a estimé lundi qu’il fallait « s’attendre assez rapidement à une augmentation de l’ordre de 4 ou 5 centimes » du prix du litre. Le gouvernement de son côté, craignant une relance du mouvement des Gilets jaunes, a appelé les pétroliers à la « modération » sans toutefois annoncer de gel des tarifs ou des taxes. 

Stations les moins chères par département 

Lorraine Actu vous propose de découvrir les stations les moins chères des quatre départements de Lorraine selon les chiffres du gouvernement, pour ce qui est du diesel, du sans plomb 95 et du sans plomb 98. Attention, dans ces classements, celles dont le prix n’a pas été mis à jour avant le 15 septembre n’ont pas été prises en compte.

Lire aussi : Carburants au Luxembourg : hausse conséquente du prix du diesel jeudi

En Meurthe-et-Moselle :

Top 5 des stations les moins chères en termes de diesel/B7 :

  1. Auchan, Nancy boulevard Lobau : 1,405 euro/litre
  2. Leclerc, Frouard : 1,405 euro/litre
  3. Auchan, Tomblaine : 1,405 euro/litre
  4. Cora, Essey-lès-Nancy : 1,406 euro/litre
  5. Cora, Moncel-lès-Lunéville : 1,409 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E10 :

  1. Auchan, Nancy boulevard Lobau, 1,425 euro/litre
  2. Cora, Essey-lès-Nancy : 1,427 euro/litre
  3. Leclerc, Lunéville : 1,429 euro/litre
  4. Leclerc, Frouard : 1,434 euro/litre
  5. Leclerc, Vandœuvre-lès-Nancy : 1,435 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E5 :

  1. Monoprix, Villers-lès-Nancy : 1,468 euro/litre
  2. Intermarché, Neuves-Maisons : 1,474 euro/litre
  3. Leclerc, Vandœuvre-lès-Nancy, 1,475 euro/litre
  4. Cora Houdemont, Heillecourt : 1,475 euro/litre
  5. Leclerc, Frouard : 1,477 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP98 :

  1. Esso, Jœuf : 1,519 euro/litre
  2. Cora, Essey-lès-Nancy : 1,521 euro/litre
  3. Intermarché, Neuves-Maisons : 1,525 euro/litre
  4. Super U, Briey : 1,529 euro/litre
  5. Intermarché, Villers-lès-Nancy : 1,531 euro/litre

Lire aussi : Carburants : si vous travaillez dans le Grand Est, voici l’aide que la Région va vous apporter en 2019

En Meuse :

Top 5 des stations les moins chères en termes de diesel/B7 :

  1. Système U, Montmédy : 1,419 euro/litre
  2. Corluyt, Vigneulles-lès-Hattonchâtel : 1,419 euro/litre
  3. Leclerc, Bar-le-Duc : 1,429 euro/litre
  4. Intermarché, Chauvoncourt : 1,429 euro/litre
  5. Intermarché, Stenay : 1,439 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E10 :

  1. Intermarché, Stenay : 1,455 euro/litre
  2. Colruyt, Vigneulles-lès-Hattonchâtel : 1,459 euro/litre
  3. Intermarché, Vaucouleurs : 1,46 euro/litre
  4. Total Access, Pagny-sur-Meuse : 1,464 euro/litre
  5. Esso et Leclerc Verdun, Intermarché Dieue-sur-Meuse : 1,499 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E5 :

  1. Système U, Montmédy : 1,482 euro/litre
  2. SARL Stailloux, Stenay : 1,491 euro/litre
  3. Intermarché, Stenay : 1,491 euro/litre
  4. Intermarché, Vaucouleurs : 1,496 euro/litre
  5. Intermarché Chauvoncourt et Colruyt Vigneulles-lès-Hattonchâtel : 1,499 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP98 :

  1. Intermarché, Chauvoncourt : 1,519 euro/litre
  2. Intermarché, Revigny-sur-Ornain : 1,539 euro/litre
  3. Leclerc, Bar-le-Duc : 1,549 euro/litre
  4. Total Access, Pagny-sur-Meuse : 1,549 euro/litre
  5. Esso et Leclerc Verdun, Intermarché Dieue-sur-Meuse : 1,579 euro/litre

Lire aussi : Prix du carburant : si vous travaillez dans le Grand Est, voici l’aide que la région va vous apporter

En Moselle :

Top 5 des stations les moins chères en termes de diesel/B7 :

  1. Leclerc, Marly : 1,378 euro/litre
  2. Leclerc, Betting : 1,389 euro/litre
  3. Intermarché, Sarreguemines : 1,395 euro/litre
  4. Esso, Betting : 1,398 euro/litre
  5. Colruyt, Bouzonville : 1,399 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E10 :

  1. Intermarché, Sarreguemines : 1,41 euro/litre
  2. Esso Express, Phalsbourg : 1,413 euro/litre
  3. Leclerc, Hauconcourt : 1,419 euro/litre
  4. Auchan, Semécourt : 1,42 euro/litre
  5. Leclerc, Betting  1,428 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E5 :

  1. Cora Mondelange, Hagondange : 1,471 euro/litre
  2. Auchan, Semécourt : 1,473 euro/litre
  3. Record, Grosbliederstroff : 1,477 euro/litre
  4. Intermarché, Amnéville : 1,482 euro/litre
  5. Match, Metz : 1,485 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP98 :

  1. Intermarché, Sarreguemines : 1,485 euro/litre
  2. Leclerc, Marly : 1,487 euro/litre
  3. Esso Express, Phalsbourg : 1,497 euro/litre
  4. Match, Bitche : 1,499 euro/litre
  5. Cora, Sarrebourg : 1,501 euro/litre

Lire aussi : Luxembourg : pourquoi l’essence et le diesel seront plus chers dès le 1er mai ?

Dans les Vosges :

Top 5 des stations les moins chères en termes de diesel :

  1. Leclerc, Raon-l’Étape : 1,397 euro/litre
  2. Intermarché, Moyenmoutier : 1,397 euro/litre
  3. Carrefour Market, Mirecourt : 1,399 euro/litre
  4. Leader Price, Rambervillers : 1,41 euro/litre
  5. Leclerc Bruyères et Système U La Bresse : 1,418 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E10 :

  1. Leclerc, Raon-l’Étape : 1,406 euro/litre
  2. Intermarché, Moyenmoutier : 1,406 euro/litre
  3. Carrefour, Épinal-Jeuxey : 1,437 euro/litre
  4. Leclerc, Golbey : 1,437 euro/litre
  5. Système U, Vagney : 1,438 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP95/E5 :

  1. Leclerc, Raon-l’Étape : 1,441 euro/litre
  2. Intermarché, Moyenmoutier : 1,441 euro/litre
  3. Leader Price, Rambervillers : 1,45 euro/litre
  4. Carrefour Market, Mirecourt : 1,478 euro/litre
  5. Leclerc, Bruyères : 1,478 euro/litre

Top 5 des stations les moins chères en termes de SP98 :

  1. Intermarché, Moyenmoutier : 1,454 euro/litre
  2. Leader Price, Rambervillers : 1,49 euro/litre
  3. Intermarché, Le Val-d’Ajol : 1,523 euro/litre
  4. Carrefour, Épinal-Jeuxey : 1,527 euro/litre
  5. Leclerc, Bruyères : 1,528 euro/litre

Avranches : la nouvelle pelouse du terrain de foot n'était pas prête, elle se transforme en taupinière

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L'état de la pelouse au bout de quelques minutes de jeu seulement donnait déjà l'impression d'une vaste taupinière.

L’état de la pelouse au bout de quelques minutes de jeu seulement donnait déjà l’impression d’une vaste taupinière.

Elle était l’objet de toutes les attentions vendredi soir, et faisait l’objet d’un soin particulier depuis qu’elle était sortie de terre il y a à peine plus d’un mois, après avoir été semé début août. À l’évidence, la nouvelle pelouse du stade René Fenouillère, dans laquelle la municipalité d’Avranches et l’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie ont investi 500 000 €, n’était pas encore prête (faute d’être suffisamment enracinée), pour recevoir cette rencontre de la 7e journée de National 1.

Au fil des minutes…

L’échauffement des deux équipes sur la pelouse du terrain annexe ne représentait pas forcément un bon présage et il ne fallait que quelques secondes pour voir les craintes se justifier, avec l’apparition des premières mottes de terre, notamment du côté du rond central. Au fil des minutes, la dégradation de la pelouse était patente, altérant le jeu de part et d’autre : appuis mal assurés, passes ratées, rebond capricieux du ballon…

Pas forcément l’idéal pour proposer du beau jeu et assurer le spectacle devant les quelque 1 116 spectateurs présents pour ces retrouvailles à Fenouillère.

« Les joueurs m’ont dit que c’était très compliqué, voire dangereux. Les adversaires voulaient même arrêter le match… » confiait même Frédéric Reculeau à l’issue de la rencontre.

Les bénévoles rebouchent les trous

Durant toute la mi-temps, une équipe d’une douzaine de bénévoles s’est efforcée de boucher les trous. Rebelote au coup de sifflet final lorsque Frédéric Reculeau et Jacques Lucas, maire délégué de Saint-Martin-des-Champs, sont allés chacun de leur côté constater l’étendue des dégâts. Les dirigeants du club, exaspérés par les reports successifs ces dernières saisons dès que les fortes pluies s’abattaient sur Avranches, et mis en garde par la Fédération française de football, organisatrice du championnat, avaient fait le forcing cet hiver auprès de la municipalité (propriétaire des infrastructures) afin d’obtenir le remplacement de la pelouse, qui datait des années 1960. L’Agglomération avait ensuite rejoint le tour de table sur le tard afin de contribuer également au financement d’un équipement qui soit digne de ce nom pour un club évoluant à ce niveau, et qui pourrait, à l’avenir, aspirer à évoluer en Ligue 2.

Gazon maudit…

D’ici la réception de Béziers le vendredi 27 septembre, la pelouse va donc continuer de faire l’objet d’une attention particulière de la part des services techniques municipaux et de l’entreprise Sparfel, qui a procédé aux travaux, avant de bénéficier de trois semaines de répit avant la venue de Toulon le 18 octobre. D’ici la fin de l’année, ce sont au total cinq rencontres de championnat de N1 qui sont prévues à Fenouillère, qui n’en a, hélas, sans doute pas encore fini avec ses histoires de gazon maudit !

 

Votés le 13 mai en conseil municipal (soit quatre jours après le dernier match à domicile de la saison 2018-2019) les travaux n’ont pu commencer que durant la seconde quinzaine de juin. Déjà trop tard pour démarrer la saison à Avranches, occasionnant deux déplacements successifs à Granville pour les réceptions de Bastia-Borgo et de Boulogne-sur-Mer les 16 et 30 août.

Toulouse. Une nouvelle Marche pour le climat organisée par les jeunes de la Ville rose

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Plusieurs actions symboliques pour le climat  sont prévues à Toulouse, dimanche 27 janvier 2019.

Une grève pour le climat est prévue dans les rues de Toulouse, dimanche 20 septembre 2019. (©Facebook / Collectif Citoyen pour le Climat – Toulouse)

Le vendredi 20 septembre 2019, l’association Youth for Climate Toulouse en partenariat avec le collectif Citoyens pour le Climat Toulouse, organisent une nouvelle grève pour dénoncer les changements climatiques. Une marche est programmée dans les rues de la ville rose à partir de 14 heures, au départ de la place Arnaud Bernard

Différents points de rassemblements

Les organisateurs précisent :

Nous appelons tout le monde à nous rejoindre. Et pour qu’un maximum de personnes puissent nous accompagner, nous avons décidé plusieurs points de rassemblements :

  • 14h – Arnaud Bernard
  • 15h30 – François Verdier 
  • 16h – Grand Rond
  • 16h30 – Allées Jules Guesde
  • 17h – Palais de Justice
  • 19h30 – Jeanne d’Arc (fin de la marche)

Les objectifs ?

À travers ces mobilisations, les associations souhaitent faire réagir le gouvernement sur « l’augmentation de la température, la contribution de la France dans la déforestation de l’Amazonie, l’utilisation de pesticides et l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles ». Et d’appuyer :

Cette mobilisation se tient en vue du prochain sommet climat de l’ONU, à partir du 23 septembre 2019 à New York, auquel participera Greta Thunberg.

Les réseaux sociaux pour toucher la jeunesse de Toulouse

Facebook, Instagram ou Twitter… L’association Youth For Climate Toulouse est présente sur tous les réseaux sociaux. Un moyen de communiquer sur les événements, et de toucher une communauté de jeunes, de plus en plus impliqués. « J’ai l’impression que de plus en plus d’étudiants se mobilisent, beaucoup me disent qu’ils participeront à la grève du 20 septembre, et ça fait plaisir », ajoute l’association. Pour ce nouvel acte, c’est déjà 252 utilisateur de Facebook qui répondent présent pour le 20 septembre, et plus de 1 400 personnes intéressées.

Avec plus de 37 000 abonnés, le compte Instagram touche chaque jour de plus en plus de jeunes

Avec plus de 37 000 abonnés, le compte Instagram touche chaque jour de plus en plus de jeunes (©Instagram Youth for climate)

Une première grève qui a connu « une grande réussite »
Le 15 mars dernier
, pour la première grève organisée, environ 5 000 Toulousains étaient présents dans les rues : « C’était une grande réussite. On était très content, cette marche était un moyen de montrer qu’on est nombreux à vouloir changer le système », se réjouit Raphaël, membre de l’association Youth for Climate. 

Infos pratiques :
Grève Youth for Climate Toulouse
vendredi 20 septembre 2019 à 14h
Place Arnaud Bernard
Evénement sur Facebook: Grève Mondiale pour le Climat Toulouse #3

Manon Sanchez


Yvelines. Début des travaux pour la résidence Le Sully au Pecq

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Philippe Jung, directeur général de Demathieu Bard immobilier (à gauche) et Laurence Bernard, la maire du Pecq (à côté) ont déposé la première pierre de la résidence Le Sully

Philippe Jung, directeur général de Demathieu Bard immobilier (à gauche) et Laurence Bernard, la maire du Pecq (à côté) ont déposé la première pierre de la résidence Le Sully (©Margaux Bourgasser)

Après quatre ans de réflexion, la résidence Le Sully au Pecq (Yvelines) voit doucement le jour. Ce jeudi 5 septembre, élus, promoteurs et bailleurs sociaux ont déposé la première pierre de cette future construction.

Après la délocalisation de La Poste qui se situait au 36, rue de Paris, ce sont désormais deux grands immeubles qui vont la remplacer : un bâtiment de 22 logements en accession et un bâtiment indépendant de 15 logements locatifs aidés.

On est très content d’accueillir des familles dans un endroit neuf. Le social est l’ADN du Pecq. On aime accueillir cette mixité. J’aime quand ça bouge dans une ville. Je suis très heureuse de poser cette première pierre », se réjouit Laurence Bernard, la maire du Pecq.

Priorité à l’esthétique

En plus de ces habitations, des commerces seront installés au rez-de-chaussée ainsi qu’un parking souterrain pouvant accueillir 48 voitures.

« Nous sommes au démarrage de l’opération. La résidence Le Sully est une étape importante car elle est basée sur une relation de confiance entre la Ville du Pecq et notre société. Cette résidence est idéalement située dans la ville », indique Philippe Jung, directeur général de Demathieu Bard immobilier.

Cette future résidence se situe entre le vieux Pecq et la ville plus contemporaine, à côté de l’école primaire Claude-Erignac, dans le quartier Saint-Wandrille et à deux pas des bords de Seine.

« Nous avons porté une attention particulière à la sensibilité des riverains pour qu’ils appréhendent au mieux ce chantier. C’est un programme sur-mesure », ajoute Philippe Jung.

Des travaux qui sont particulièrement attendus par la maire du Pecq :

C’est un projet très ancien qui nous tenait vraiment à cœur. La ville a été très abîmée dans les années 70-80, c’est pour cela que nous sommes très attachés à l’esthétique du projet. Cette résidence est dans un environnement de très grande qualité. Les façades de l’immeuble d’à côté vont également être ravalées. »

Si dix logements sont encore à vendre :

Les travaux démarrent et la grue devrait arriver d’ici le mois de décembre. Les nouveaux habitants devraient prendre possession des lieux le premier trimestre de 2021 », a conclu le directeur général de Demathieu Bard immobilier.

Margaux Bourgasser

Vice-champion de France en sport adapté, David est un judoka heureux

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<I>Anne-Laure Prono, adjointe au sport, David Le Rouzic et Marie-Line Bellec-Arribard, présidente du club.</I>

Anne-Laure Prono, adjointe au sport, David Le Rouzic et Marie-Line Bellec-Arribard, présidente du club. (©La Gazette du Centre Morbihan)

Après avoir vu un documentaire, David Le Rouzic s’est dit qu’il se mettrait bien au judo. « Je me suis dit, pourquoi pas moi ? J’aimerais bien en pratiquer moi aussi. J’en ai parlé à mes parents qui se sont tout de suite intéressés à ma proposition ». C’est ainsi qu’il a intégré le club Dojo Grégam à Grand-Champ (Morbihan), il y a une dizaine d’années, en section de sport adapté. Cette année il obtenu le titre de vice-champion de France.

David a démarré avec la ceinture blanche et très vite, il obtient la jaune, l’orange, la verte puis la bleue. Il est en attente de la ceinture marron. « À chaque changement de ceinture, on acquiert de nouvelles techniques », explique le judoka.

Lire aussi : Morbihan : Benoit, travailleur en Esat à Pontivy, a trouvé un vrai travail !

Salarié à l’Esat

« Les ceintures symbolisent la progression de l’élève et sont délivrées par le professeur jusqu’à la ceinture marron. Ensuite, un examen officiel permet d’obtenir la prestigieuse ceinture noire. La remise des ceintures et des diplômes ont lieu à chaque fin de saison au sein du club. À l’occasion, nos judokas effectuent diverses démonstrations de techniques et de combats devant leurs parents », souligne Marie-Line Bellec-Arribard, présidente du club depuis deux ans.

Actuellement, le club compte cinq licenciés du sport adapté. David Le Rouzic, Aubry Vivien, Gaëtan Rohel et Christelle Gili qui résident en semaine, au foyer de vie Les Camélia à Grand-Champ. Quant à Steven Gallen, il est salarié à l’Esat. David rentre le week-end chez ses parents sur Ploërmel.

Lire aussi : Autiste Asperger, Léo surmonte son handicap et décroche un CDI dans la mairie de sa ville

« Un moyen de défoulement »

Si David a obtenu quasiment toutes ses ceintures, c’est qu’il écoute beaucoup le professeur, Gaëtan Tessier.

David est très assidu et appliqué. Ce sport est un moyen de défoulement, qui détend. Le but est de faire projeter l’adversaire au sol et de l’immobiliser ».

En novembre 2018, il est qualifié lors d’un interrégional à Caudebec Les Elbeuf en Haute Normandie, pour se présenter au championnat de France. Le championnat de France judo sports adaptés a eu lieu à Jurançon (64) en avril 2019.

Le titre de champion dans le viseur

Le dojo Gregam a présenté ses quatre judokas en sport adapté sélectionnés : Aubry Vivien, Gaëtan Rohel, Steven Gallen et David le Rouzic. David devient vice-champion de France dans sa catégorie (- de 66 kg).

C’est un excellent résultat pour une première année de compétition haut niveau pour David. Pas de podium pour les trois autres malgré tous leurs efforts.

« C’était la dernière compétition de la saison mais le travail va continuer pour eux pour déjà préparer l’avenir… », souligne Michel Spégagne.

David compte participer au championnat de France qui aura lieu en 2020 dans le but d’obtenir le titre de champion de France.

Contact : 02 97 66 30 45 ou dojogregam@gmail.com/Page Facebook : dojo gregam
Le club présente différentes catégories qui sont le Babydo, les benjamins à adultes. La section sport adaptée est encadrée par Nicolas Gouello le lundi à l’Espace 2 000 de 19 h à 20 h 15 et le vendredi par Michel Spégagne de 14 h à 15 h à l’Espace 2 000. 

Patrimoine : sept bénévoles redonnent vie aux forges de Cléguérec

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L’équipe de passionnés, qui redonnent vie aux forges de Cléguérec (Morbihan), entoure Gilles Lorans et Christine Teffo, adjointe.

L’équipe de passionnés, qui redonnent vie aux forges de Cléguérec (Morbihan), entoure Gilles Lorans et Christine Teffo, adjointe. (©Pontivy Journal )

La commune de Cléguérec, près de Pontivy (Morbihan) a compté jusqu’à huit forgerons. Depuis 1978, cette activité n’est plus. Sept bénévoles, passionnés, sortent les forges cléguérecoises de l’oubli depuis un an, depuis l’été 2018. Fin octobre 2019, la forge, remise en état de marche, sera ouverte au public.

Lire aussi : Première guerre mondiale. Après quatre ans de recherches, le livre sur Cléguérec est prêt !

La forge revit sous un hangar

Tous les lundis, sept passionnés remettent en état les outils des forgerons de Cléguérec. Leur travail, ils le font à l’abri des regards indiscrets sous un hangar, face à la médiathèque, en plein bourg.

Tout est là : la forge ; le soufflet pour attiser la forge ; un arbre de transmission fixé au mur et motorisé ; un énorme marteau-pilon trône au milieu de cet ensemble. Et aussi toutes sortes de pinces, des marteaux, des clous à gogo…

Tout est d’époque – on pense que ça date des années 1920-1930 – et tout fonctionne !

Gilles Lorans fait partie des sept passionnés qui donnent de leur temps pour faire revivre cette forge.

À la recherche des factures d’époque

La commune de Cléguérec a compté jusqu’à huit forgerons ; parmi eux, Joseph Jouanno, Joseph Le Botlan, Armand Le Botlan, Le Mouël-Jan et fils, Le Guellaut, Le Goff (du Cosquer), Péran… Leurs factures sont encadrées pour la plupart.

On recherche tous les documents anciens sur tous les forgerons, que ce soit des factures, des photos. C’est l’un de nos objectifs, en plus de tout remettre en marche.

Des documents à lui remettre ou à déposer en mairie. Ils seront restitués après avoir été scannés.

Lire aussi : Morbihan : la commune de Cléguérec sur France TV pour le centenaire de la Première Guerre mondiale

Des outils répertoriés en breton

La commune est partie prenante de cette aventure, les élus de Cléguérec ont le déclic quand une maison de bourg a été vidée avant sa démolition en 2017, comme le rapporte Christine Teffo, adjointe à la culture et au patrimoine.

Il y avait une forge, elle était restée intacte depuis dix ans. Nous l’avons remontée à l’identique dans ce hangar. Mais bien avant 2014, un inventaire avait été fait sur les forges : le nom des outils a même été traduit en breton ! Toutes les pièces avaient été photographiées. Mais que faire de tout ça ?

C’est ainsi que Gilles Lorans et ses acolytes commencent à sauver ce patrimoine local, à l’été 2018. Depuis le mois de janvier 2019, ils ne cessent de trier, nettoyer chaque objet (herse de bœuf, brouette, tampon d’un juge de paix…), chaque outil (enclume, rouleuse pour fabriquer les roues de charrettes, forets…).

Tout était réparable à l’époque, on ne jetait rien.

Un parchemin glissé dans la forge

Ces forgerons du XXIe siècle se donnent jusqu’à fin octobre 2019 pour tout remettre en état et inaugurer cette forge. « Cette forge sera ouverte ponctuellement, pour des visites », indiquent en chœur Christine Teffo et Gilles Lorans.

Et pour éviter que ce morceau de patrimoine retombe dans l’oubli, Gilles Lorans a fait couler dans le béton de la forge, un parchemin !

C’est un parchemin avec des bouchons en bois : toute l’histoire des forges à Cléguérec est inscrite dessus. C’est pour l’avenir, si dans deux ou trois siècles on la retrouve sans savoir ce que c’est…

Infos pratiques
Pour toutes remises de documents, contacter Gilles Lorans au 06 08 22 37 49, ou se rapprocher de la mairie de Cléguérec (Morbihan).

Sud Seine-et-Marne. Aux jardins familiaux de Moret, produire ses fruits et légumes

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Les jardins familiaux sont situés rue de Gros Bois, à côté du cimetière

Les jardins familiaux sont situés rue de Gros Bois, à côté du cimetière

Tout au long de l’année, les locataires des jardins familiaux de Moret cultivent leurs 29 parcelles, sans produits chimiques, sur des terrains municipaux, depuis plus de 20 ans.

Les jardins familiaux sont des parcelles de terrain mises à disposition des habitants par la municipalité de Moret. Elles peuvent être utilisées pour cultiver légumes, fruits ou fleurs.

Sur les 29 parcelles louées à l’année, il n’y a pas de lopin de terre vacant. Chacun cultive son jardin, et participe à des activités communes, comme la semaine dernière lors du remplacement de la toiture de la cabane utilisée pour le stockage des matériels.

« Vieillissant, le toit avait grand besoin d’être changé et nous remercions la mairie et les services techniques pour leur aide financière et leur logistique » indique le président de l’association des jardins familiaux, Julien Diologent.

Visite

Une journée porte ouverte est organisée lors des journées du patrimoine.

Le dimanche 22 septembre, les jardiniers présenteront leurs produits ( fleurs, légumes, fruits ) de 10 h à 19 h avec découverte du compostage de l’agroécologie et des ruches de l’apiculteur Lionel Passinge qui, chaque année depuis 2 ans, offre un pot de miel – produit sur place – à chaque adhérents.

Forges-les-Eaux : Agir en Bray est une alternative à l'insertion

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Jean-Paul Pilard président d'agir en Bray et Catherine Prudent.

Catherine Prudent la vice-présidente d’ Agir-en-Bray et Jean-Paul Pilard le directeur d’ Agir’recycl lors du forum des association à Forges-les-Eaux (©L’Eclaireur-La Dépêche)

Créée en 1988, l’association Agir en Bray  dont le siège est basé avenue des Sources à Forges-les-Eaux est spécialisée dans le domaine de l’insertion.

Lire aussi : Forges-les-Eaux. De Lève-toi et Marche à Agir en Bray : tout un symbole

Lire aussi : Forges-les-Eaux. La mobilité pour s’ouvrir les portes de l’emploi avec Agir en Bray

Elle compte 7 permanents qui gèrent 90 demandeurs d’emploi en quête de réinsertion. Le domaine d’action d’aide à la personne de la structure est vaste : bricolage, ménage, jardinage, manutention, l’aide au déménagement ou encore la garde d’enfants sont autant de services proposés aux particuliers, aux entreprises, aux associations ou aux mairies.  Catherine Prudent, vice-présidente d’Agir en Bray explique :

Il est à noter que ces services donnent droits à des réductions ou des crédits d’impôts de 50 % pour les particuliers.

Un nouveau service

Un nouveau service basé à Neufchâtel-en-Bray permet à 17 salariés en insertion de retrouver une véritable activité. Comme son nom l’indique Agir’recycl fonctionne comme une recyclerie.

Plutôt que de mettre leurs objets en déchetterie, les personnes nous les apportent. Ils sont remis en état par nos salariés avant d’être revendus à bas prix.

Lire aussi : La recyclerie de Neufchâtel-en-Bray rêve d’un déménagement dans l’ancienne concession Renault

Renseignements : 02 35 90 98 54 ou accueil@agirenbray.org

Un taureau de près d'une tonne s'échappe à Loudéac : la circulation perturbée

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Le taureau, visiblement mal luné, refusait de monter dans la bétaillère...

Le taureau, visiblement mal luné, refusait de monter dans la bétaillère…

Jolies scènes de corrida à Loudéac avec un taureau échappé, mardi 17 septembre route de La Chèze.

Son propriétaire a eu beau tout essayer, rien à faire, le taureau – un beau « bébé » de près d’une tonne ! – n’a jamais voulu monter dans la bétaillère.

Au bout de deux heures, et malgré l’aide d’un collègue au volant d’une camionnette d’ailleurs chargée et emboutie à plusieurs reprises par le bovin agacé, il a fallu se résoudre à faire appel aux services des pompiers spécialisés dans le secours animalier, venus de Rennes, pour qu’ils endorment la rétive bête.

Celle-ci serait bien restée brouter tranquille au champ… Mais c’eût été au risque qu’elle ne provoque des accidents sur le réseau routier, très dense à cet endroit.

Gendarmes, policiers municipaux et sapeurs-pompiers ont été mobilisés dès 13 h 30. Les rues de Bodin et de La Chèze ont été coupées jusqu’à 16 h.

A 15 h 30, la  gendarmerie a dû déclencher l’intervention des agents de la Diro pour qu’ils sécurisent la quatre voies toute proche : la circulation a été coupée le temps que le produit anesthésiant fasse son effet et que l’animal soit ramené au bercail.

Nucléaire : la centrale EDF de Flamanville bientôt à l'arrêt

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Le réacteur n° 1 de la centrale de Flamanville sera à l'arrêt à partir du mercredi 18 septembre 2019.

Le réacteur n° 1 de la centrale de Flamanville sera à l’arrêt à partir du mercredi 18 septembre 2019.

Les deux réacteurs de la centrale de Flamanville (Manche) seront à l’arrêt à partir du mercredi 18 septembre 2019.

Lors de contrôles réalisés récemment sur l’unité de production n°1 de la centrale de Flamanville, les équipes d’EDF et l’ASN, ont constaté des traces de corrosion sur certains supports de fixation de systèmes auxiliaires des deux diesels de secours, ne permettant pas de garantir leur parfaite tenue en cas de séisme.

Lire aussi : Nucléaire : selon EDF, la mise en service de l’EPR de Flamanville « ne peut être envisagée avant fin 2022 »

Dans ces conditions, la direction du site de Flamanville 1-2 a pris la décision de remplacer les supports de fixation concernés.

La durée des réparations n’est pas encore définie

L’unité de production n°1 sera donc mise à l’arrêt mercredi 18 septembre 2019, pour une durée qui sera définie en fonction de la nature précise des réparations à effectuer.

Dans le même temps, l’unité de production n°2 est également à l’arrêt dans le cadre de sa troisième visite décennale.

Rappelons que la centrale de Flamanville a été placée sous surveillance renforcée par l’Autorité de sûreté nucléaire, le mercredi 11 septembre 2019.

Lire aussi : La centrale de Flamanville placée sous surveillance renforcée par l’Autorité de sûreté nucléaire


Compteurs Linky : une soirée d'information organisée le 23 septembre près de Redon

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Plusieurs communes et habitants du Pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) s'opposent à l'installation de compteurs Linky.

Plusieurs communes et habitants du Pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) s’opposent à l’installation de compteurs Linky. (©actu.fr)

Le Collectif sans pesticides (CSP) invite le public à une soirée d’information sur les compteurs Linky, qui suscitent toujours autant de débats et de défiance, lundi 23 septembre 2019 à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique).

Cette soirée d’échanges sera animée par Daniel Volant, expert au CRIIREM (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), et Milie Redor, de l’association Next Up. Il exposeront les avantages mais aussi les risques liés à ces compteurs.

Lire aussi : À Guémené-Penfao, la préfecture de Loire-Atlantique autorise l’extension de la porcherie Saint-Yves

3 000 compteurs déployés d’ici 2020 dans le secteur

Dans le cadre de ses missions, le gestionnaire Enedis (ex-ERDF) est en charge du déploiement des compteurs communicants Linky en France depuis 2015. La fin de l’installation est prévue en 2021. En France, ce déploiement concerne 35 millions de foyers.

À Guémené-Penfao, 3 000 compteurs intelligents seront installés pour équiper l’ensemble des habitations. Le programme de déploiement s ‘échelonnera entre juillet 2020 et décembre 2020.

L’installation du compteur fait l’objet de controverses et de contestations de la part de nombreux particuliers, associations de consommateurs et communes, comme celle de Villepot ou de Treffieux.

Lire aussi : Arrêtés anti-pesticides en Loire-Atlantique : la FNSEA appelle les agriculteurs à refuser les boues des villes

Lundi 23 septembre 2019, à 19 h 45 à la salle annexe du Nord, place du Nord, à Guémené-Penfao. Participation libre. 

Insolite. Une remorque se couche sur la chaussée et paralyse le pont de Clichy

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Un camion s'est renversé sur le pont de Clichy (Hauts-de-Seine), mardi 17 septembre 2019.

Une remorque s’est renversée sur le pont de Clichy (Hauts-de-Seine), mardi 17 septembre 2019. (©Facebook / Info Trafic IDF)

L’image est insolite : une remorque, couchée sur le pont de Clichy (Hauts-de-Seine), depuis plusieurs heures. La scène est d’autant plus cocasse qu’un homme (le conducteur ?) est assis dessus. Comment s’est-il retrouvé dans cette fâcheuse posture ? 

En voulant éviter un cycliste

Tout s’est déroulé très tôt, au petit matin, mardi 17 septembre 2019. Alors qu’il était déjà très compliqué de circuler sur l’autoroute A86, un incident s’est déroulé vers 5h30 lorsqu’un camion, qui circulait en provenance de Clichy vers Gennevilliers.

Lire aussi : Grosse pagaille sur l’autoroute A86, le tunnel de La Courneuve fermé

En voulant éviter un cycliste au moment de s’engager sur le pont, le chauffeur a donné un coup de volant, venant percuter un autre camion qui arrivait dans le sens inverse. Une remorque s’est alors renversée et a paralysé la circulation jusqu’à la mi-journée, avant d’être déchargée et dégagée de la chaussée.

Flambée du pétrole : quel impact sur les prix des carburants à la pompe ?

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Les Gilets jaunes ont mis une pétition en ligne pour demander au gouvernement de geler la hausse des carburants.

Les Gilets jaunes ont mis une pétition en ligne pour demander au gouvernement de geler la hausse des carburants. (©Côté Quimper)

Plus 3 centimes par litre de fioul domestique pour la journée du samedi 14 septembre 2019. L‘impact de l’augmentation du prix du pétrole a été immédiat, après les attaques sur des installations pétrolières en Arabie Saoudite.

Des attaques qui ont entraîné une réduction de moitié de la production de l’un de ces principaux pays producteurs de pétrole brut, et provoqué samedi la plus forte hausse du cours du pétrole depuis la guerre du Golfe en 1991, comme le souligne Franceinfo.

« Une réduction de production énorme pour ce pays qui n’a jamais connu ça », assure à actu.fr Francis Duseux, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

Lire aussi : Pétrole : l’Arabie saoudite s’efforce de rétablir sa production temporairement réduite de moitié

4 à 5 centimes supplémentaires à la pompe

Alors que 22 millions de Français sont tributaires, chaque jour, de leur véhicule personnel, selon les données de l’Ufip, les prix à la pompe viennent eux aussi de connaître une petite envolée.

Mais si les inquiétudes sont réelles sur les conséquences diplomatiques de ces attaques, Francis Duseux se montre plutôt rassurant sur ce qui pourrait se faire sentir dans le porte-monnaie des Français.

On a déjà constaté une augmentation des prix à la pompe de 4 ou 5 centimes mais ça ne devrait pas aller au-delà. Nous allons donc retrouver les prix des mois de mai ou juin dernier. Cette augmentation est du domaine du courant.

« Un gel immédiat du prix des carburants »

De l’habituel qui ne passe pas très bien, cependant, du côté des Gilets jaunes. Le mouvement a mis en ligne une pétition, mardi 17 septembre, demandant au président de la République « un gel immédiat du prix des carburants ». 

« Le gel du prix de l’essence est une priorité. Nous rappelons que le mouvement des Gilets Jaunes fait suite à la hausse des prix du carburant de 2018. Nous ne devons surtout pas être les otages de cette flambée des prix. Notre mouvement des Gilets Jaunes n’est pas mort, la grogne existe toujours et très peu de réponses ont été apportées », annoncent les responsables du mouvement dans la pétition.

Il est vrai qu’Emmanuel Macron avait évoqué, dans les premières semaines du conflit avec les Gilets jaunes, que certaines taxes pourraient être réduites en cas d’augmentation trop importante des carburants.

Lire aussi : Gilets jaunes : Emmanuel Macron refuse de rétablir l’ISF, suppression totale de la hausse des taxes sur le carburant

En Haute-Garonne, le prix du litre de gazole varie de 1,399 euro à 1,6 euro au mercredi 1er août 2018.

Les prix à la pompe devraient connaître une hausse maîtrisée. (©Illustration/JB/Normandie-actu)

1 centime par litre pour les pétroliers

Or, Francis Duseux ne semble pas alarmiste, non plus, de ce côté-là. « Le baril de pétrole était monté jusqu’à 82 dollars, on en est loin aujourd’hui avec un baril entre 68 et 69 dollars. Et aucune crise d’approvisionnement n’est à craindre. D’abord parce que la plupart des pays ont leur propre stock qui correspond à plusieurs mois de consommation de leurs citoyens mais également parce que l’Arabie Saoudite a une réserve. Elle doit aussi remettre en état ses installations pétrolières dans les semaines qui viennent. »

Pour autant, le président de l’Union française des industries pétrolières ne remet pas en question la demande des Gilets jaunes qui s’adressent au gouvernement et non à l’industrie.

Sur un litre de carburant à 1,50 euro, on paye 1 euro de taxes. Le raffinage et la distribution ne reviennent qu’à 50 centimes et la marge des pétroliers est seulement d’1 centime par litre…

Plus 3 centimes par litre de fioul domestique pour la journée du 14 septembre 2019, l'impact de l'augmentation du prix du pétrole record pour cette journée a été immédiat. Les prix à la pompe devraient suivre. 

Plus 3 centimes par litre de fioul domestique pour la journée du 14 septembre 2019, l’impact de l’augmentation du prix du pétrole record pour cette journée a été immédiat. Les prix à la pompe devraient suivre.  (©Adobe Stock)

Hausse maîtrisée

Cette hausse du pétrole à la pompe devrait donc être maîtrisée. Notamment sous le contrôle de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), au cas où certains commerçants en profiteraient pour augmenter un peu plus les prix.

Autre raison qui fait plutôt pencher la balance vers une augmentation mesurée des prix : l’intérêt majeur de la grande distribution à maintenir ce produit d’appel très intéressant. 

Davantage de commandes de fioul domestique

Quant au fioul domestique, le site internet d’approvisionnement national, FioulReduc, tirait la sonnette d’alarme en ce début de semaine avec « 3 centimes de plus par litre en une journée ».

Les consommateurs ont alors réagi massivement en commandant dix fois plus que d’habitude pour une même journée de septembre.

« Je ne peux pas prévoir les fluctuations éventuelles de fioul », annonce Francis Duseux, « mais ce phénomène est plutôt connu à la rentrée de septembre. Les cuves sont vides et lorsque les premiers froids arrivent, tout le monde fait le plein en même temps, ce qui fait monter les prix. Mais l’augmentation ne sera peut-être pas plus importante. »

Pro B. Jhornan Zamora, le leader que tout Évreux attend

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Ici au milieu des jeunes du centre de formation, l'international vénézuélien Jhornan Zamora (en blanc) semble visiblement être heureux d'avoir posé ses valises à Évreux et de découvrir un championnat différent.

Ici au milieu des jeunes du centre de formation, l’international vénézuélien Jhornan Zamora (en blanc) semble visiblement être heureux d’avoir posé ses valises à Évreux et de découvrir un championnat différent. (©Eure-Infos / La Dépêche)

Avec un mauvais 0/4 en matches de présaison avant d’attaquer les matches officiels,  hier mardi 17 septembre (ALM – Quimper en Coupe de France), la présence de l’arrière vénézuélien Jhornan Zamora (1, 93 m, 30 ans) dans les rangs ébroïciens s’annonce comme un plus essentiel pour enfin lancer la saison des basketteurs locaux. Mais aussi pour rassurer des supporters plutôt frustrés depuis deux ans…

La recrue internationale de Fabrice Lefrançois n’a d’ailleurs pas voulu couper avec le basket, après une campagne forcément fatigante à la Coupe du Monde en Chine, et une élimination en seconde phase de poule face à l’Argentine, futur bourreau des Français en demi-finale,.

Jhornan Zamora est donc rentré fissa en Espagne, après un ultime revers sans conséquence, afin de récupérer sa famille en Galice et de venir s’installer à Évreux.

Périple

« Juste après notre dernier match face à la Russie, j’ai pris un avion de nuit pour me rendre d’abord à Pékin, puis à Moscou avant de prendre un autre avion pour Barcelone, prendre ma femme et ma petite fille de 6 ans et un autre avion pour Paris. Bref, j’ai passé trois jours dans les aéroports, mais maintenant, je suis arrivé et presque reposé. »

Celui qui n’a connu, depuis ses débuts en 2004, que des clubs hispaniques (Espagne, Colombie, Venezuela, Chili) affirme avoir clairement voulu franchir un nouveau palier dans sa carrière en acceptant de franchir la frontière.

« J’avais envie de connaître un championnat plus relevé qu’en Espagne (N.D.L.R. : il jouait en Liga LEB Oro, la 2e division espagnole, avec Ourense, 6e du dernier exercice). On m’a conseillé la France en me disant que la Pro B était d’un très bon niveau. J’ai eu cette opportunité avec Évreux. J’ai accepté. Avec, comme but premier, de pousser l’équipe jusqu’en play-offs. »

Le dimanche 15 septembre, l’international vénézuélien a effectué ses premiers pas avec sa nouvelle formation, en participant à son premier entraînement collectif.

Lire aussi : Basket Pro B. L’ALM Évreux sait désormais ce qui l’attend

« Je suis prêt à jouer dès à présent, affirmait-il sans retenue. Je jouerai là où le coach aura besoin de moi, à l’aile ou à l’arrière. Pas de problème, je suis en forme. »

Un esprit créatif

Recruté par Fabrice Lefrançois pour son goût du pick-and-roll mais aussi pour son côté meneur d’hommes, Jhornan Zamora devrait pouvoir jouer le même rôle que Damien Bouquet lors des deux dernières saisons. Et tenter de trouver une belle complicité avec Fabien Paschal et les relais intérieurs.

Après une belle campagne mondiale en Chine avec le Venezuela, Zamora se dit prêt à enchaîner avec Évreux pour les différents matches de Coupe.

Après une belle campagne mondiale en Chine avec le Venezuela, Zamora se dit prêt à enchaîner avec Évreux pour les différents matches de Coupe. (©Eure-Infos / La Dépêche)

« En Chine durant la Coupe du Monde, je n’ai pas pu vraiment jouer mon jeu, car on n’avait pas de grands gabarits. J’étais davantage shooteur. Mais j’aime attaquer le cercle et être un élément créatif. »

Visiblement aussi heureux d’être arrivé en France que de la belle campagne de son équipe nationale en Asie, Zamora veut désormais trouver sa place dans le groupe et vivre une belle saison sportive.

« Il y a une histoire ici et je suis content de pouvoir y participer désormais. »

Une série de travaux sur des ronds-points à Dieppe

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Une série de travaux ont lieu sur des giratoires à Dieppe et ses alentours.

Une série de travaux ont lieu sur des giratoires à Dieppe et ses alentours. (©Camille Larher)

Depuis le début de semaine, une série de travaux a débuté à Dieppe (Seine-Maritime) : plusieurs giratoires sont concernés comme à Eurochannel, près d’Intermarché ou encore le rond-point du Val Gosset. Le Département explique : 

Dans le cadre du programme 2019 d’entretien des revêtements de surface des chaussées des routes départementales, ainsi que des dégradations engendrées par les manifestations des Gilets jaunes, plusieurs chantiers ont démarré en fin de semaine dernière et vont se poursuivre les prochains jours. Ces travaux concernent des mises en œuvre d’enrobés réalisées par l’entreprise Eurovia.

Concrètement, quels sont les sites concernés et combien de temps vont durer les travaux ? Selon le Département, ces derniers ne devraient avoir lieu que la nuit pour éviter les désagréments.

Lire aussi : Une grande roue en cours d’installation sur le quai Henri-IV à Dieppe

Le calendrier

Le giratoire Eurochannel sur la RD485 / RD920 : suite aux dégradations lors des manifestations des gilets jaunes, un rabotage de la chaussée a été effectué dans la nuit du lundi 16 au 17 septembre 2019. Les enrobés seront coulés cette nuit, du mardi 17 au 18 septembre 2019. La route sera donc barrée. Le coût total est de 120 000 €.

Le giratoire dit « Intermarché », sur la RD154e / RD927 : même type de travaux que le précédent, soit rabotage et enrobage de la chaussée. Son accès sera interdit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre 2019. La somme déboursée avoisine les 110 000 €.

Giratoire du Val Gosset, sur la RD915 / RD54 : travaux de rabotage et d’enrobage dans la nuit du lundi 13 au mardi 24 septembre 2019. La route départementale 915 restera ouverte à la circulation tandis que la RD54 sera interdite d’accès. L’enrobée sera posé dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 septembre 2019. Le coût est de 110 000 €.

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