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"Il n'aurait jamais dû y avoir d'affaire de Rugy", déclare l'ancien ministre

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François de Rugy était l'invité du journal de 20 Heures sur France 2 mardi 23 juillet 2019.

François de Rugy était l’invité du journal de 20 Heures sur France 2 mardi 23 juillet 2019. (©Capture d’écran France 2)

« Je me présente devant vous ce soir en homme blanchi, en honnête homme », a déclaré François de Rugy sur le plateau du 20 Heures de France 2 mardi 23 juillet 2019, assurant qu’il n’avait « jamais douté de pouvoir prouver [son] honnêteté ». 

L’ancien ministre de la Transition écologique s’exprimait quelques heures après que deux rapports, rendus par le gouvernement et par l’Assemblée nationale, l’aient globalement dédouané suite aux révélations qui l’ont ciblé à propos des travaux dans son logement de fonction et de dîners fastueux alors qu’il était président de l’Hémicycle. 

Il remboursera les dîners épinglés

Interrogé sur les trois dîners jugés excessifs par le rapport de l’Assemblée nationale, François de Rugy a répondu qu’il se conformerait à ce qu’exige le rapport parlementaire et qu’il réglerait les frais.

Je suis invité comme je l’ai souhaité à me mettre en relation avec les autorités compétentes de l’Assemblée qui établiront le montant des frais et je les réglerai ».

L’enquête diligentée par les services de l’Assemblée concède que trois dîners organisés par le couple Rugy à l’hôtel de Lassay « appellent des observations ». Il est question du dîner de Noël du 24 décembre 2017, du dîner de la Saint-Valentin du 14 février 2018 et d’un dernier dîner, lors duquel le nombre d’invités était « extrêmement faible ».

Lors de ces trois dîners, le niveau de prestation était « nettement supérieur aux usages », peut-on lire dans le rapport.

« Journalisme de démolition »

Très en colère contre Mediapart qui a révélé les nombreuses affaires qui l’ont poussé à la démission, François de Rugy a fustigé « un journalisme de démolition ». « Ils ne prennent pas un sujet mais une cible, la criblant de fléchettes. »

Il n’aurait jamais dû y avoir d’affaire de Rugy. Il y a une affaire Mediapart.

« Je n’étais plus en mesure de me défendre », a souligné l’ex-ministre, assurant ne pas regretter d’avoir démissionné. 

Interrogé sur son souhait, ou non, de réintégrer le gouvernement, le député de Loire Atlantique a éludé la question en répondant qu’il y avait « mille façons de s’engager ».

Mediapart a bien vite répondu aux accusations du ministre sur Twitter, en annonçant de nouveaux articles sur les affaires, dans un dossier intitulé « Mediapart persiste et signe ».

Lire aussi : Homards, grands vins, travaux, HLM… On vous résume l’affaire François de Rugy


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