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Châteaugiron : il écrit un livre de recettes avec des plantes sauvages comestibles

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Gildas Guéné est chef cuisinier à l'Auberge du Cheval Blanc

Gildas Guéné est chef cuisinier à l’Auberge du Cheval Blanc

Gildas Guéné, chef cuisinier à l’Auberge du Cheval Blanc, à Châteaugiron, depuis 19 ans, vient de sortir son premier livre intitulé Cueillette et recettes de 15 plantes sauvages comestibles.

Il initie à la cueillette et à la cuisine de ces plantes sauvages comestibles à cueillir autour de chez nous, en Bretagne ou ailleurs (le pissenlit, l’ortie, la consoude, la berce, la reine des prés, la renouée poivre d’eau…),

Où les trouver ? Comment les reconnaître ? Quelle précaution prendre ? Gildas Guéné donne des conseils pratiques tout au long de l’ouvrage.

Lire aussi : Près de Vitré : avec La Fourchette bleue, une nouvelle façon de faire ses courses et de cuisiner

Riches en protéines et vitamines

Toutes les plantes sélectionnées et les plantes en général datent de l’aube de l’humanité, puisqu’à l’origine, l’homme préhistorique était un cueilleur chasseur. Et elles sont toujours là. Je parle donc de la réintroduction des plantes sauvages dans l’alimentation. On le faisait naturellement avant. Elles sont comestibles, riches en protéines végétales, vitamines et minéraux. »

L’ouvrage propose pour chaque plante une fiche cueillette avec descriptif, une photo et une fiche recette facile à élaborer : velouté de berce, pesto de plantain, poires pochées aux épices, œufs au lait parfumés aux primevères, gnocchis au champignon virtuel ou encore le pain végétal aux herbes.

Les photos sont faites par Clotilde Audroing-Philippe, de Rennes.

C’est un ouvrage utile pour les amoureux de la nature et de saveurs naturelles, bonnes pour la santé. Toutes les recettes ont été testées. Elles sont simples, rapides à faire (moins de 30 minutes), demandant peu d’ingrédients et sans gluten. »

Séances de dédicaces samedi 14 septembre

Gildas Guéné dédicacera son ouvrage samedi 14 septembre, de 10 h à 12 h, à la médiathèque Phileas Fogg de Saint-Aubin-du-Pavail, et de 14 h 30 à 17 h 30 à la libraire Aux Vieux Livres.

Avec dégustation de l’ortie choc (gâteau au chocolat aux orties) et du pétillant pomme gingembre et lierre terrestre.

Son deuxième livre, prévu en 2020, évoquera l’alimentation pendant la guerre 39-45.

Infos pratiques
Renseignements : www.dusolaupiano.com.


Ecologie : votez pour définir le budget régional du Plan Climat

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Le vote aura lieu en février 2020 : à vos idées !

Le vote aura lieu en février 2020 : à vos idées ! (©DR)

Pour la présidente de Région Carole Delga, l’objectif est clair : faire de l’Occitanie la 1ère Région à énergie positive d’Europe d’ici 2050. La collectivité s’est donc engagée, à travers ses différentes politiques, pour accompagner la transition écologique et énergétique. Et afin d’impliquer les citoyens dans cette dynamique, elle met en œuvre un nouveau budget participatif « Ma solution pour le climat » qui permettra à tous les citoyens d’Occitanie de proposer un projet qui leur tient à cœur. Explications.

 

Idées citoyennes

Repenser l’alimentation, organiser des collectes participatives de déchets, créer des jardins partagés ? Toutes ces idées et bien d’autres encore sont les bienvenues pour contribuer à faire de la Région Occitanie « LA » Région qui agit pour le climat.

Vote en février prochain

Depuis le 13 septembre et jusqu’au 15 novembre prochain, chaque citoyen peut se rendre sur le site participatif laregioncitoyenne.fr et déposer son idée. Les solutions proposées seront ensuite soumises aux votes des citoyens à partir du mois de février 2020. Doté de 2M€ pour l’année 2019, le budget participatif « Ma solution pour le climat » sera reconduit chaque année pendant 3 ans, mobilisant ainsi au total une enveloppe de 6 M€.

Ouvert à tous les citoyens d’Occitanie, et en particulier aux jeunes, ce budget participatif offre l’opportunité à chacun de s’exprimer, et à n’importe quelle structure, qu’elle soit associative, ou bien d’enseignement supérieur ou scolaire notamment, de se saisir de ce sujet d’intérêt général.

« L’affaire de tous »

« Le climat est l’affaire de tous, jeunes, lycéens, étudiants, parents… C’est pourquoi j’ai souhaité avec le lancement de ce budget participatif leur donner la parole et l’assurance que les moyens seront là pour la réalisation de leurs projets. A travers cette initiative, je souhaite également m’adresser aux jeunes qui, parfois bien mieux que leurs ainés, ont pris conscience des menaces que le changement climatique fait peser sur nous. Je crois en cette jeunesse et en sa capacité de faire émerger des solutions nouvelles, innovantes, pertinentes, qui pourront nourrir la politique que nous menons pour assurer à notre territoire une transition énergétique pérenne » a déclaré Carole Delga à l’occasion du lancement du budget.

 

Rendez-vous sur le site participatif  

Après Greta Thunberg, Lilly, une Thaïlandaise de 12 ans en guerre contre le plastique

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Lilly, 12 ans, ramasse des déchets lors d’une session de nettoyage en Thaïlande, le 25 août 2019. (©AFP/Mladen ANTONOV)

« Je suis une enfant en guerre ». Lilly, 12 ans, sèche l’école, grimpe sur son paddle et pagaye au milieu d’un canal de Bangkok embouteillé de détritus qu’elle ramasse avec précaution. Son combat : le plastique en Thaïlande, sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans.

En juin, l’adolescente américano-thaïe a remporté une première victoire : aider à convaincre un grand distributeur à Bangkok, Central, de ne plus délivrer de sacs à usage unique dans ses supermarchés une fois par semaine.

Lire aussi : Un bouton et du plastique dans l’estomac d’un poisson : ce pêcheur dénonce la pollution de l’océan

Dans les pas de Greta Thunberg

Dans la foulée, d’autres groupes de distribution implantés en Thaïlande, dont l’opérateur de la chaîne japonaise 7-Eleven omniprésente dans le royaume, se sont engagés début septembre à cesser d’en donner à partir de janvier 2020.

« Ça va dans la bonne direction », sourit Lilly, en enfonçant sa pagaie pour s’approcher d’un sac rempli de canettes rouillées et de bouteilles éventrées.

Au début, je me trouvais trop jeune pour militer, mais Greta (Thunberg) m’a donné confiance. Quand les adultes ne font rien, c’est à nous les enfants d’agir.

Ralyn Satidtanasarn, dit Lilly, ne sera pas à New York au côté de la jeune Suédoise égérie de la lutte contre le réchauffement climatique, pour le défilé organisé le 20 septembre quelques jours avant la conférence de l’ONU sur le climat. Elle manifestera à Bangkok. « Ma place est ici. La lutte doit se faire aussi en Asie du Sud-Est », estime-t-elle.

Lire aussi : A New York, Greta Thunberg appelle à « cesser de détruire la nature »

Lilly en pleine collecte de déchets par une ONG en Thaïlande, le 25 août 2019.

Lilly en pleine collecte de déchets par une ONG en Thaïlande, le 25 août 2019. (©AFP/Mladen ANTONOV)

La Thaïlande, gros contributeur à pollution des océans

Récemment, plusieurs pays de la région – la Thaïlande, le Cambodge, les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie – sont montés au créneau, refusant d’être « la poubelle » de l’Occident, et ont renvoyé des conteneurs entiers de déchets plastiques directement à l’envoyeur.

Mais ils continuent d’en générer des quantités astronomiques sur leur territoire.

En Thaïlande, le sac plastique est omniprésent pour emballer les centaines de milliers de repas servis dans les cantines de rue, les boissons apportées au travail… Un Thaïlandais en utilise en moyenne huit par jour, soit près de 3000 par an, d’après les données du gouvernement, 12 fois plus que dans l’Union européenne.

Et la Thaïlande est le 6e plus gros contributeur à pollution des océans, selon l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace.

Lire aussi : Le Trashtag Challenge, le défi utile de Younes pour nettoyer la planète

Sit-in

La récente mort d’un bébé dugong – une espèce menacée de mammifère marin – qui avait ingurgité trop de résidus plastiques a enflammé les réseaux sociaux.

Les autorités thaïlandaises ont alors de nouveau évoqué une fin du sac à usage unique d’ici 2022, conformément à une feuille de route ambitieuse élaborée en début d’année.

Mais certains doutent de son efficacité. « Aucun mécanisme juridiquement contraignant n’est prévu et sensibiliser le public ne sera pas suffisant », met en garde Tara Buakamsri, directeur local de Greenpeace.

Lire aussi : Une baleine retrouvée morte avec 40 kg de plastique dans le ventre aux Philippines

Dans la lignée du mouvement initié par Greta Thunberg, Lilly a d’abord fait des sit-in devant le siège du gouvernement. Elle a aussi sollicité un rendez-vous avec le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha. Sans succès.

Je me suis dit que si le gouvernement ne m’écoutait pas, il fallait parler directement à ceux qui distribuaient les sacs plastiques pour les convaincre d’arrêter.

La jeune fille peut compter sur le soutien de sa mère qui aide à écrire ses discours devant des responsables de l’ONU, d’ambassades…

« Au début, j’ai cru à une lubie d’enfant. Mais elle s’est accrochée », raconte la maman, Sasie, elle-même ex-militante écologiste. « Sa force est d’être une petite fille sans intérêt privé à défendre. »

Lilly et des militants écologistes de l'association Trash Hero collectent des déchets en Thaïlande le 25 août 2019.

Lilly et des militants écologistes de l’association Trash Hero collectent des déchets en Thaïlande le 25 août 2019. (©AFP/Mladen ANTONOV)

Lire aussi : Cotons-tiges, pailles, touillettes : ces produits en plastique interdits en 2021

« Lobbies ultra-puissants »

Lilly a commencé à militer à l’âge de huit ans après des vacances sur une plage du royaume « couverte de plastiques ».

Depuis, même si parfois elle a « envie de s’arrêter pour aller jouer », elle participe aux sessions de nettoyage organisées par l’association Trash Hero (Les héros des ordures). La dernière en date a eu lieu au coeur de Bang Krachao, un quartier connu comme « le poumon vert de Bangkok », jonché par endroits d’une multitude de pailles, de bouteilles et d’emballages rejetés par le fleuve Chao Praya.

Beaucoup croient en la force de conviction de cette toute jeune adolescente.

« Il est très difficile d’ignorer un enfant lorsqu’il demande pourquoi nous détruisons la planète sur laquelle il doit vivre », souligne Kakuko Nagatani-Yoshida, du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Mais, en Thaïlande, « les lobbies sont puissants et cela rend tout changement difficile », tempère Nattapong Nithiuthai, un militant écologiste qui a monté une entreprise de recyclage de tongs échouées sur les plages pour les transformer en sandales flip-flops design.

Obstacle majeur, la pétrochimie, dont l’un des principaux débouchés est le plastique et qui représente 5% du PIB thaïlandais et des dizaines de milliers d’emplois.

Lire aussi : Changement climatique aux conséquences « inévitables » : le monde doit s’adapter

Source : © 2019 AFP

Yvelines. Le bio s’invite dans les cantines de Saint-Germain-en-Laye

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Les élèves de l’école Giraut-Teulon ont fait leur rentrée des classes

Les élèves de l’école Giraut-Teulon ont fait leur rentrée des classes (©J.Paray, ville de Saint-Germain-en-Laye)

Avec plus de 20 000 élèves pour 45 979 habitants, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) consacre près de 10 % de son budget à ses écoles. Pour cette nouvelle rentrée scolaire 2019-2020, la Ville a souhaité changer le contenu des assiettes à la cantine !

Désormais les enfants mangeront près de 50 % de produits issus de l’agriculture biologique ou éco-responsable et des viandes labellisées. Les cantines privilégieront les circuits courts et la production de desserts maison.

Devancer la loi Egalim

Dans un objectif de maintien de la qualité nutritionnelle, la Ville instaure également, cette année, dans les menus de la restauration scolaire, un repas végétarien hebdomadaire.

Ainsi, le poisson ou la viande seront remplacés par d’autres sources de protéines animales comme des œufs ou des protéines végétales comme du soja ou des légumineuses.

« Nous voulions devancer la loi Egalim, applicable pour la rentrée 2022 et mettre la qualité nutritionnelle au premier plan », précise la Ville.

Autre nouveauté de cette rentrée scolaire, la mise en place d’un goûter pour les élèves des écoles élémentaires fréquentant les études surveillées.

Fermeture d’une classe

Hormis ce changement de repas, la Ville a également investi dans plusieurs travaux, que ce soit la réfection des sols, des peintures, des sanitaires, la mise en conformité d’un ascenseur, la rénovation d’une porte cochère ou encore le remplacement de tableaux numériques interactifs par des vidéo-projecteurs interactifs.

Cet été, nous avons réalisé une soixantaine de chantiers de remise en état dans les écoles pour garantir le confort et la sécurité des élèves », indique la Ville.

Au vu des différentes évolutions des effectifs dans les écoles estimées au 27 août à 4 050 élèves, et après l’ouverture en 2018 de deux classes au groupe scolaire Marie-Curie en maternelle et en élémentaire,

l’Inspection académique a pris la décision de fermer une classe à l’école élémentaire Bonnenfant », ajoute la Ville.

Cette rentrée 2019 est également marquée par un renouvellement des directions des écoles. Parmi les 21 directeurs, quatre viennent de prendre leurs fonctions dans les écoles maternelles Giraud-Teulon et Marcel-Aymé et élémentaires Jean-Moulin et Les Sources.

Trois accueils de loisirs supplémentaires

Après l’ouverture au cours de l’année scolaire 2018-2019 de trois accueils de loisirs supplémentaires dont deux au groupe scolaire Marie-Curie et un à l’école maternelle Giraud-Teulon, la Ville élargit les horaires d’ouverture des structures.

Ils passent de 7 h 45 à 19 h contre 8 h à 18 h les années précédentes et cela sans surcoût pour les familles. Le service de ramassage en bus est quant à lui supprimé excepté pour l’accueil de loisirs La Forestine.

Margaux Bourgasser

Seine-et-Marne. A Saint-Fargeau-Ponthierry, des logements pour faciliter l'inclusion d'autistes

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Grâce à un dispositif inédit, l'association ApartTed qui accompagne des personnes autistes va bénéficier de logements pour faciliter l'intégration

Grâce à un dispositif inédit, l’association ApartTed qui accompagne des personnes autistes va bénéficier de logements pour faciliter l’intégration (©La Rep 77/JVC)

L’association ApartTed et la Ville de Saint-Fargeau-Ponthierry vont tester un dispositif inédit : plusieurs logements d’une résidence intergénérationnelle en construction vont être dédiés à l’accueil de personnes atteintes d’autisme, afin de faciliter leur inclusion. 

C’est un dispositif inédit dans le secteur qui va être testé à Saint-Fargeau-Ponthierry. Grâce à un partenariat passé avec la Ville, la préfecture et un bailleur, l’association ApartTed va proposer des logements pour des personnes atteintes de troubles autistiques, intégrés au sein d’un projet immobilier en cours de réalisation. 

Immersion dans le réel

Au 6/8 avenue Albert-Beaufils, un projet de création de résidence intergénérationnelle est en cours de construction. Au total, quelque 80 logements seront proposés dans cet ensemble situé à deux pas de la gare. Parmi ces logements, un quota sera réservé à l’association afin d’y installer des personnes atteintes de TSA (troubles du spectre de l’autisme).

« Les personnes atteintes de ces troubles ont des allocations qui ne suffisent pas pour payer un loyer, souligne Fatma Amzil, la présidente de l’association ApartTed (A part le trouble envahissant du développement) qui propose un accompagnement aux familles. Ici, les personnes vont pouvoir évoluer en plein coeur de ville et intégrer un logement de droit commun. »

Sur place, les locataires bénéficieront d’un logement privatisé, mais aussi d’une salle d’activité et d’un espace commun qui permettra aussi des prises de repas en commun. « L’aspect novateur vient du fait que ce n’est pas un immeuble dédié à des personnes autistes, souligne Fatma Azil. Ils pourront échanger avec les habitants, partager du temps ensemble, c’est une immersion dans le réel. »

Parcours de logement

Si le nombre de logements dédié à l’association n’est pas encore fixé, les personnes qui y seront installées passeront d’abord par un parcours de logement. « C’est un accompagnement, poursuit Fatma Azil. L’association dispose d’un logement pédagogique qui permet une période d’apprentissage et d’adaptation. Une confrontation à la réalité avant l’autonomie. »

Cette expérimentation qui va être testée sur cinq ans s’accompagne d’autres services que le logement. « Le dispositif est aussi rendu possible car un service de gardiennage continu sera proposé dans la future résidence », explique-t-elle. À l’instar des autres locataires, ils payeront un loyer, tout en bénéficiant d’aide comme les APL (Allocations personnalisées pour le logement).

Autonomie

L’association ApartTed, basée à Vaux-le-Pénil, propose un accompagnement pour les familles de personnes atteintes de troubles autistiques. Outre le logement qui correspond à la fin du parcours d’intégration, la structure accompagne aussi des parents pour le diagnostic, l’aide pour la scolarité et l’aide à domicile.

Les premières personnes devraient intégrer cette résidence unique en son genre début 2020. Et Fatma Azil de conclure : « Avec un accompagnement adapté, il y a toujours des résultats. »

Renseignements – ApartTed propose des permanences à la Maison de services au public, en mairie de Saint-Fargeau-Ponthierry : mardi (14h/18h30), jeudi et vendredi (8h30/12h30 et 13h30. Plus d’informations : 01 60 65 20 20

Centre-Bretagne : des formations au Greta de Pontivy pour les métiers en tension

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Le Greta de Pontivy (Morbihan) dispense de nouvelles formations sur les métiers en tension en Centre-Bretagne. Des sessions sont délocalisées à Josselin et Loudéac (Côtes-d'Armor).

Le Greta de Pontivy (Morbihan) dispense de nouvelles formations sur les métiers en tension en Centre-Bretagne. Des sessions sont délocalisées à Josselin et Loudéac (Côtes-d’Armor). (©Photo d’illustration Adobe Stock)

Maçon, maçonne ; technicien ou technicienne en maintenance industrielle ; aide à la personne… Le Greta de Pontivy (Morbihan), centre de formations pour adultes, a été retenu pour la Région Bretagne pour dispenser des formations sur les métiers en tension, dans le cadre du dispositif Qualif’ Emploi. Des sessions sont délocalisées à Josselin et à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor voisines.

Lire aussi : Dans le Morbihan, des métiers en tension sur le bassin d’emploi de Pontivy

Des formations certifiantes financées par la Région Bretagne

« Ce sont de vraies opportunités d’avoir des projets de vie, de mener des projets professionnels. » Sophie Gaborieau est l’une des nouvelles conseillères en formation continue du Greta Bretagne-sud à l’agence de Pontivy : elle intervient avec ses collègues sur le nouveau dispositif Qualif’ Emploi, lancé par la Région Bretagne.

Le Centre-Bretagne est concerné par ce dispositif, c’est-à-dire un territoire allant de Loudéac à Pontivy, en passant Josselin et Locminé. C’est une formation qui s’adresse aux personnes éloignées de l’emploi et qui se concentre sur les métiers en tension. Il y a beaucoup de besoins en emplois qualifiés en Centre-Bretagne, dans certains secteurs. C’est une formation avec de l’employabilité, elle débouche sur des emplois.

Avec Qualif’ Emploi, il est possible de passer des diplômes de l’Éducation nationale comme les CAP, les Titres professionnels (TP), etc. Ces formations durent entre 4 et 12 mois, et sont financées par la Région Bretagne.

À fond sur le bâtiment !

Une grosse partie de Qualif’ Emploi est axée sur le bâtiment. Comme le CAP électricien, dont les cours se déroulent au lycée Ampère à Josselin à partir du 14 octobre 2019 et pour lequel il reste des places. « Les sessions de formations se déroulent en petits groupes d’une dizaine de personnes. Il y a des stages en entreprises aussi. Et les stages sont une porte d’entrée pour les embauches », indique Sophie Gaborieau.

Autre formation, le CAP Monteur en installations sanitaires (plombier-chauffagiste), qui démarre mardi 24 septembre au lycée du Blavet à Pontivy. « Nous avons encore quelques places, cela peut-être aussi un complément de formations pour un professionnel, un salarié… »

Le CAP Charpentier bois démarre le 4 octobre, avec possibilité de spécialisation Ossature bois. Également au programme, le CAP Maçon, qui se fera à Pontivy, en intégration avec les lycéens du Blavet courant octobre 2019. « Maçon, c’est une formation qui n’attire pas, alors que c’est un métier qui recrute avec des salaires assez conséquents », commente Sophie Gaborieau.

Lire aussi : Morbihan : à Pontivy, des cours de français et des stages en entreprise pour les étrangers

De la maintenance industrielle

Les cours pour le Titre professionnel Technicien en maintenance industrielle se tiendront à Loudéac, au lycée Fulgence-Bienvenüe, à partir de novembre.

C’est un métier en évolution qui demande une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée. Mais c’est un métier en tension (beaucoup de personnes préfèrent passer par l’intérim) et qui a un problème d’image. Avoir une appétence pour la mécanique peut être une bonne porte d’entrée sur cette formation. Il existe plein de perspectives sur ce métier. Mais il y a un déficit de recrutement qui s’accentue d’année en année, alors qu’il y a des emplois à la clef.

Pour le TP Technicien en maintenance industrielle, pas moins de quatre réunions d’information sont organisées : jeudi 19 septembre, jeudi 3, jeudi 17 et jeudi 24 octobre, de 9 h à 12 h (suivies des tests de positionnement de 13 h à 17 h).

Des réunions d’infos ouvertes à tous et sans engagement

Chaque formation bénéficie d’informations collectives, « que les gens viennent à ces réunions, cela n’engage à rien. S’ils ne peuvent pas se déplacer ce jour-là, on peut les recevoir à part. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte du Greta quand on a des questions ».

Autre TP proposé, celui d’employé administratif et d’accueil. Formation pour laquelle il reste des places. Première réunion d’information à Pontivy lundi 23 septembre.

Sophie Gaborieau et Nathalie Lacour-Marzin, nouvelles conseillères en formation continue du Greta Bretagne-sud, entourent Hervé Baert, nouveau proviseur du lycée du Blavet de Pontivy et nouveau responsable de l’agence Greta de Pontivy (Morbihan).

Sophie Gaborieau et Nathalie Lacour-Marzin, nouvelles conseillères en formation continue du Greta Bretagne-sud, entourent Hervé Baert, nouveau proviseur du lycée du Blavet de Pontivy et nouveau responsable de l’agence Greta de Pontivy (Morbihan). (©Pontivy Journal )

De l’aide à la personne

Autre domaine en demande de main-d’œuvre : l’aide à la personne, deux formations sont encadrées par Nathalie Lacour-Marzin, nouvelle conseillère en formation continue.

Nous avons des places disponibles sur deux certifications : le certificat d’agent d’accompagnement auprès des personnes âgées et personnes dépendantes vivant à domicile (AAPAPD) et le Titre professionnel Assistant de vie aux familles (ADVF). Selon l’expérience, on peut adapter le parcours. Cela peut être aussi une reconversion

Pour l’AAPAPD, les sessions commencent début octobre au lycée du Blavet à Pontivy et début mars 2020 au lycée Ampère à Josselin. La dernière réunion d’information se déroule lundi 30 septembre, au lycée du Blavet de Pontivy, de 9 h 30 à 12 h.

Pour l’ADVF, les cours seront dispensés également à Pontivy et Josselin.

Pour les hommes et les femmes

L’ensemble de ces formations sont aussi bien ouvertes aux hommes qu’aux femmes. « Ce sont des qualifications qui aboutissent à l’emploi, rappelle Hélène Cardiet, en charge de la communication au Greta Bretagne-sud. Ce sont des opportunités à saisir ».

Nous, le Greta, assurons une mission de services publics, c’est un gage de qualité. On répond à un cahier des charges précis et nous avons une obligation de qualité dans les formations, dans l’insertion par exemple.

Infos pratiques
Renseignements sur les formations, les réunions d’information et les autres dispositifs de formation auprès du Greta Bretagne-sud, agence de Pontivy au 02 97 25 37 17 ; par mail à greta.agpontivy@ac-rennes.fr ; adresse : 43 rue Charles-Gounod à Pontivy (Morbihan). Site : greta-bretagne.ac-rennes.fr. Facebook : Greta Bretagne-sud.

Val-d'Oise. Basket en images, N2 : Cergy-Pontoise 64 - Gravenchon 78

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La dynamique défense de Mamadou Sy, arrivé de Tarbes-Lourdes (N1) durant l'été, n'a malheureusement pas permis aux Spartiates de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) d'empêcher le retour fracassant des joueurs normands dirigés par Bruno Souares, alors qu'ils menaient de 15 points dans le 2 quart-temps.

La dynamique défense de Mamadou Sy, arrivé de Tarbes-Lourdes (N1) durant l’été, n’a malheureusement pas permis aux Spartiates de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) d’empêcher le retour fracassant des joueurs normands dirigés par Bruno Suares, alors qu’ils menaient de 15 points dans le 2 quart-temps. (©Jo.C. / La Gazette du Val-d’Oise / Actu.fr)

Battus (73-77) en ouverture du Championnat de Nationale 2 sur le parquet des voisins du Poissy basket association (Yvelines), les Spartiates du Cergy-Pontoise basket-ball (CPBB, Val-d’Oise) ont essuyé un nouveau revers à domicile, samedi 14 septembre 2019, face au club sportif de Gravenchon (Seine-Maritime), devant environ 200 spectateurs.

Dur dur d’aller Oobouh

Malgré un début de rencontre tonitruant, emmené par l’intensité physique de Benjamin Oobouh-Fegue, qui arrive tout droit du Paris Basketball (Pro B), les hommes de Nicolas Meistelman, qui a, quant à lui, remplacé Steed Tchicambou, ont calé dès 2e quart-temps.

Alors qu’ils menaient de 15 points, les Spartiates se sont vu rattraper progressivement par des Normands survoltés, dirigés par le technicien Bruno Suares.

La dynamique défense de Mamadou Sy, arrivé de Tarbes-Lourdes (N1) durant l’été, n’a malheureusement pas permis aux Spartiates de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) d’empêcher le retour fracassant Gravenchonnais. Score final : 64 -78.

Régler et rebondir

Deux journées, deux défaites. Mais ce début de saison compliqué ne suffira pas à décourager le staff du club cergypontain présidé par Amara Sy, présent en tribune ce soir-là. Des Spartiates qui souhaitent « rester unis et continuer à travailler », avant de donner rendez-vous à ses supporters pour son prochain à domicile, au complexe sportif des Maradas, samedi 5 octobre 2019, à 20h, face à Calais (Pas-de-Calais), 5e de la poule C du Championnat de N2 une victoire et une défaite.

Le CPBB est actuellement 12e, malgré sa performance en 1/64e de finale de Coupe de France face à Lorient (Morbihan), une formation de N1.

Les scoreurs

CERGY-PONTOISE : Niakaté 13 points, Sy 2, Baro-François 2, Jacobs 8, Samojlovic 15, Obouh-Fègue 19, Nocara 2, Cairo 3.

Entraîneur : Nicolas Meistelman.

GRAVENCHON : Lebas 9 points, Le Borloch 17, Mussard 7, Aboussalam 21, Perkins 20, Injai 2, Degrémont 2.

Entraîneur : Bruno Suares.

Galerie photo de la rencontre

Coupe de France. Langon et Cadaujac sauvent l'honneur du Sud-Gironde au 3e tour

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Le Langon FC (Gironde) fait partie des deux survivants du Sud-Gironde en Coupe de France avec le SC Cadaujac.

Le Langon FC (Gironde) fait partie des deux survivants du Sud-Gironde en Coupe de France avec le SC Cadaujac.

L’année 2019 ne restera pas dans les annales de la Coupe de France pour les clubs de l’ancien District Sauternais et Graves (Gironde). Une hécatombe, ou presque. Ils ne sont en effet plus que deux à poursuivre leur route vers le 4e tour de l’épreuve.

Le Langon FC a dû batailler jusqu’en prolongations avant de sortir Morlàas (R2), un club du même niveau que lui il est vrai (3-1 A.P).

Sur le site Internet du club, l’entraîneur, Yassin Azahaf, explique :

Nous avons eu 20 bonnes premières minutes avec une excellente maîtrise collective. On ouvre le score logiquement. Notre adversaire se réveillé après l’égalisation et on rentre dans un gros temps faible dont profite Morlàas. En seconde mi-temps, on n’a pas su trouver des solutions de jeu pour leur poser des problèmes. Puis on retrouve un second souffle physiquement par rapport à l’adversaire […] Nous obtenons une qualification méritée pour le 4e tour de Coupe de France ! Et je tiens à remercier tous mes joueurs pour l’attitude collective et la solidarité dont ils ont fait preuve tout au long du match

Le SC Cadaujac assure

Autre club qui a réussi à passer le troisième tour de Coupe de France : le SC Cadaujac (R3) qui a assuré (2-0) en évitant le piège charentais à Roullet (D1).

Les autres vont désormais pouvoir se concentrer sur leur championnat et la Coupe de Nouvelle Aquitaine. On savait que la tâche s’annonçait très difficile pour Gironde-La Réole (D2), logiquement battu chez lui (0-4) par Saint-Emilion (R2), pour Illats (D2) qui est tombé avec les honneurs (0-3) devant Saint-Pierre-d’Irube (R1).

La mission était même quasiment insurmontable pour Mazères-Roaillan (D3) qui rendait… six divisions à son hôte du jour, le Stade Montois (N3), vainqueur sans surprise 5-0.

Le FC Graves cale dans le Béarn

D’autres au contraire sont partis par la petite porte : St Médard d’Eyrans (R2) a fini par craquer (2-2, 3-2 aux tirs au but) à Morcenx (R3). Le FC Graves (R2) a fait pire à à Luy-de-Béarn (D1) en lâchant dans la prolongation (3-2). Et le bonnet d’âne revient au FC Montesquieu (R3) qui n’a pas fait un pli à Salles (D2), sorti (2-0) par une formation qui lui rendait deux divisions.

Le 4e tour de la Coupe de France se disputera le week-end du 29 septembre, avec l’entrée des clubs de National 2.


Rencontrez Michel Blanc à Lille, à l'occasion du festival CineComédies

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Michel Blanc sera présent à Lille (Nord) le soir du samedi 6 octobre 2019, pour le festival CineComedies.

Michel Blanc sera présent à Lille (Nord) le soir du samedi 6 octobre 2019, pour le festival CineComedies. (©©Bruno Tocaben)

Ses frasques en tant que personnage de comédies sont devenues incontournables, tout comme certaines de ses réalisations. L’acteur, réalisateur et producteur français Michel Blanc sera présent à Lille (Nord) le soir du samedi 5 octobre 2019. Le programme de cette soirée, proposée dans le cadre du festival CineComedies.

Lire aussi : Redécouvrez le film « Dikkenek » gratuitement et en plein air à Lille, avec CinéComédies

Rétro Michel Blanc

En tant qu’invité d’honneur, Michel Blanc verra plusieurs événements organisés à Lille début octobre, en hommage à sa carrière.

Au cours de la « soirée Michel Blanc », pour laquelle il sera présent, vous pourrez visionner : Marche à l’ombre (film qu’il a réalisé, sorti en 1984) et Viens chez moi, j’habite chez une copine (un film de Patrice Leconte dans lequel il joue, sorti en 1981). Rendez-vous le samedi 5 octobre à l’UGC Ciné Cité Lille, dès 19 h 30, pour cette soirée spéciale.

Autre événements

Le film de Tristan Séguéla Docteur ? sera diffusé en avant-première le dimanche 6 octobre 2019, à 20 h à l’UGC Ciné Cité de Lille. 

Et ce n’est pas tout ! Au cours du festival, des « grands classiques » dans lesquels vous pouvez voir jouer ou réalisés par Michel Blanc seront projetés sur grand écran. Vous pourrez (re)voir :

  • Les Bronzés font du ski (de Patrice Leconte, sorti en 1979), le vendredi 4 octobre à 20 h à la salle des fêtes de Lille-Fives (91, rue de Lannoy, Lille). Entrée libre (dans la limite des places disponibles), sur réservation au : 03 20 56 68 19 ;
  • Grosse fatigue (de Michel Blanc, sorti en 1994), le dimanche 6 octobre à 17 h 30 à l’UGC de Lille ;
  • Embrassez qui vous voudrez (de Michel Blanc, sorti en 2002), le dimanche 6 octobre à 17 h 30 à l’UGC de Lille ;
  • et Voyez comme on danse (de Michel Blanc, sorti en 2018), le dimanche 6 octobre à 17 h à l’UGC de Lille.

Un conseil : dépêchez-vous de réserver si vous voulez avoir des places !

Lire aussi : « La Vérité si je mens ! Les débuts » en avant-première pour ouvrir CinéComédies à Lille

Infos pratiques :
Soirée Michel Blanc, samedi 5 octobre 2019 dès 19 h 30 à l’UGC de Lille (au 40, rue de Béthune). Entrée libre sur réservation.
Avant-première de Docteur ?, dimanche 6 octobre 2019 à 20 h à l’UGC de Lille (ouverture des portes dès 19 h 30). Tarif : place de cinéma UGC, à réserver sur le site officiel du cinéma.
Autres séances gratuites, sur réservations à effectuer sur le site officiel du festival.

Partis de Toulouse, deux pilotes meurent dans le crash d'un avion lors du Raid Latécoère

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Deux pilotes sont morts dans un accident d'avion en Espagne. Ils étaient partis de Toulouse, et participaient au Raid Latécoère.

Deux pilotes sont morts dans un accident d’avion en Espagne. Ils étaient partis de Toulouse, samedi 14 septembre 2019, et participaient au Raid Latécoère. (©Capture d’écran / TV Denia)

Deux pilotes français qui participaient au Raid Latécoère-Aéropostale, reliant Toulouse à Dakar, ont trouvé la mort dans le crash de leur avion monomoteur, dimanche 15 septembre 2019, en Espagne. Depuis Toulouse, Hervé Berardi, le président du Raid Latécoère-Aéropostale, a indiqué dans un communiqué que le crash s’est produit sur la commune d’Alcalil. 

« Les deux occupants sont décédés »

Les 30 équipages ont décollé (samedi, ndlr) de l’aéroport Toulouse-Francazal pour rejoindre l’aérodrome de Castellon en Espagne. L’étape du jour reliait l’aérodrome de Castellon à l’aérodrome de Muchamiel au nord d’Alicante. La trajectoire communiquée au briefing était de suivre le trait de côte. Un équipage n’est pas arrivé à destination, les recherches ont été lancées et l’épave de l’avion a été repérée sur la commune d’Alcalalil. Les deux occupants sont décédés.

L’avion s’est écrasé dans la montagne 

D’après un porte-parole de la Garde civile espagnole, contacté par l’AFP, l’avion s’est écrasé dans une montagne proche de la localité d’El Pedreguer, dans la province d’Alicante. « Il y avait pas mal de brouillard sur place » a précisé le porte-parole, qui a indiqué que les deux victimes étaient « deux Français, né en 1946 et 1953 ». 

 En Espagne, TV Denia a publié une vidéo sur les lieux de l’accident.  

« L’équipage était reconnu comme expérimenté »

Le président de l’association, qui n’a pas révélé l’identité des deux victimes, a ajouté :  « Les circonstances de l’accident ne sont pas connues. L’avion était un Cirrus SR22 équipé des derniers instruments performants, une visite technique réglementaire avait été réalisée par un atelier agréé avant le départ du Raid Latecoere-Aeropostale. L’équipage était reconnu comme expérimenté et autorisé à voler sur cet avion par un instructeur habilité »

« Nos pensées vont, en premier lieu, aux familles et aux proches de nos amis. Les participants de l’édition 2019 et l’ensemble des membres de l’association soutiennent les familles et les accompagnent dans cette épreuve. Suivre la route des pionniers de l’Aéropostale, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Guillaumet était pour nos amis comme pour l’ensemble des participants un rêve.
Chaque équipage participait à l’entretien de la mémoire des lignes Latécoère-Aéropostale et soutient des actions culturelles et solidaires. Nos amis y étaient fortement attachés », conclut Hervé Berardi. 

De son côté, le consul de la France à Séville s’est déclaré « très affecté par le décès (…) des deux occupants d’un des avions participant à l’édition 2019 du Raid Latécoère ». 

Rotary-club de Saint-Lô : « On s’investit beaucoup »

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Un trio féminin au Rotary-Club de Saint-Lô (Manche) : Frances Hook, Karine Mercier, vice-présidente et Nathalie Liégeard, présidente.

Un trio féminin au Rotary-club de Saint-Lô (Manche) : Frances Hook, Karine Mercier, vice-présidente et Nathalie Liégeard, présidente. (© Hélène Perraudeau – Côté Manche.)

Vous ne pouvez vous empêcher d’avoir en tête l’image surannée de vieux messieurs tétant leurs cigares dans de confortables fauteuils en cuir lorsqu’on vous parle du Rotary-club ? Eh bien, vous êtes loin, du compte ! Du moins, à Saint-Lô.

Ce qui fait la richesse de notre équipe, c’est qu’il y a des gens issus de tous les milieux et de tous les âges, glisse Karine Mercier, sa vice-présidente.

Des femmes, des hommes, salariés ou chefs d’entreprise. Le club accepte tout le monde à condition d’appliquer sa devise : « Servir d’abord ».

Président (e) : en fonction pour un an

En général, les nouvelles recrues sont cooptées par les membres. « Actuellement, le club compte une petite trentaine d’adhérents », relate Nathalie Liégeard, la présidente. Un poste qu’elle occupera un an, « c’est la règle au rotary-club, le président change tous les ans ». C’est en partie lui (ou elle !) qui décide, « selon ses sensibilités », où affecter les fonds récoltés à l’occasion de diverses manifestations.

Avec, toutefois, quelques associations bénéficiaires incontournables, comme la Banque alimentaire ou encore les écoliers de Madagascar. Parmi les priorités de la présidente :

Les maladies du cerveau et celles qui touchent les enfants.

Le club se réunit une fois par semaine, le jeudi soir, à l’hôtel Mercure, qui est aussi le siège de l’association.

C’est un club qui s’investit beaucoup, on a une très bonne cohésion de groupe, apprécie Karine Mercier.

Lire aussi : Saint-Lô : 4 bonnes raisons de se rendre à la Rotary Foire aux Croûtes

Pratique. Facebook : Rotary Club Saint-Lô.

La Foire aux croûtes
Dimanche 22 septembre, ce sera la 34e édition de la Foire aux croûtes. Une cinquantaine de peintres sont attendus, place du Champ-de-Mars. Le Rotary-club tiendra plusieurs stands au cœur de la grande brocante (120 déballeurs, privés et professionnels). L’argent qu’il collectera (quelque 13 000 €) sera entièrement reversé à des associations.

Résultats sport à Vannes : le VOC reste invincible

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Le Rugby Club de Vannes s'est facilité la victoire en marquant rapidement

Le Rugby Club de Vannes s’est facilité la victoire en marquant rapidement (©Actu Morbihan)

Suivi par près de 7200 spectateurs à la Rabine, Le Rugby Club de Vannes a dominé les débats face à Mont-de-Marsan ce jeudi 12 septembre 2019 pour la quatrième journée de Pro D2.

Une victoire 17-5 acquise surtout en première période (11-0), sans son capitaine Daniel Tuohy dont on a appris l’absence pour au moins quatre mois vendredi dernier à cause d’une blessure. À noter aussi la victoire sur le fil 24-23 des espoirs contre Niort pour la première journée de leur championnat.

RC Vannes 17–5 Mont de Marsan (11-0 MT)
7194 Spectateurs
Arbitre : Mr Rousselet (Alpes)
RCV : 1 essai Fartass (18e), 4 pénalités Hilsenbeck (23e), (40e), (56e), (60e).
Mont de Marsan : 1 essai Latterade (78e).
Carton jaune : Gerber (35e)

Victoire du RCV 17-5 ! Revivez le clapping d'après match 😍👏⬇️

Publiée par Actu Morbihan sur Jeudi 12 septembre 2019

Le carton 11-0 de l’équipe réserve du VOC

Direction Chartres puisque la ville accueillait Vannes pour un choc premier contre deuxième du championnat de N2. Les deux équipes restent invaincus puisqu’elles ont fait match nul 1-1.

Après une belle distribution de cartons jaune tout le long du match, la fin de partie s’est avérée tendue puisque les deux équipes ont fini à 10 avec un expulsé chacune. Les vannetais redescendent à la quatrième place.

Chartres 1-1 Vannes Olympique Club (0-0 à la mi-temps)
Buts pour Chartres : Palbrois (84e)
But pour Vannes : Benamara (53e)
Cartons jaune :
Chartres : Perrou (27e), Kojia (73e), Palbrois (84e et 89e), Persico (85e)
Vannes : Benamara (29e), Bouedec (53e), Dufrennes (85e et 89e), Traoré (88e)
Expulsions : 
Chartres : Palbrois (89e)
Vannes : Dufrennes (89e).

Une équipe de Vannes tout sourire et toujours invaincue

Une équipe de Vannes tout sourire et toujours invaincue (©Vannes Olympique Club//Twitter)

À noter également le carton du weekend pour l’équipe réserve qui a battu La Roche-Bernard-Basse-Vilaine sur le score de 11-0 (!) pour le compte de la coupe de Bretagne. Deux divisions séparent les deux équipes.

Les maillots pour Arzal

Ce dimanche c’était aussi le troisième tour de la Coupe de France très important pour les clubs. En effet, les gagnants obtiennent les maillots officiels de la compétition, toujours très prisés par les joueurs. 

Pour ce troisième tour, on notera à nouveau le bel exploit d’Arzal (D2) qui, après avoir éliminé Damgan, une équipe une division au-dessus, a triomphé de Ploemel (R3) pourtant deux divisions supérieures. Arzal est désormais un des deux petits poucet breton avec Ploumilliau.

Colpo (D2) 1-7 Theix (R2) 
Mauron (D1) 1-0 Arradon (R3)
Caden (D2) 1-0 Landevant (D1)
Pluvigner (D2) 1-5 Marzan (R3)
Hennebont Esg (D3) 1-4 Plougonmelen-Bono (D1)
Vannes Ménimur (R2) 6-2 Auray (R2)
Arzal (D2) 2-1 Ploemel (R3)
Muzillac (R3) 2-2 (4-5) Baud (R3)
Baden (D2) 1-7 Séné (R1) 

[COUPE DE FRANCE] – Les " Perf' " du 3ème tourFélicitations à nos trois Petits Poucets Arzal Ag, As Ploumilliau Saint…

Publiée par Ligue De Bretagne De Football – Officiel sur Lundi 16 septembre 2019

4200 coureurs au semi-marathon Vannes-Auray

Sous une chaleur étouffante, près de 4200 coureurs se sont élancés à l’affût des routes entre Vannes et Auray pour le championnat de France de semi-marathon. Chez les femmes, Cécilia Mobuchon l’emporte devant la pontivienne Anne Le Cunuder. 

Lire aussi : Anne Le Cunuder (ACRLP), vice-championne de France du semi-marathon : « Merci Thierry »

Chez les hommes, Dieudonné Nsengiyumva de Villeurbanne conserve son titre et s’impose en 1:06,37. Le premier Morbihannais vient du CIMA Pays d’Auray. Florian Le Vigouroux termine 13e. Tous les résultats sont à retrouver ici

Un beau duo morbihannais dans les première place du championnat de France de semi-marathon

Un beau duo morbihannais dans les première place du championnat de France de semi-marathon (©La Gazette du Centre Morbihan)

La Normandie, une terre d'élevage, mais des habitants moins à cheval sur l'équitation

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La Normandie est reconnue dans le monde entier comme une terre d'élevage de chevaux de courses. Mais ses habitants sont-ils proches de cet animal, qui représente aujourd'hui la Normandie ?

La Normandie est reconnue dans le monde entier comme une terre d’élevage de chevaux de courses. Mais ses habitants sont-ils proches de cet animal, qui représente aujourd’hui la Normandie ? (©Centre équestre de Ouistreham)

La Normandie est la première région française d’élevage de chevaux de courses, dans le trot comme dans le galop, avec 30 % de la production nationale. Et la région aux prairies vertes est reconnue dans le monde entier pour être une terre de cheval.

Mais les habitants de cette terre d’élevage sont-ils des férus d’équitation ? S’intéressent-ils à ce domaine dans lequel la Normandie excelle ? Pratiquent-ils cette discipline dont la Normandie est si fière ? Pas si sûr. Avec 40 287 licenciés et 675 centres équestres, la Normandie se positionne en troisième sur le podium des régions, derrière Paris et la région Rhône-Alpes.

La Normandie n’a cependant pas à rougir de ses cavaliers de haut niveau. En sauts d’obstacles, on peut citer Pénélope Leprévost de Rouen (Seine-Maritime), championne par équipe aux Jeux Olympiques de Rio, avec Patrice Delaveau, originaire de Rambouillet (Yvelines), installé au Pin-au-Haras, dans l’Orne. Ou encore Nicolas Astier, originaire de Toulouse, installé du côté de Deauville (Calvados), médaille d’or par équipe et d’argent en individuel aux Jeux Olympiques de Rio.

Lire aussi : La cavalière Thaïs Meheust se tue sur le cross du Haras du Pin, dans l’Orne

De 47 000 à 40 000 licenciés en six ans

Mais le revers de la médaille se trouve dans les centres équestres. « Nous perdons des licenciés depuis 2013, constate Sophie Bonnemason, directrice du Conseil régional d’équitation (CRE) de Normandie pour la Fédération française d’équitation (FFE), à la Maison du cheval, située à Colombelles, près de Caen (Calvados). Nous sommes passés de 47 000 licenciés à 40 000 en six ans. »

La crise économique, le changement des rythmes scolaires, la TVA passée de 5, 5% à 20 % pour certaines activités… Sophie Bonnemason énumère plusieurs raisons. « Les usages des gens ont aussi beaucoup changés. Aujourd’hui, on se décide le matin pour faire une activité l’après-midi, même quand on n’a jamais fait cette activité de notre vie. Le cheval, c’est du vivant. Ce n’est pas toujours possible. »

Lire aussi : Dans l’Orne, ces propriétaires de haras qui ont refusé la décharge de GDE

Les chevaux normands, pas pour les débutants !

D’autant plus que cette terre d’élevage bichonne des champions de courses, pas vraiment les plus tranquilles pour faire des balades pour débutants. « Les chevaux de courses qui naissent en Normandie sont par essence des chevaux très sensibles. Pour faire des balades avec des débutants, il faut avoir des chevaux calmes, rompus à l’exercice, bien dans leur tête, qui ne vont pas s’affoler au moindre bruit… Il faut vraiment une cavalerie adaptée, formée par des éducateurs compétents et avec du sang de cheval de trait par exemple… » La passerelle entre le monde de l’élevage normand et de l’équitation loisir n’est donc pas une évidence. 

Lire aussi : Le centre équestre Vexin Equi’Passion de Gisors (Eure) cartonne en championnats de France

Face aux difficultés que rencontrent les centres équestres, des clubs essaient d’innover. La directrice du CRE cite les stages multisports danse/équitation proposée par la Chevalerie de la Bretèque, à Bois-Guillaume, près de Rouen. « Ce club a loué une partie de ses locaux à une école de danse et ils proposent des stages communs. » Sophie Bonnemason parle également de spectacles équestres et de « toutes les pratiques qui ne sont pas du manège ou de l’obstacle ».

« Le budget global explose ! »

David Aïssa, le responsable du centre équestre de Ouistreham, a développé une cavalerie adapté aux débutants pour proposer des balades sur la plage.

David Aïssa, le responsable du centre équestre de Ouistreham, a développé une cavalerie adaptée aux débutants. (©Centre équestre de Ouistreham)

Au centre équestre de Ouistreham (Calvados), David Aïssa l’a bien compris. Dans son club, ils ont développé des balades sur la plage d’une demi-heure et d’une heure. Et ça cartonne.

« On a réussi à dresser une cavalerie spécialement pour les débutants, avec des chevaux vraiment fantastiques, qui peuvent accueillir des personnes âgées, handicapées ou des enfants très jeunes », assure-t-il.

Mais David Aïssa déplore un quotidien de plus en plus difficile. « Nous avons fait un très bon été avec la clientèle de vacanciers. Mais ce qui est plus difficile, c’est la clientèle à l’année. Le pouvoir d’achat a baissé. Et puis, les écoles de Ouistreham venaient auparavant faire du cheval chez nous. Mais désormais, c’est fini, il n’y a plus de budget », déplore ce passionné de 47 ans.

Lire aussi : Plus de 200 cavaliers concourent au Grand Complet jusqu’à mardi au Haras du Pin

Le responsable du centre équestre de Ouistreham évoque également la lourdeur administrative, les nombreux contrôles, mais aussi les coûts de vétérinaires, de dentistes, de palefreniers pour les chevaux, les assurances… qui augmentent chaque année. « À cela, il faut ajouter les coûts du référencement de notre site internet, sans lequel nous serions invisibles… Tout est compliqué et le budget global explose. Je comprends qu’il y ait plein de clubs qui ferment, il faut être solide pour surmonter tout ça. »

Vers des prix plus attractifs

Malgré les difficultés, le centre équestre essaie de proposer des prix attractifs. « J’ai toujours voulu proposer les prix les plus bas possible, mais les centres équestres ont des coûts incompressibles que nous sommes obligés de répercuter sur les prix », s’explique David Aïssa. Aujourd’hui, l’heure d’équitation coûte 16,50 euros au centre équestre de Ouistreham. En moyenne, comptez 17 euros l’heure.

Féminicides : Émilie se bat pour sa sœur tuée par son mari, et pour toutes les autres

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A 34 ans, Hélène Bizieux (à droite sur notre photo aux côtés de son neveu, fils de sa sœur Emilie) a perdu la vie. Son corps a été retrouvé dans sa maison incendiée, à Duneau (notre photo de gauche). L'enquête de gendarmerie atteste que c'est son mari qui l'a tuée.

A 34 ans, Hélène Bizieux (à gauche sur la photo aux côtés de sa sœur Emilie) a perdu la vie. Son corps a été retrouvé dans sa maison incendiée, à Duneau : l’enquête de gendarmerie atteste que c’est son mari qui l’a tuée. (©Emilie Jacob)

5 août 2018. C’était il y a un peu plus d’un an. Une date douloureuse pour Émilie Jacob, 37 ans, habitante de Sceaux-sur-Huisne, dans la Sarthe : sa sœur, Hélène Bizieux, 34 ans, était alors victime de féminicide.

Elle perdait la vie dans la commune de Duneau. Son corps a été retrouvé dans sa maison incendiée. Celui de son mari aussi. Lequel est à l’origine de l’homicide volontaire.

Depuis, chaque jour, Émilie et sa famille se battent pour que cela n’arrive plus. Pour Hélène, pour ses trois enfants, âgés de 4, 7 et 12 ans aujourd’hui, mais aussi pour toutes les autres.

Lire aussi : Au Havre, une femme tuée par son conjoint, poignardée devant ses enfants

Culpabilité 

« Je fais partie d’un groupe contre les féminicides sur les réseaux sociaux. Le 3 septembre 2019, le Grenelle des violences faites aux femmes a été ouvert, et je suis en contact pour prendre part au grenelle local, au Mans », explique la jeune femme.

Aujourd’hui, l’enquête sur la mort d’Hélène Bizieux est terminée. La guérison des proches, elle, bien loin. En marge de la colère, de la tristesse, il y a surtout la culpabilité. Émilie s’en veut.

Parce qu’on le savait. Avec ma famille, on a toujours vu son mari comme quelqu’un de dangereux. Il aimait nous faire peur d’ailleurs. Dans ses paroles, ses gestes, son attitude.

Mais Hélène ne parlait de rien. « Elle le défendait même, quitte à minimiser son comportement, à lui trouver des excuses. Et qu’aurions-nous pu faire ? Aller à la gendarmerie et leur dire attention, un jour, il va arriver un malheur ? »

Lire aussi : 101 féminicides en 2019 : un grenelle pour enrayer les violences conjugales

Deux plaintes pour menaces de mort

« Elle ne m’en a parlé qu’une fois, se souvient Emilie. Mais après leur séparation, début avril 2018. Elle était en colère contre les forces de l’ordre. Elle avait déposé deux plaintes pour menaces de mort. »

Pourtant, elle et ses parents ont de nombreuses fois assisté à des scènes qui leur ont mis la puce à l’oreille.

« Elle n’avait jamais le droit de parler. Il disait tout le temps « Tais toi, je parle ». À l’écouter, ma sœur faisait toujours tout mal. Il la rabaissait sans cesse. Alors qu’elle faisait tout, y compris le bricolage et autres travaux dans la maison. C’était un garçon manqué », ose la grande sœur, dans un timide sourire.

La séparation aurait pu être une délivrance. Mais elle a été toute autre pour Hélène. Elle en est morte. Et ce dimanche après-midi, son aînée s’en souvient comme si c’était hier.

Nous étions au lac de Tuffé, avec des amis. Nous avions pique-niqué puis passions l’après-midi là-bas. Je suis allée regarder mon téléphone et j’ai vu un message de maman me disant qu’il était arrivé un drame.

La panique prend le dessus. C’est l’époux d’Émilie qui se saisit du portable. « Maman lui a dit que la maison de ma sœur était en feu avec Hélène dedans mais à ce moment-là, on ne savait pas si elle était encore en vie. »

Le 5 août 2018, l'ex-mari d'Hélène Bizieux a mis le feu à leur habitation, au lieu-dit "La Paillasse", à Duneau (Sarthe). Les deux corps ont été retrouvés par les secours.

Le 5 août 2018, l’ex-mari d’Hélène Bizieux a mis le feu à leur habitation, au lieu-dit « La Paillasse », à Duneau (Sarthe). Les deux corps ont été retrouvés par les secours. (©Echo sarthois – photo d’archives)

« Viens vite, il va me tuer »

Arrivée sur place, « on me fait comprendre que c’est sûrement terminé pour ma sœur. On a eu la confirmation dans l’après-midi. » Mais la trentenaire ne sait pas encore où est son beau-frère. « Au début, ils ne trouvaient qu’un corps. » La confirmation arrivera en soirée. « Un soulagement », pour Émilie et ses proches, avoue-t-elle.

Ils sont tous persuadés de l’homicide volontaire. « Maman a reçu un message du téléphone de ma sœur disant : ‘Viens vite, il va me tuer’. Et l’enquête l’a confirmé. »

Lire aussi : Duneau : on en sait un peu plus sur l’incendie qui a fait deux morts

Depuis, Émilie, ses parents mais aussi les trois enfants du couple, devenus orphelins, essaient de se reconstruire. Mais cette première a décidé de se battre, « pour Hélène, une fille gaie, courageuse, forte, simple, mais aussi pour toutes les autres, pour que ça n’arrive plus ! »

« Je ne comprends pas qu’on n’ait pas pu la protéger »

Face à la multiplication des féminicides en France, la Sarthoise ne comprend pas que « cela se passe tous les jours et rien n’est fait ».

L’État doit agir pour protéger les femmes qui parviennent à partir. Hélène était sous l’emprise de son mari. Mais elle a réussi à le quitter, après une dispute, quand il s’est absenté une journée. Avec le passé qu’il avait, je ne comprends pas qu’on n’ait pas pu la protéger ensuite. Que la gendarmerie n’ait rien fait malgré les deux plaintes. 

« On savait qu’il avait fait de la prison pour homicide »

Car Emilie s’est beaucoup renseignée après le décès de sa petite sœur.

« J’ai beaucoup échangé avec l’une de ses anciennes copines qui, pour lui échapper, a déménagé à l’étranger ! Il la terrorisait. Elle m’a raconté avoir vécu l’enfer. Il la menaçait, la rabaissait sans cesse. Elle n’en dormait plus ! 

D’autant que l’homme avait déjà écopé d’une longue peine de prison, aux dires d’Émilie. « Pour un homicide à l’arme blanche ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cela s’est passé à Rouen. On savait qu’il avait fait de la prison mais sa version n’était pas celle-ci. Lui, il racontait simplement qu’il s’était défendu. Et il était fier de raconter qu’il avait séjourné en prison ! » 

« Un sacré casier » qui aurait dû, selon Emilie, « alerter les autorités ».

Handball / Montpellier : après la blessure de Benjamin Afgour, Patrice Canayer en colère contre les arbitres

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Le pivot du Montpellier Handball Benjamin Afgour.

Le pivot du Montpellier Handball Benjamin Afgour. (©PatriciaSports)

Après avoir perdu pour plusieurs semaines Jonas Truchanovicius et Mohamed Soussi lors du déplacement à Nîmes, le Montpellier Handball doit se passer de Benjamin Afgour, au moins pour la réception de Chambéry. Victime d’un coup de coude du géant du Vardar Skopje Dainis Kristanpas samedi, le pivot montpelliérain est resté KO sur le terrain quelques instants, avec également un nez déplacé et la bouche en sang.

« Quand tu prends une commotion tu ne peux pas jouer pendant huit jours » rappelle Patrice Canayer « Il sera donc absent encore quelques temps ». Depuis samedi, Benjamin Afgour est au repos complet chez lui. L’entraîneur montpelliérain devra donc se passer de son pivot pour la réception de Chambéry. Quant au déplacement samedi au Meshkov Brest « tout dépendra de ce que dira le neurologue ». 

Patrice Canayer fait venir les arbitres dans le vestiaire

C’est avec calme que Patrice Canayer est revenu sur le comportement des arbitres durant la rencontre de Ligue des Champions. « Ce qu’il s’est passé est un scandale absolu. C’est la première fois de ma carrière que je fais venir les arbitres dans le vestiaire après le match. Ce sont de grands arbitres que je respecte énormément mais je voulais leur faire voir ce qu’il s’était passé » explique l’entraîneur montpelliérain qui complète « Je n’ai pas de doute sur leur honnêteté sinon je n’aurai pas perdu de temps à discuter avec eux ».

Ce qui m’agace c’est que l’on est le club de Montpellier à domicile, même à l’extérieur on n’est pas arbitré comme ça.

S’il ne critique pas l’arbitrage global du match, Patrice Canayer pointe « trois actions précises qui ont une incidence majeure sur le résultat ». Dont bien sûr celles qui valu la blessure de Benjamin Afgour : « Ils me disent qu’ils n’ont pas vu, ils se sont excusés. Il y a un arbitre qui est à 4 mètres. Ils me disent que ce n’est pas volontaire. Mais cela ne change rien. Je n’ai jamais vu un joueur qui se retourne avec le coude comme cela et qui ne vient même pas s’excuser après. La réalité c’est que au bout de 3 minutes on perd un de nos joueurs importants et le joueur, devait prendre un carton bleu (ndlr : 2 minutes et rapport) même pas un carton rouge, reste sur le terrain 60 minutes ».

Sans être favorable à l’assistance vidéo pour les arbitres durant la rencontre, Patrice Canayer aurait aimé comme c’est le cas dans plusieurs championnats nationaux, revenir sur ce genre de situation : « Quand dans le même temps on nous demande de retransmettre en direct les conférences de presse et qu’on ne puisse pas sanctionner en différé ce genre de geste, je trouve ça complètement aberrant. Je leur ai dit et ils ont entendu ».

Patrice Canayer, qui rappelle qu’il n’a pas l’habitude de s’exprimer sur les arbitres, avance l’hypothèse : « Peut-être que le club de Montpellier n’est pas respecté au niveau de l’arbitrage international ? ». Après la réception de Chambéry en Lidl Starligue mercredi, les Montpelliérains se déplace au Meshkov Brest samedi en Ligue des Champions.

Soussi encore juste, liaison aux ischios confirmée pour Truchanovicius
Concernant Jonas Truchanovicius, l’IRM a confirmé la liaison aux ischios. Patrice Canayer n’a pas voulu donner de délai quant à l’indisponibilité de son joueur. Si son retour est conditionné par sa capacité de récupération, le Littuanien sera absent au minimum trois semaines.
Mohamed Soussi a lui effectuer un test à l’entraînement mardi matin qui ne s’est pas révélé concluant. Le joueur tunisien sera donc laissé au repos pour reposer sa cheville.
Patrice Canayer fera donc appel aux jeunes qui ont participé à la préparation. Le pivot Paul-Loup Guiraudou sera de la partie. Une place sera à prendre entre le jeune italien Marco Mengon et Giorgi Tskhovrebadze, déjà présent sur les feuilles de match.


Sap en Auge. Il a un accident avec de l'alcool dans le sang

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Les gendarmes ont été surpris à leur arrivée sur l'accident

Les gendarmes ont été surpris à leur arrivée sur l’accident (©Archives Publihebdos)

Le 19 novembre 2018 vers 21h30, les gendarmes interviennent à Sap-en-Auge (Orne) pour un véhicule automobile accidenté et immobilisé sur la chaussée. A leur arrivée sur les lieux, le conducteur est pris en charge par les secours. Une prise de sang est effectuée sur cet homme de 35 ans à l’hôpital. Elle va révéler une alcoolémie de 1,91 gramme d’alcool par litre de sang. De plus les vérifications effectuées établissent que son permis de conduire a été annulé en 2008.

Il apprend à conduire

Lire aussi : Six blessés légers dans une sortie de route à Montchevrel dans l’Orne

Lors de son audition l’intéressé, au casier judiciaire supportant 15 mentions depuis 2006 déclarera n’avoir que de vagues souvenirs et il précisera qu’il est en train de repasser son permis de conduire.

Absent devant le tribunal, le prévenu est condamné à cinq mois d’emprisonnement. Il lui est interdit pendant deux ans de solliciter un nouveau permis de conduire et de conduire tout véhicule terrestre à moteur. Par ailleurs, son véhicule est confisqué.

Redémarrage en fanfare pour l'Évreux AC Triathlon

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Inès Van Der Linden, Bérénice Paul, Elise Junod Lelyon et Meghan Bazire ont brillamment décroché leur billet pour la 1/2 finale du championnat de France des clubs de Duathlon de 2e division.

Inès Van Der Linden, Bérénice Paul, Elise Junod Lelyon et Meghan Bazire ont brillamment décroché leur billet pour la 1/2 finale du championnat de France des clubs de Duathlon de 2e division. (©DR)

Victoire de l’équipe masculine au Triathlon XL de Gérardmer, qualification de l’équipe féminine en demi-finale de Duathlon, et un forum des associations réussi : le club présidé par Maryvonne Avelot se porte bien.

Engagée sur le format XL (1,9 km de natation, 93 km de vélo, 21 km de course à pied), l’équipe féminine d’Évreux, emmenée par Inès Van Der Linden, championne de France de Duathlon longue distance et vice-championne de France de Triathlon LD, a confirmé sa montée en puissance en se classant 3e au scratch et première escouade française.

Sur la ligne d’arrivée, l’EAC Triathlon a beaucoup fait parler de lui, apprécie Maryvonne Avelot. De plus, il y avait une bonne représentation d’Evreux en compétition car sur le XL nous avions aussi Christine Escaffre, Samuel Bailleux, Christophe Meganck et Nicolas Jacquemin. Sur le format S il y avait Morgane Chazaud et Danièle Meganck. Et Bérénice Paul était engagée sur le M. »

Les filles de l’EAC Tri sont en forme, et leur club compte sur elles pour terminer la saison en beauté

Lire aussi : DUATHLON. L’Ébroïcien Robin Moussel a créé la sensation lors du championnat de France D1

L’équipe sera à Vairé, en Vendée, pour disputer la demi-finale du championnat de France des clubs de Duathlon 2e division, indique la présidente. Le groupe sera composé d’Inès Van Der Linden, Bérénice Paul, Meghan Bazire et Elise Junod Lelyon. Si cela se passe bien, nos filles participeront à la finale qui aura lieu dans l’Indre, au Poinçonnet, le 29 septembre. »

Lilian Pierre, premier senior

Vainqueur par équipe sur le XL de Gérardmer avec Robin Moussel et David Berthou, Lilian Pierre est également monté sur la première marche du podium de la catégorie Senior 1.

Vainqueur par équipe sur le XL de Gérardmer avec Robin Moussel et David Berthou, Lilian Pierre est également monté sur la première marche du podium de la catégorie Senior 1. (©DR)

Les garçons sont également très en forme, et  enchaînent les performances ! Lors du premier week-end de septembre à Gérardmer, haut-lieu du Triathlon, les Eacistes ont, une fois de plus, fait parler d’eux.

Le groupe composé de Robin Moussel, Lilian Pierre et David Berthou a en effet remporté la victoire par équipe.

Au sein d’un peloton de 1 600 athlètes, dont de nombreux ténors étrangers, les Ebroïciens ont réalisé une jolie perf puisque Robin Moussel s’est classé 4e au scratch et termine premier Français.

David Berthou a pris la 11e place, et Lilian Pierre, 12e à 20 secondes de son coéquipier, a gagné dans sa catégorie d’âge.

Bordeaux : la BAC arrête une voiture cours de la Somme et confisque un kilo de résine de cannabis

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La BAC de Bordeaux a découvert un kilo de résine de cannabis et des faux billets dans la voiture.

La BAC de Bordeaux a découvert un kilo de résine de cannabis et des faux billets dans la voiture. (©Adobe Stock)

Ce vendredi 13 septembre 2019, la brigade anticriminalité (BAC) a fait une grosse prise ! Dans le centre-ville de Bordeaux, les policiers ont confisqué un kilo de résine de cannabis et deux faux billets de 50 euros, transportés dans une voiture.

Comme le rapporte Sud Ouest, le conducteur et ses trois passagers ont été arrêtés par la BAC sur le cours de la Somme.

Lire aussi : Bordeaux : avec une masse, un déséquilibré s’acharne sur la fontaine de la place Nansouty

Les quatre personnes interpellées n’habitent pas dans la région bordelaise. Ils doivent comparaître dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel.

L'agglomération de Lisieux lance son agenda en ligne

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Les activités sont recensées dans l'agenda de l'agglo de Lisieux (Calvados), comme celles de la médiathèque.

Les activités sont recensées dans l’agenda de l’agglo de Lisieux (Calvados), comme celles de la médiathèque. (©Le Pays d’Auge)

Depuis début septembre 2019, l’agglomération Lisieux-Normandie a lancé son agenda des sorties culturelles et de loisirs, disponible sur ce lien

Lire aussi : Mézidon : Christophe, Fabrice Éboué, Arcadian et Michel Jonasz à la Loco cette saison

Cet « open-agenda » doit permettre aux utilisateurs de retrouver facilement toutes les sorties, et aux différents acteurs (associations, communes, etc) d’y ajouter directement leurs événements

| NOUVEAUTÉ | ❓Vous ne savez pas quoi faire ce week-end ? ❗️Depuis cet été, retrouvez l'agenda des sorties en ligne…

Publiée par Communauté d'Agglomération Lisieux Normandie sur Mercredi 11 septembre 2019

Par ailleurs, l’agglomération a aussi édité en version papier l’agenda culturel pour la période septembre-décembre 2019. Retrouvez-le ici en version numérique.

Lire aussi : Le théâtre de Lisieux se tourne vers les jeunes

 

Pollution à Strasbourg : encore moins de voitures autorisées à circuler dès le 1er octobre

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Chaque année, la pollution de l'air tuerait 110 personnes à Rouen (Seine-Maritime), selon les élus écologistes de la municipalité.

Moins de voitures pourront circuler à Strasbourg lors des pics de pollution. (©Adobe stock/illustration)

Depuis le 1er novembre 2017, la circulation différenciée en cas de pics de pollution est mise en place dans l’Eurométropole de Strasbourg. Elle a été déclenchée à trois reprises : août 2018, puis juin et juillet 2019.

Les véhicules équipés de vignettes Crit’Air 4 et 5, lors du déclenchement de la circulation différenciée, n’étaient pas autorisées à utiliser leur véhicule, ce qui permettait alors de réduire d’environ 10% le trafic routier.

Lire aussi : Il faudra sa vignette Crit’Air pour circuler dans 12 communes de la métropole de Lille lundi

Extension du dispositif

La préfecture du Bas-Rhin annonce que désormais, à partir du 1er octobre 2019, les vignettes Crit’Air de catégorie 3 seront également concernées lors des pics de pollution atmosphérique et ne pourront plus circuler.

En procédant ainsi, plus d’un tiers des véhicules seront impactés et cela devrait contribuer fortement à la baisse d’émissions de particules polluantes liées aux déplacements : de moitié, selon la préfecture.

Désormais, donc, seuls les véhicules Crit’Air de catégorie 1 ou 2, ou véhicules électriques, pourront circuler sans restriction lors d’épisodes de pollution.

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