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Seine-et-Marne. A Bagneaux-sur-Loing, une partie des emplois menacés à Keraglass ont été sauvés

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Les salariés ont également cessé leur grève reconductible le samedi 22 février

Les salariés ont également cessé leur grève reconductible le samedi 22 février (©RSM77)

Les salariés de Keraglass ont fait la fête vendredi 21 février à l’issue de ce qui sonnait comme la réunion de la dernière chance entre les syndicats et la direction. L’entreprise qui fait partie des leaders mondiaux de la plaque de cuisson en verre à induction a mis en place un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) qui prévoyait le licenciement de 54 salariés.

Lire aussi : Sud Seine-et-Marne. Les salariés de Keraglass se mobilisent pour sauver leurs emplois

Révoltés face à ce qu’ils ont estimé comme un « PSE honteux », les salariés de Keraglass ont entamé le 13 janvier la tenue d’un « un piquet de vigilance » nuit et jour, pour tenter de faire entendre leur voix dans les négociations avec la direction. Commencées en décembre, ces dernières se sont achevées lundi 24 février. Dans ce contexte, la dernière réunion entre la direction et les syndicats le vendredi 21 février revêtaient une importance cruciale. Les représentants syndicaux en sont ressortis avec le sourire.

16 postes sauvés

« De 54 licenciements, nous sommes descendus à 38, explique Nicolas Bruant, délégué syndical CGT. C’est 16 postes qui ont été sauvés même si ça reste douloureux de voir 38 personnes licenciées ». La direction a en effet décidé revoir sa copie sur les organisations de travail, cédant sur quelques-unes des revendications des syndicats. 

« Nous avons mis en avant les éventuels problèmes de sécurité que pouvait poser une baisse d’effectif sur un site de production qui est classé Seveso, précise Nicolas Bruant. Surtout, les 38 personnes qui partiront bénéficieront de certaines conditions, jusqu’à trois années de salaire pour les plus anciens dans le cadre d’une cessation anticipée d’activité ».

De son côté le maire de Bagneaux-sur-Loing, Claude Jamet ne cachait pas sa satisfaction. « Je suis content pour les salariés même s’il y a des licenciements et je suis heureux pour la commune », témoigne le maire qui a passé de nombreuses heures au soutien des salariés sur le piquet de vigilance. Ce dernier a été levé  lundi 24 février avec la signature de l’accord, 40 jours après son installation devant l’entrée de l’usine.


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