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Le drame est survenu mardi soir à Ivry-sur-Seine (©Google Street View)
Le jeune homme de 24 ans, ancien compagnon de la femme décédée mardi soir à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) des suites d’une chute du 12e étage de l’appartement de ses parents, a été interpellé par les forces de l’ordre, mercredi. Il était toujours en garde à vue mercredi soir.
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L’individu était pour rappel présent au moment des faits. Il était avec son ex compagne dans une chambre du logement des parents de la jeune fille lorsqu’une dispute serait survenue, selon le témoignage des parents à la police. Il avait pris la fuite après le drame. Selon les informations de RMC, qui a révélé les faits, le jeune homme était déjà connu des services de police pour violences conjugales.
Reste désormais à l’enquête de la police judiciaire du Val-de-Marne d’éclaircir comment le drame s’est produit.
Les réactions n’ont pas manqué et beaucoup parlent d’ores et déjà de ce qui pourrait être « un nouveau féminicide ». C’est le cas du maire d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou (PCF), qui a déclaré :
« Tristesse et colère devant ce qui semble être le 113e féminicide de l’année en France, à Ivry.
J’ai assuré aujourd’hui la famille du soutien de la Municipalité.
Face à ce fléau, le Président Macron n’a pas le choix : tous les moyens doivent être mis en œuvre d’urgence pour que cessent toutes les formes de violences faites aux femmes et faire reculer les dominations patriarcales »
C’est également le cas de la députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot (LFI).
Tristesse et colère devant ce qui semble être le 113e féminicide de l’année en France, à Ivry.
J’ai assuré aujourd’hui la famille du soutien de la Municipalité.
Face à ce fléau, le Président Macron n’a pas le choix: tous les moyens doivent être mis en œuvre d’urgence pour que cessent toutes les formes de violences faites aux femmes et faire reculer les dominations patriarcales.
Pour le député du Val-de-Marne, Guillaume Gouffier (LREM), « Une nouvelle fois l’inacceptable s’est produit, une fois de trop comme toujours ». Il poursuit :
« Toutes mes pensées vont aujourd’hui vers cette jeune femme tuée par son conjoint. Nous devons tout mettre en œuvre pour éradiquer le fléau des feminicides dans notre pays. Soyons tous mobilisés ».
Ce dernier porte à l’Assemblée Nationale un groupe de travail dans le cadre du Grenelle contre les violences faites aux femmes voulu par le gouvernement. « Les travaux de ce groupe de travail se déclineront aussi bien au sein de l’Assemblée nationale que dans nos régions. Dans ce cadre, des Grenelles régionaux sont organisés entre le 3 et le 25 octobre, comprenant des visites de terrain, des rencontres et une réunion ouverte au public en soirée. Nous avons souhaité que chaque séance régionale soit thématisée », déclare-t-il.
Les annonces de féminicides se succèdent inexorablement, dramatiquement. Il nous faut agir individuellement et collectivement
Lire la suite du dispositif de soutien #GrenelleDesViolencesConjugales ⤵️https://t.co/HHKjmEg5bA
— Guillaume Gouffier (@G_GouffierCha) October 3, 2019
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