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INTERVIEW. On a rencontré Salut C'est Cool, le groupe techno survolté, aux Nuits Secrètes

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Lille Actu a rencontré deux membres de Salut C'est Cool vendredi 26 juillet 2019, avant leur passage aux Nuits Secrètes.

Lille Actu a rencontré deux membres de Salut C’est Cool vendredi 26 juillet 2019, avant leur passage aux Nuits Secrètes. (©Olympe Bonnet)

Leur son déménage et leurs concerts déchaînent les foules. Salut C’est Cool est désormais un incontournable de la scène techno française. A l’occasion de leur venue au festival des Nuits Secrètes, Lille Actu a rencontré deux membres du groupe : James Darle et Martin Gugger. On parlé festival, de leur dernier album Maison, leur relation avec Flavien Berger et même d’un futur concert sur la Lune !

Lille Actu : Vous avez un style musical assez singulier, voire unique. Quelles sont vos influences ?

Martin : On en a plein ! Philippe Katerine, Syphax, Green Velvet…

James : Et Sexy Sushi. Lorsqu’on a commencé, c’était un groupe très important pour nous.

Dans le groupe, vous êtes quatre membres. Comment vous vous êtes rencontrés ?

Martin : On s’est connus à l’école.

James : Par la force des choses, on n’avait pas l’intention de faire un groupe au début.

On saute partout dès qu’il y a de la musique »

Qui gère le texte et qui s’occupe de la musique ?

James : C’est vraiment un travail de groupe. On fait tous tout, c’est une œuvre collective. 

En live, vous êtes hyper dynamique, vous sautez partout. Dans la vie, vous êtes comme ça aussi ou c’est seulement sur scène ?

James : Dès qu’il y a de la musique on commence à sauter partout. 

Martin : Sans le faire exprès en fait. Des fois ça arrive quand on se brosse les dents… (rires) 

Vous préférez être sur scène ou en studio ?

James : J’ai du mal à faire des classements dans mes préférences. Je trouve que c’est une activité qui n’est pas très intéressante dans la vie. 

Martin : Mais quand tu vas au resto t’es quand même bien obligé de choisir ton plat ! 

James : Oui mais on n’est pas du tout du genre à classer les souvenirs. J’ai l’impression que c’est un truc qui t’empêche de vivre l’instant présent. 

Vous venez de sortir votre dernier album. Pourquoi l’avoir appelé « Maison » ? 

Martin : C’est un album qu’on a essayé de construire comme un tout. Et comme quelque chose qu’on essaierait plus d’écouter à la maison.

James : Un peu comme un film.

Martin : Tu vois tout d’une traite. Parce que l’album précédent partait plus dans tous les sens, on avait envie de mettre nos meilleurs morceaux possibles. Et là on a voulu raconter le plus possible une histoire.   

Vous trouvez qu’il y a une différence entre donner un concert et jouer lors d’un festival comme Les Nuits Secrètes ?

James : Déjà ici, il y a la rencontre avec des artistes qu’on ne connaît pas en loge. Ce sont des expériences enrichissantes.  

Vous allez en profiter pour voir quelques groupes ce soir ?

James : Oui ce soir on est intéressé par Hot Chip ! Après on a remarqué un certain changement par rapport aux premiers festivals que l’on faisait. On a l’impression que la scène a un peu évolué.

Martin : Il y a quand même des grands classiques qui reviennent. 

James : De toute façon je crois qu’il n’y a jamais eu un festival où on s’est senti à 100 % intéressé par tous les groupes qui allaient passer. Mais je pense que c’est le cas pour tout le monde.

Quel est l’endroit le plus fou où vous avez déjà joué ?

James : A Venise, c’était très beau. 

Martin : Ah oui, au studio Venezia de Xavier Veilhan !

James : C’était une sorte du studio éphémère où les artistes pouvaient venir enregistrer des sons, jouer, faire un truc. 

Martin : Tout était pensé pour que la musique soit la mieux possible avec des super enceintes, plein de synthétiseurs qu’on ne connaissait pas. On a joué deux fois 8 h dans ce studio.

Il y a un endroit où vous rêveriez de donner un concert ?

Martin : Sur la Lune ! Ce serait bien, non ?

James : Je crois que Jean-Michel Jarre avait proposé l’idée. A l’époque, ce n’était pas tout à fait possible. Mais aujourd’hui ce n’est peut-être pas une idée si folle que ça. Mais on ne serait peut-être pas les premiers choisis pour un concert sur la Lune…

Quand on a collaboré avec Flavien Berger, il était comme le cinquième membre du groupe »

Flavien Berger sera là demain. Vous avez déjà collaboré avec lui. Est-ce qu’il y aura d’autres collaborations possibles avec lui ?

Martin : Bien sûr. Plein. De toutes sortes ! Si on avait été là le même jour aux Nuits Secrètes, on aurait chanté ensemble avec plaisir. 

James : Oui, c’est déjà arrivé qu’il vienne pendant notre concert. 

Martin : A chaque fois qu’il vient, il apporte vraiment quelque chose. On avait fait un concert au Printemps de Bourges où on tournait notre film Astérix et la Musique. Il jouait et faisait la musique du film avec nous. 

James : Et on était en costume d’Astérix pour faire le concert. (rires)

Y aurait-il d’autres personnes avec qui vous aimeriez travailler ?

James : C’est un peu compliqué. Avec Flavien, on le connaît personnellement. L’idée d’une collaboration est venue naturellement. C’était facile, comme s’il était le cinquième membre du groupe. 

Martin : Après on va peut-être se faire faire des remix par des gens. Et si ça se passe bien, on peut se rencontrer. 

James : On aime bien aussi l’énergie de certains rappeurs. Et ça donnerait envie d’explorer un truc, pourquoi pas !

Lire aussi : Retour en images sur le festival des Nuits Secrètes à Aulnoye-Aymeries

Propos recueillis par Olympe Bonnet


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