
Originaire de la région de Eu, en Seine-Maritime, Cédric Virmontois, ingénieu, a intégré le CNES à Toulouse. (©DR)
Des Villes Sœurs au Centre national d’études spatiales de Toulouse. C’est le parcours de Cédric Virmontois, 34 ans. Le jeune ingénieur a passé sa jeunesse dans la région de Eu, en Seine-Maritime, jusqu’au lycée avant de suivre un parcours brillant.
Depuis 2015, au sein du CNES, il travaille sur un projet d’une caméra très intégrée.
Il précise :
C’est le même type de caméra que l’on peut trouver dans les téléphones portables. Sauf que là, il s’agit d’une caméra, sans optique, pour aller dans l’espace.
Un fleuron français qui pourra trouver des applications dans les ambitions spatiales d’autres pays.
Le premier instrument qui va l’utiliser sera SuperCam, un projet pour équiper un rover ou astromobile, un véhicule d’exploration spatiale, de la mission martienne, MARS 2020, actuellement en phase de test final avant lancement à la NASA au centre de Pasadena, aux Etats-Unis.
Le monde mais aussi les Villes Soeurs
Après son bac, Cédric Virmontois est parti pour des études à Rouen puis à Toulouse. Il a suivi un DUT avant de postuler à l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, une des écoles françaises d’ingénieurs. Il a poursuivi ses études jusqu’à la thèse. Il a intégré le Centre National d’Études Spatiales en 2011.
C’est un boulot qui me plaît bien. Ce n’est pas sa vocation mais le CNES me laisse la liberté de faire de la recherche, de participer à des conférences, de publier dans des journaux scientifiques. Cela m’a permis aussi de voyager en participant à des conférences en Russie ou aux Etats-Unis : Hawaï, Las Vegas, Miami, San Francisco.
Il n’en oublie pas pour autant les Villes Sœurs. « Toute ma famille y vit. Quand j’ai des missions à Paris, j’essaye de passer des week-ends en Normandie. Je suis déjà également revenu au lycée Anguier de Eu, pour intervenir auprès des élèves, à la demande de ma professeur de physique ».
Des souvenirs sportifs
Pour lui, la ville d’Eu, ce sont aussi des souvenirs sportifs. De 6 à 18 ans, il était membre du judo-club de Eu avec Roger Léger et Daniel Pouymayon comme entraîneur. « J’ai eu ma ceinture noire à Eu et un trophée de sportif méritant de la ville pour mes bons résultats en compétition. J’ai toujours ce trophée sur mon bureau au CNES ». Il a également pratiqué le handball de 6 à 18 ans, notamment sous la présidence de Patrick Roussel, avec comme entraîneur M. Batté.

Cédric Virmontois avec la caméra, au centre de l’équipe travaillant sur le projet martien. (©DR)