Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 15594

Orival : Manuel Guillotin présente son film : un court-métrage fort pour combattre le suicide

$
0
0
Manuel Guillotin le jeune réalisateur du court-métrage à la sortie de la salle.

Manuel Guillotin le jeune réalisateur du court-métrage à la sortie de la salle.

« Je ne suis pas Steven Spielberg », a déclaré, jeudi 20 2019, à l’issue de la projection de son court-métrage Tous Unis (56 minutes) au Grand Mercure, le jeune réalisateur d’Orival, Manuel Guillotin.

On lui en donne crédit en lui rappelant que point n’est besoin d’être l’auteur de la saga Indiana Jones pour en mettre quelques-unes dans le cœur des gens.

Combat contre la précarité

Son court-métrage ne peut laisser indifférent. La première réaction est de dire que Tous Unis est irracontable, tant la clé nécessaire pour l’ouvrir est indispensable. Cette clé est pourtant simple à se procurer puisqu’elle se niche dans la création, en mai 2012, de l’association loisirs intergénérationnels (ALI), par ce même Manuel Guillotin.

Avec comme objectif d’organiser des événements pour collecter des fonds qui serviront à aider de jeunes enfants dont les parents ne peuvent subvenir à leurs sorties, voyages ou autres vacances, l’association de Manuel Guillotin a explosé le chiffre de ses adhérents. Ils sont aujourd’hui plus de 200. Il a démontré que la précarité n’est pas une maladie incurable et qu’il existe, à tous les niveaux générationnels, un moyen pour s’en sortir à la condition d’y croire.

Dans le court-métrage présenté, tourné essentiellement autour d’Elbeuf, hormis le final parisien, Manuel Guillotin et son caméraman Mohammed Khouadja s’attaquent à ce problème de la précarité.

Audrey Bourdet, l’actrice principale, joue le rôle d’une jeune SDF, mal dans sa peau et qui, voulant devenir musicienne, échoue lors d’un casting d’une comédie musicale. Désespérée, elle tente de mettre fin à ses jours. Finalement, elle saisira une seconde chance pour évoluer et réussir sa carrière.

Avec une grande subtilité Audrey, rend palpable l’état de tension de son personnage et sa vulnérabilité entourée des vingt-cinq figurants toutes générations confondues qui s’insèrent à merveille dans l’histoire.

Douze mois de travail

« Je ne regrette pas ces douze mois de travail, ces quatre mois de tournage, ces huit mois de montage, tout comme je remercie le maire d’Elbeuf, et tous le partenaires locaux comme le cinéma Grand Mercure et, bien sûr, mon cameraman ainsi que tous les bénévoles », a conclu Manuel, jeudi soir.

Le public, venu nombreux pour applaudir ce court-métrage, peut en témoigner.

À tel point que l’on peut se demander si une seconde projection ne serait pas opportune. Suivie cette fois, d’un débat pour libérer la parole. Le sujet le mérite et l’exige.


Viewing all articles
Browse latest Browse all 15594

Trending Articles