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Yvelines. Flins-sur-Seine : grâce aux bénévoles, le jeune autiste rêve à nouveau d'une vie normale

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Barbara Meynaert et son fils (à gauche) entourés d'une psychologue et d'un bénévole à leur domicile de Flins-sur-Seine (Yvelines).

Barbara Meynaert et son fils (à gauche) entourés d’une psychologue et d’un bénévole à leur domicile de Flins-sur-Seine (Yvelines). (©78 actu)

Il y a un peu plus d’un an, nous racontions l’histoire de Maximilien, un jeune enfant autiste hyposensible de 4 ans habitant à Flins-sur-Seine (Yvelines).

Lire aussi : Yvelines. Flins-sur-Seine : Barbara cherche quarante bénévoles pour aider son fils à vaincre l’autisme

Pour aider son fils déscolarisé, Barbara Meynaert, sa maman, envisageait de mettre en place la méthode des 3i (intensive, individuelle et interactive) basée sur le jeu et l’imitation. Ce qui nécessitait le « recrutement » de nombreux bénévoles.

Des bénévoles se relaient 6 jours sur 7

Un an plus tard, il se trouve non seulement que Barbara a pu mettre en application la méthode mais surtout que son fils va beaucoup mieux.

Grâce à l’annonce, j’ai pu réunir une équipe d’environ 30 bénévoles, explique-t-elle. Ce sont des étudiants, des thérapeutes, des personnes qui travaillent dans la petite enfance… Cinq bénévoles se relaient tous les jours, du lundi au samedi entre 9 h et 17 h, pour jouer avec Maximilien. Et les progrès sont flagrants. »

La première phase de la méthode, consacrée à des jeux sensori-moteurs, est sur le point de s’achever.

La deuxième phase est celle de l’ouverture au monde, reprend la mère de famille. Maximilien commence à faire des phrases, des bisous, à dire « je ». Si tout va bien, j’aimerais le remettre à l’école d’ici deux ans pour l’entrée en CP. »

Au cœur de cette mini-entreprise centrée autour du jeune garçon, des bénévoles qui donnent de leur temps sans rien attendre en retour.

Je les considère comme des membres de la famille mais ils savent aussi respecter notre intimité, affirme Barbara. Il arrive que l’on organise des barbecues pour se retrouver tous ensemble. »

Grégory, accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH), partage une heure de son temps chaque semaine avec Maximilien.

C’est un vrai plaisir de le voir et je crois que c’est réciproque. On est de plus en plus complice. Il évolue à la vitesse de l’éclair. »

Toutes les semaines, Timéa Bezulowsky, une psychologue clinicienne, vient constater les progrès effectués par le petit garçon.

En un an, on remarque beaucoup plus de communication, de regard, de présence. La méthode est adaptée à la vitesse de l’enfant, on ne fait pas du forcing. En l’imitant, on le fait sortir de son enfermement. »

Grâce à l’élan de solidarité autour de lui, Maximilien peut rêver de retrouver un jour une vie normale.

« Il est possible de sortir de l’autisme même si chaque cas est spécifique. L’implication des familles joue sur l’efficacité de la méthode », insiste la psychologue. Au regard de la détermination de Barbara Meynaert, tous les espoirs semblent permis.

Pratique

Barbara Meynaert recherche de nouveaux bénévoles. Il est possible de la contacter au 06 31 60 20 39 ou par mail à maximilien.benevoles@gmail.com


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