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Avranches : la nouvelle pelouse du terrain de foot n'était pas prête, elle se transforme en taupinière

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L'état de la pelouse au bout de quelques minutes de jeu seulement donnait déjà l'impression d'une vaste taupinière.

L’état de la pelouse au bout de quelques minutes de jeu seulement donnait déjà l’impression d’une vaste taupinière.

Elle était l’objet de toutes les attentions vendredi soir, et faisait l’objet d’un soin particulier depuis qu’elle était sortie de terre il y a à peine plus d’un mois, après avoir été semé début août. À l’évidence, la nouvelle pelouse du stade René Fenouillère, dans laquelle la municipalité d’Avranches et l’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie ont investi 500 000 €, n’était pas encore prête (faute d’être suffisamment enracinée), pour recevoir cette rencontre de la 7e journée de National 1.

Au fil des minutes…

L’échauffement des deux équipes sur la pelouse du terrain annexe ne représentait pas forcément un bon présage et il ne fallait que quelques secondes pour voir les craintes se justifier, avec l’apparition des premières mottes de terre, notamment du côté du rond central. Au fil des minutes, la dégradation de la pelouse était patente, altérant le jeu de part et d’autre : appuis mal assurés, passes ratées, rebond capricieux du ballon…

Pas forcément l’idéal pour proposer du beau jeu et assurer le spectacle devant les quelque 1 116 spectateurs présents pour ces retrouvailles à Fenouillère.

« Les joueurs m’ont dit que c’était très compliqué, voire dangereux. Les adversaires voulaient même arrêter le match… » confiait même Frédéric Reculeau à l’issue de la rencontre.

Les bénévoles rebouchent les trous

Durant toute la mi-temps, une équipe d’une douzaine de bénévoles s’est efforcée de boucher les trous. Rebelote au coup de sifflet final lorsque Frédéric Reculeau et Jacques Lucas, maire délégué de Saint-Martin-des-Champs, sont allés chacun de leur côté constater l’étendue des dégâts. Les dirigeants du club, exaspérés par les reports successifs ces dernières saisons dès que les fortes pluies s’abattaient sur Avranches, et mis en garde par la Fédération française de football, organisatrice du championnat, avaient fait le forcing cet hiver auprès de la municipalité (propriétaire des infrastructures) afin d’obtenir le remplacement de la pelouse, qui datait des années 1960. L’Agglomération avait ensuite rejoint le tour de table sur le tard afin de contribuer également au financement d’un équipement qui soit digne de ce nom pour un club évoluant à ce niveau, et qui pourrait, à l’avenir, aspirer à évoluer en Ligue 2.

Gazon maudit…

D’ici la réception de Béziers le vendredi 27 septembre, la pelouse va donc continuer de faire l’objet d’une attention particulière de la part des services techniques municipaux et de l’entreprise Sparfel, qui a procédé aux travaux, avant de bénéficier de trois semaines de répit avant la venue de Toulon le 18 octobre. D’ici la fin de l’année, ce sont au total cinq rencontres de championnat de N1 qui sont prévues à Fenouillère, qui n’en a, hélas, sans doute pas encore fini avec ses histoires de gazon maudit !

 

Votés le 13 mai en conseil municipal (soit quatre jours après le dernier match à domicile de la saison 2018-2019) les travaux n’ont pu commencer que durant la seconde quinzaine de juin. Déjà trop tard pour démarrer la saison à Avranches, occasionnant deux déplacements successifs à Granville pour les réceptions de Bastia-Borgo et de Boulogne-sur-Mer les 16 et 30 août.


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