Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 15594

Seine-et-Marne. La Ferté-sous-Jouarre : retour sur la libération du pays fertois

$
0
0
En 2016 un camp militaire américain était reconstitué pour commémorer la Libération de La Ferté-sous-Jouarre.

En 2016 un camp militaire américain était reconstitué pour commémorer la Libération de La Ferté-sous-Jouarre. (©Le Pays Briard)

La libération de la Seine-et-Marne s’est étendue sur huit jours, du 20 au 29 août 1944.

Les Américains sont aux portes du département le 20, mais n’atteignent le pays Fertois qu’à partir du 27. Ils doivent alors affronter une armée allemande en retraite, qui tente d’interdire l’accès aux éléments comme les fleuves.

La résistance

À ce moment, les résistants constituent une force non négligeable, qu’il s’agisse des ponts ou des combats. Au niveau de La Ferté-sous-Jouarre, Michel Fauvet se détache parmi les personnalités importantes. Le jeune homme est contrôleur des lignes téléphoniques, puis devient plus qu’un informateur.

Dans son livre La Ferté-sous-Jouarre et le pays Fertois, Yves Richard évoque le jeune résistant et ses activités : « Il est actif, présent partout : renseignements pour Londres, sabotages, réception de parachutages dans l’été 43 […] ». Il est fusillé une semaine avant la libération, surpris par un détachement allemand alors qu’il préparait une opération. Il réussit néanmoins à réaliser ses plans et quatre jours plus tard « […] le câble téléphonique Paris-Strasbourg était coupé en de nombreux points et rendu inutilisable ».

Un jour de libération

Le 27 août 1944, l’armée allemande, poursuivie de près par les Américains tente de détruire le pont de l’Europe à La Ferté-sous-Jouarre. Dans la journée, ils libèrent la ville. La population se rassemble alors devant la mairie pour fêter l’événement tant attendu… À Jouarre, les religieuses contemplent, elles, « […] la débâcle allemande ainsi que la joie du peuple qui applaudit les saveurs » précise Yves Richard dans son livre.

Ce sont elles qui réussissent à faire fuir les Allemands en faisant sonner les cloches de l’Abbaye, leur faisant croire que les chars américains sont proches.

Du côté de Saint-Aulde, « la fuite des SS qui traversent le village font craindre le pire aux habitants » selon Gérard Geist.

Ici aussi, c’est une cloche qui sonne la fin de l’horreur pour les habitants. Comme il l’explique dans son livre La vie rurale en Brie du Moyen-Âge à nos jours : Saint-Aulde et le pays Fertois, les habitants « offraient du cidre aux libérateurs américains qui leur tendaient des chewing gum et du chocolat ».

Lire aussi : Marne. Un week-end de fête à Montmirail


Viewing all articles
Browse latest Browse all 15594