
La victime a été prise en charge par les pompiers devant une résidence du 10, avenue de la Paix, à Vauréal. (©Google)
Une rencontre sur Snapchat qui se termine par des heures de tortures. C’est le drame qui s’est déroulé samedi 22 février 2020 dans un appartement de Vauréal (Val-d’Oise). Une séquestration dont a pu réchapper la victime avant d’alerter les secours.
Samedi 22 février 2020, il est 21h30 lorsque les pompiers reçoivent un appel d’un jeune homme de 20 ans. Ce dernier explique avoir été séquestré et torturé « durant plusieurs heures ». Prise en charge devant une résidence du 10, avenue de la Paix, la victime présente de nombreuses blessures sur le corps et à la main droite. Transporté en urgence l’hôpital de Pontoise, le jeune homme a été opéré à la main et s’est vu délivrer 21 jours d’Itt.
Invité à boire un verre
Selon nos informations, confirmant celles de Rtl qui a révélé l’affaire, le jeune homme a expliqué avoir rencontré ses agresseurs sur Snapchat, une application gratuite de partage de photos et de vidéos. L’un d’eux l’a alors invité à venir les rejoindre chez lui pour boire quelques verres. Mais la soirée arrosée a viré au guet-apens. La victime s’est fait dérober son téléphone portable avant de recevoir plusieurs coups de poing au visage.
Loin d’en rester là, ses ravisseurs se veulent de plus en plus violents. L’un d’eux tente lui couper l’auriculaire droit à l’aide d’un coupe-cigare, avant que d’autres n’essaient de le noyer dans une baignoire.
Des scène de torture filmées au portable
Les tortures se sont poursuivies, les individus mettant notamment du sel sur les plaies de la victime. Des actes filmés à l’aide d’un téléphone portable.
Ayant réussi à s’enfuir, l’agresseur a pu indiquer aux enquêteurs de la sûreté départementale du Val-d’Oise l’adresse de ses ravisseurs. Ceux-ci ont été interpellés lundi 24 et mardi 25 février. Lors des perquisitions, les policiers ont découvert de nombreuses traces de sang dans l’appartement. Ils ont, par ailleurs, mis la main sur les vidéos des scènes de torture.
Quatre suspects ont été mis en examen et incarcérés mercredi 26 février. Une jeune fille de 16 ans a aussi été placée sous contrôle judiciaire. Selon Rtl, tous semblent évoluer dans le milieu des « teuffeurs » et être en contact via un groupe sur Snapchat.