
La propriété de la famille abrite une source mystérieuse. Saint-Hellier y aurait planté son bâton au 6e siècle. © Le Réveil de Neufchâtel
« On ignorait complètement l’existence de la chapelle et de la source. Les anciens propriétaires ne les avaient pas mises en avant », explique Pélagie Point Blondeau et Philippe, son mari, les propriétaires à Saint-Hellier, près de Bellencombre (Seine-Maritime). Lorsqu’ils achètent la maison, le couple se rend compte que l’édifice religieux voué à Saint-Hélier attire pour ses « propriétés thérapeutiques ».
Une chapelle classée
Au bout de leur terrain, le couple possède une petite chapelle, répertoriée sur le site du ministère de la Culture. Initialement construite en bois, elle a été consolidée en brique. Elle fait l’objet de nombreuses visites. « À l’occasion d’un pèlerinage dans la région, un groupe a fait étape à la source. Une messe et une procession ont eu lieu », racontent-ils.
Ils poursuivent :
Depuis que nous sommes installés, les gens nous demandent l’autorisation d’entrer. En un an, nous avons eu une quinzaine de visiteurs ».
La source n’attire pas que les croyants, les groupes de randonnée pédestre et les passionnés d’histoire locale s’intéressent aussi à l’édifice religieux. « Il y a plus de monde qu’avant, peut-être parce que c’est l’été », souligne Pélagie Point Blondeau.
Guérison des maladies de peau
Certaines personnes viennent chercher de l’eau. Ils expliquent :
Ceux qui viennent le font dans un but thérapeutique. Certains allument un cierge, d’autres laissent un linge »
Selon la croyance Saint-Helier aurait planté son bâton à l’emplacement de la chapelle au 6e siècle.
« Les visiteurs prennent de l’eau à l’intérieur de la chapelle avec un linge blanc. Ils l’apposent sur leurs plaies. Puis, ils déposent le linge en offrande dans la chapelle avec une prière », détaillent les propriétaires.
Pour pénétrer dans la chapelle et toucher l’eau miraculeuse, il est impératif de demander l’autorisation aux propriétaires. La chapelle est sur un terrain privé et il n’y a pas d’accès indépendant de la maison.
Et pour Pélagie et Philippe, il est impensable que cela change pour des raisons de sécurité. Ils tiennent également à respecter les souhaits des anciens propriétaires.