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Un atelier à Nogent-le-Rotrou pour lutter contre les violences conjugales

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Une femme meurt tous les deux ou trois jours par son conjoint ou ex-conjoint. Crédits photo Photographee.eu

Une femme meurt tous les deux ou trois jours par son conjoint ou ex-conjoint. Crédits photo Photographee.eu

120 à 130 femmes sont tuées par an, une femme meurt tous les deux ou trois jours « même s’il y a aussi des hommes et des enfants touchés par ces violences » précise Cédric Bouet, sous-préfet de l’arrondissement de Nogent-le-Rotrou. Pour lutter, un Grenelle s’est ouvert le 3 septembre dernier, en écho au numéro national d’écoute (3919).

Trois objectifs

En Eure-et-Loir, une réunion spécifique du comité local d’aide aux victimes, sous l’égide de la sous-préfète, a eu lieu. Cette dernière a souhaité que soient organisés au plus près des territoires ces temps de consultation.

Lire aussi : Nogent-le-Rotrou : Le sous-préfet Cédric Bouet déjà au travail

C’est ainsi que Caroline Bray, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, est venue à So’Work, à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), mardi. À cette occasion, « nous avons invité la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, le centre hospitalier, le CAF, la maison de la justice, le principal du collège de La Loupe, Nogent Perche Habitat… » dévoile Cédric Bouet. Le but ?

Nous avons trois objectifs. Mieux prévenir, mieux repérer et prendre en charge les victimes de violences conjugales et réprimer et sanctionner les auteurs.

Les chiffres en Eure-et-Loir

Cette rencontre a permis aussi de délivrer quelques chiffres prouvant que l’Eure-et-Loir n’y échappe pas.

Lire aussi : Violences faites aux femmes. L’Assemblée nationale adopte la proposition de loi d’Aurélien Pradié, député du Lot

Sur la zone police, on compte 392 violences intra-familiales en 2018.

« Les VIF sont plus larges que les violences conjugales : violences, mauvais traitement et abandon d’enfants, coups et blessures volontaires… Mais les violences conjugales y sont majoritaires. D’ailleurs en 2019, on en dénombre 35 » annonce Caroline Bray.

Sur la zone gendarmerie, le nombre de VIF est de 472 en 2018 et lors du premier semestre 2019, les chiffres sont en hausse. À Nogent, « en 2019, nous avons déjà 249 VIF » explique un gendarme. Souvent, avec de l’alcool et des stupéfiants en toile de fond.

Pour lutter, tous les participants ont pu participer à chaque atelier pour faire des propositions pour améliorer les trois objectifs précédemment cités. Des propositions qui seront ainsi remontées au plus près de l’État.


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