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Basket. Margot Vidal-Genève : "Mondeville est un club emblématique"

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Margot Vidal-Genève arrive de Nice, déjà en Ligue 2, où elle a connu une saison très compliquée avec une relégation à la clé.

Margot Vidal-Genève arrive de Nice, déjà en Ligue 2, où elle a connu une saison très compliquée avec une relégation à la clé. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Margot Vidal-Genève fait partie des recrues estivales de l’USO Mondeville. La meneuse de jeu, qui a passé quatre ans à Nice entre Ligue féminine et Ligue 2, apportera sa connaissance du niveau dans son nouveau club. Elle jouera ce samedi 31 août 2019 (16h30) contre La Glacerie à l’Open de Normandie.

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Sport à Caen : Margot, comment se passe ces premières semaines de préparation à Mondeville ?

Margot Vidal-Genève : Plutôt bien ! J’ai été agréablement surprise par l’accueil, que ce soit de la part des joueuses, du coach, des partenaires… Tout s’est très bien passé.

Arriver dans un nouvel club, c’est toujours un peu stressant ?

Ce n’est pas évident de changer de ville à chaque fois, d’appartement, de train de vie… Ma sœur est venue avec moi la première semaine. Ça m’a beaucoup aidée. On s’y fait de toute façon, ça fait partie du job. Mais c’est vrai qu’on appréhende souvent l’appartement, la ville, etc. Mais au final, tout se passe plutôt bien.

Venir à Mondeville, c’est minimiser les risques, non ?

Quand on dit Mondeville, on dit professionnalisme. On sait sur quoi on va tomber. Il n’y a pas de mauvaise surprise.

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« Mondeville, c’est Mondeville ! »

Comment s’est passée ton arrivée à Mondeville ?

J’ai eu mon agent au téléphone. Il m’a dit que le coach de Mondeville allait m’appeler. L’après-midi ou le lendemain, j’ai eu Romain au téléphone. On a parlé. Quand il m’a dit qu’il était intéressé par moi… On ne va pas dire que la question ne se posait pas, mais Mondeville c’est Mondeville (sourire) ! J’étais tout de suite très intéressée.

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Mondeville en Ligue 2, c’est un petit bout de Ligue féminine qui tombe d’un étage ?

Ça fait bizarre de se dire que Mondeville est en Ligue 2. C’est un club emblématique, un grand club. Oui, c’est une part de Ligue en Ligue 2.

Margot Vidal et Ewl Guennoc seront les deux meneuses de l'USOM... avec Adèle Detchart qui monte en puissance.

Margot Vidal et Ewl Guennoc seront les deux meneuses de l’USOM… avec Adèle Detchart qui monte en puissance. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Tu as connu beaucoup de choses à Nice, qu’en retiens-tu ?

Je ne retiendrai pas la dernière année sur les quatre que j’ai passées là-bas. Elle est erronée compte tenu de tous les problèmes que le club a connus, notamment sur le plan financier. Je retiendrai la montée en Ligue féminine, avec un groupe qui fonctionnait. Je ne vais pas dire qu’on a le groupe pour monter, même si c’est ce qu’on espère, mais je sens déjà un bon feeling entre nous. C’est important. 

« Personne ne rechigne »

Le fait d’avoir connu la montée en LFB est une des raisons pour lesquelles Romain L’Hermitte t’a recrutée. Il y a des recettes pour monter ?

Il n’y a pas forcément une recette précise. J’étais deuxième meneuse et je ne jouais pas beaucoup. Néanmoins, je faisais vraiment partie du groupe. On était soudées. On sentait que l’équipe était la plus importante. Mais si je jouais cinq minutes, je me sentais dans le « truc ». C’est important que tout le monde se sente concerné, dans la victoire comme dans la défaite, quelque soit son temps de jeu. Et même si ça ne fait pas longtemps qu’on a repris, j’ai l’impression que tout le monde est dans cet esprit-là. Quand on travaille, personne ne râle et ne rechigne.

Avoir un gros collectif, c’est un préalable nécessaire à une montée ?

Oui, surtout dans un championnat aussi difficile que la Ligue 2. C’est physique, moins structuré qu’en Ligue féminine, toutes les équipes peuvent battre tout le monde. Les individualités, ça peut marcher un match, mais ça ne suffira pas sur toute une saison. Bien sûr, c’est important d’avoir des grosses individualités, des filles qui savent scorer. Mais s’il n’y a pas un vrai groupe autour, ça ne pourra pas fonctionner. 

Mondeville doit s’attendre à quelque chose de très différent en Ligue 2 ou est-on dans une sorte de continuité ?

Ça reste une continuité, c’est professionnel, mais les matchs sont plus dans la bagarre, plus physiques. On va se faire pousser, ce sera pression tout terrain… En ce qui concerne l’environnement, les salles, c’est à peu près pareil. 

Margot Vidal-Genève contre La Glacerie lors du premier match amical.

Margot Vidal-Genève contre La Glacerie lors du premier match amical. (©Valentin Leflamand – Vokz Vizion)

« Attendue dans l’agressivité »

Quelles sont tes attentes en arrivant à Mondeville ?

Je veux retrouver l’envie et gagner. On n’a pas beaucoup gagné l’année dernière donc j’aimerais bien retrouver la victoire. Et je suis là pour jouer la montée, pas simplement pour jouer des matchs. Chaque match sera important.

Lire aussi : Basket. Mondeville, avec 8 joueuses formées au club, remporte son match amical à La Glacerie

Et quelles sont les attentes du coach ?

Dans le jeu qu’on est en train de mettre en place, beaucoup de choses passent par les postes 1 et 2 (meneuse et arrière). Après, je sais qu’il m’attend dans l’agressivité balle en main, la défense tout terrain… C’était important pour moi de savoir où j’allais au niveau basket. 

Il y a un certain esprit de revanche après une saison comme celle que tu as vécue l’année dernière ?

Oui parce que je n’ai pas fait une saison au niveau où j’aurais dû jouer. Concernant la descente… Certes, c’est notre faute, mais quand on apprend en décembre que le club descendra dans tous les cas, ce n’est pas la même motivation. 

« De bon augure »

Vous avez joué un premier match amical à La Glacerie, qu’en as-tu pensé ? 

J’ai été agréablement surprise. Tout le monde a essayé de faire de son mieux. On s’est battu, on a su élever notre niveau de jeu au fil du match. Malgré la fatigue, tout le monde était là, tout le monde était positif. C’est de bon augure. 

Quels sont vos objectifs à l’Open de Normandie ?

Ce qui est important, c’est de réussir à produire notre jeu même en étant fatiguées. Ça commence à tirer. Après, ce sont les premiers matchs donc il n’y a pas énormément d’enseignements pour l’instant. 


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