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Avis d'expert : le courage managérial, c'est quoi ?

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Un trio expert à la tête du Florian Mantione Institut

Un trio d’experts à la tête du Florian Mantione Institut (©Mario Sinistaj)

Parmi toutes les qualités exigées du manager, il en est une qui est rarement mentionnée : le courage ! Le courage est cette vertu qui permet d’entreprendre des choses difficiles, de prendre des décisions compliquées en surmontant sa peur et en mesurant les risques. Le courage est différent de l’audace (connotée d’excès) ou de la témérité (proche de l’imprudence) et s’oppose à la lâcheté.

Dans l’entreprise, il s’exprime de cinq manières :

1- Être assertif

 L’assertivité consiste à dire que c’est bien quand c’est bien et que c’est mal quand c’est mal ! Sans état d’âme. Sans que l’émotion n’altère l’expression. Avec du courage, car cela n’est jamais facile de traduire exactement ce que l’on pense. Et pour éviter de heurter l’autre, le manager a intérêt à être bienveillant. Ce qui est dit, est pour le bien de son collaborateur, pour le bien de l’entreprise. Ce n’est, en aucun cas, un règlement de compte.

2- Savoir dire non

Le manager démagogue a tendance à dire oui, à vouloir se faire aimer de ses collaborateurs… Il peut refuser, tout en étant bienveillant. Il doit prendre ses responsabilités tout en expliquant les raisons de son refus. Il ne peut pas -ne doit pas- tout accepter. Cela veut dire, qu’auparavant, il aura pris soin de rédiger des règles du jeu et de les expliquer afin d’être congruent avec le mode de management en vigueur.

3- Décider sans atermoiement

Les collaborateurs attendent de leur chef une décision. Et une décision rapide. Face à un collaborateur qui entre dans votre bureau, qui vous expose un problème et qui vous dit « Que fait-on ? », la réponse évidente est « Que proposes-tu ? ». Le manager n’est pas une « machine à décider » mais plutôt un « facilitateur de décision »… Car c’est ensemble que la décision doit être trouvée. En aucun cas le manager devra atermoyer et osera dire « Je vais réfléchir et on en parle… ».

4- Conserver sa liberté de penser

Faire preuve de courage, c’est ne pas être un bon exécutant vis-à-vis de sa direction. C’est être capable de discuter les projets de son propre N+1, c’est échanger, proposer, argumenter. En aucun cas, le manager n’est un courtisan, ni un critique systématique. C’est un homme de proposition qui est positif, qui recherche toujours la meilleure solution pour son entreprise. Et qui est prêt à revenir sur ses positions, à revoir son point de vue.

5- Accepter de se tromper

Le manager demeure humain. Il n’est pas infaillible. Il ose, mais sait qu’il risque de tromper, car décider c’est prendre des risques. Se tromper fait partie des règles du jeu. En corrigeant ses erreurs, il acquerra de l’expérience. En définitive, comme le courage c’est se lever et parler mais aussi rester assis et se taire… le courage est proche de l’intelligence… de l’intelligence relationnelle.

> Par le Florian Mantione Institut.


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