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Quand François Huwart, le maire de Nogent-le-Rotrou, raconte sa passion

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François Huwart s'est entretenu de la colombophilie avec les Nogentais.

François Huwart s’est entretenu de la colombophilie avec les Nogentais.

François Huwart a rencontré ses administrés dans un tout autre registre que celui du premier magistrat nogentais.

Au Circonflexe, il a prélevé deux bonnes heures sur son agenda pour évoquer un de ses centres d’intérêt.

Lire aussi : Décès de Jacques Chirac : la réaction de François Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou

« Comme j’étais assez rêveur dans mon enfance, j’ai ressenti assez vite une certaine fascination pour les oiseaux ! », explique t-il à ses auditeurs. La capacité d’adaptation, leur diversité et un potentiel migratoire hors du commun avaient capté l’attention du garçon sensible à son environnement naturel : «c’est plus tard, lorsque j’ai rencontré un éleveur de pigeons dans Nogent que j’ai découvert la colombophilie ! ».

Une passion qui lui a également valu de redécouvrir ses propres origines familiales, « dans le Nord-Pas-de-Calais, cela revêtait un aspect social et spirituel important, particulièrement chez les mineurs, une fois à l’air libre ; pour la compétition sportive ou en guise de simple loisir, le pigeon voyageur y était un véritable symbole  d’élévation». Une pratique du colombier qui reste encore de nos jours très ancrée dans l’ancien bassin minier rebaptisé depuis Les Hauts de France…

Lire aussi : Nogent-le-Rotrou : des tensions entre Harold Huwart et Eric Aguillé

Vénéré ou honnis en temps de guerre

Parti de l’Inde, le pigeon a d’abord traversé le Moyen-Orient, l’Egypte et l’Afrique du Nord avant d’atteindre l’Europe.

Nos ancêtres avaient observé il y a des millénaires que cet oiseau revenait toujours là où il avait été élevé et nourri ! », ont appris les participants, entre autres anecdotes, « les pigeons voyageurs pouvaient même retrouver leur chemin des mois ou des années après, ce qui a été fatal pour certains colombophiles durant la première guerre mondiale car, ces derniers n’ayant plus le droit d’en posséder sous peine de mort, les volatiles encore vivants revenaient au bercail contre toute attente …

L’illustration parfaite de l’ironie en ces temps où l’animal quasi-sacré pouvait être décoré au même titre qu’un vrai soldat !

Passant aisément du naturalisme à la philosophie, de la conquête spatiale à l’écologie, François Huwart a terminé sa conférence en répondant aux question posées par celles et ceux qui l’entouraient.


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