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La municipalité « aux petits soins » pour reverdir les pelouses du stade de football.
Pelouse impraticable jusqu’à fin juillet ! Un mois et demi de fermeture, c’est le rituel annuel !
À Neufchâtel-en-Bray (Seine Maritime), on ne plaisante pas avec les travaux d’entretien des trois pelouses du stade du Mont d’Aulage. L’opération estivale a débuté le 13 juin et le terrain d’honneur s’avère privilégié.
À l’année, un montant de 10 000 € est dépensé par la municipalité. Deux autres étapes ont lieu dans l’année, une au printemps, l’autre à l’automne mais elles ne nécessitent pas la fermeture du stade.
Les différentes étapes :
1- L’analyse
« Une analyse de sol est effectuée. Elle permet de connaître les engrais et apports dont le sol a besoin. Il faut cibler les zones les plus déficitaires en engrais », détaille William Langlois, responsable des services techniques de la Ville.
2- Travaux d’aération
Auparavant, au printemps, un appareil perce des trous à l’aide de pointes métalliques dans la pelouse. « C’est 300 à 400 trous au m2 de 16 mm de diamètre », précise William Langlois. Un épandage de sable est ensuite effectué. Une grille permet de niveler le terrain. Mais à la différence de l’opération estivale, cela n’entraîne pas de fermeture du stade.
3- Le décompactage
L’été, les pelouses sont à nouveau percées « à raison de 90 à 100 trous au m2 de 25 mm environ de diamètre pour détasser la terre », détaille le responsable des services techniques. Epandage de sable et passage de la grille complètent l’opération. L’opération de décompactage a lieu une deuxième fois dans l’année, en automne.
L’été, l’arrosage est assuré par les services techniques ou le gardien, en fonction de la météo, bien sûr. Pour le club local, qui compte seize équipes, rien n’est trop beau.
4- Garnissage
Des semis de pelouse permettent ensuite de regarnir les pelouses aux endroits les plus critiques. Traditionnellement, cela concerne les surfaces de but car ces zones souffrent des piétinements des gardiens. Enfin, l’engrais est épandu.
Lors de cette nouvelle étape, six semaines de repos minimum sont ensuite indispensables aux pelouses. Cette fois, cela implique la fermeture du stade et une absence de tonte pendant six semaines.
5- Tonte, traçage
En pleine saison, la pelouse est généralement tondue une fois par semaine, parfois une fois tous les quinze jours. Là encore, tout dépend de la météo. Le traçage des lignes est effectué chaque week-end. « Au mois d’août, après les travaux d’entretien, on repart de zéro. Il faut reprendre les repères. On refait tout au cordeau », confie Daniel Prigent, secrétaire général du FC Neufchâtel.
6- Réunion de crise
L’hiver, Daniel Prigent et la municipalité se retrouvent chaque vendredi à 11h sur le terrain, pour décider si un arrêté municipal doit être pris interdisant toute pratique des terrains .