Françoise Demuys (Aubéguimont, Seine-Maritime) depuis le 1er septembre 1965

Françoise Demuys est la plus ancienne diffuseuse du Réveil dans la Vallée de la Bresle. Elle le vend depuis 54 ans. (©Le Réveil de Neufchâtel)
La Une la plus marquante ?
Depuis 54 ans que je vends le journal, j’en ai vu des Unes. J’ai même connu Le Réveil en grand format. Mais la Une la plus marquante restera celle après la tempête de 1999 à Blangy-sur-Bresle où deux pompiers sont décédés. Je n’étais pas là quand c’est arrivé mais en découvrant le journal cela m’a rendu triste ».
Déjà à la Une du journal ?
Je me suis retrouvée plusieurs fois dans le journal mais une seule fois à la Une. C’était pour l’avenir du commerce à la campagne car avant il y avait bien plus de boutiques. Malheureusement, trois jours après, j’ai été cambriolée ».
Gilbert Delhaye (Poix-de-Picardie, Somme), depuis le 1er août 1977

Gilbert Delhaye vend le journal à la maison de la presse de Poix-de-Picardie (Somme) depuis 42 ans. (©Le Réveil de Neufchâtel)
La Une la plus marquante ?
Je me rappelle de celle qui annonçait le décès de Jérôme Prache, le chef du centre de secours de Poix-de-Picardie et le chef de bassin de la piscine de Poix-de-Picardie. J’ai été adjoint aux sports et on se connaissait. Cela m’a touché. Il y a aussi la construction de la salle des fêtes où nous avons été beaucoup critiqués et celle de la nouvelle piscine à Croixrault. J’ai toujours été contre, car je voulais qu’elle soit située au centre d’un bourg ».
Déjà à la Une du journal ?
Non. En tant qu’élu, j’ai déjà figuré sur des photos dans le journal. Mais je n’ai jamais cherché à être à la Une. J’aime la simplicité et la discrétion ».
Jacqueline Quenouille Vieux-Rouen-sur-Bresle depuis janvier 1988

Jacqueline Quenouille distribue le Réveil depuis 31 ans à Vieux-Rouen-sur-Bresle près d’Aumale (Seine-Maritime). (©Le Réveil de Neufchâtel)
La Une la plus marquante ?
Mon père, mes frères et ma sœur ont tous été pompiers. Alors forcément, la Une qui m’a le plus marquée, c’est à l’occasion de la tempête de 1999 et notamment sur le secteur de Blangy-sur-Bresle où deux hommes du feu sont morts en intervention. Ce fut très dur ».
Déjà à la Une du journal ?
Je n’ai jamais fait la Une du journal mais je me suis retrouvée plusieurs fois en photo dans Le Réveil. Il y a des gens qui apprécient et d’autres moins. J’en fais partie. Mais cela ne change pas grand-chose ».
André Bailly ( Formerie, Oise) depuis 1996

André Bailly vend le Réveil depuis 23 ans à Formerie (Oise). (©Le Réveil de Neufchâtel)
La Une la plus marquante ?
C’est l’infanticide qui a eu lieu en 2012 à Formerie. C’est arrivé près de chez nous. Les journaux en avaient beaucoup parlé à l’époque. On ne pense pas que ce fait divers puisse arriver dans une petite ville comme la nôtre. Les enfants venaient de naître et avaient été enterrés dans un jardin. C’est horrible. Cela m’a beaucoup touché. La maman a été jugée aux assises de Beauvais puis à Amiens ».
Avez-vous déjà été en Une du journal ?
Oui. J’ai un client qui a gagné la somme de 710 491 € au loto le 3 mai 2003. Il s’est présenté et a été gentil avec nous. Mais j’ai respecté son anonymat. Et à part moi, personne ne sait à ce jour qui a gagné. Nous avons eu le 26 septembre 2014 un gagnant d’un million d’euros à My Million. Ce dernier ne s’est jamais fait connaître ».
Catherine Beuvain (Ronchois, Seine-Maritime), Au panier fleuri depuis 1998

Catherine Beuvain se souvient d’un article qui avait été sur sa grand-mère à Conteville (Seine-Maritime). (©Le Réveil de Neufchâtel)
La Une la plus marquante ?
C’était sur ma grand-mère paternelle, Solange Beuvain. Je me souviens du titre : « Une femme d’exception ». Elle avait fait l’objet d’un article car à 94 ans, elle tenait sa pompe à essence à Conteville. En même temps, elle s’occupait de ses vaches sans oublier qu’elle avait eu 9 enfants ».
Déjà à la Une du journal ?
Oui, plusieurs fois. J’ai même fait la Une au sujet d’un article sur la disparition des petits commerces en milieu rural ».