
Élise a fondé avec ses parents l’association Élise Princesse Courageuse. (©Dr)
Elle n’avait que 9 ans. Pourtant, Élise avait déjà fait beaucoup en faveur des enfants touchés par le cancer. Atteinte depuis 2013 d’un pinéaloblastome métastasique, une tumeur cérébrale très rare, la petite fille voulait sensibiliser aux cancers pédiatriques.
Passionnée de peinture, c’est avec ses oeuvres qu’elle décida d’interpeller les adultes. En début d’année, Élise Devos rencontra Emmanuel et Brigitte Macron au palais de l’Élysée. Elle leur donna Le tourbillon infernal de la vie, un tableau qu’elle et son grand frère Jules avait peint pour l’occasion. L’objectif ? Que le président « pense aux enfants malades en passant tous les jours devant la toile ». Son dernier tableau, Élise l’offrit au directeur de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), où elle était suivie.
Le 16 juillet dernier, la petite fille s’est éteinte dans sa maison à Montmorency.
J’ai choisi comme je l’avais décidé en toute grâce et coquetterie entourée de mon Noz , mes frères et parents de rejoindre ma nouvelle demeure auprès du Seigneur » avait annoncé la famille, dans un message très émouvant.
Jusqu’au bout, elle se sera battue pour défendre sa cause. Aujourd’hui, son combat continue. La vente de ses Tizamis – des porte-clefs confectionnés par elle et ses proches – permet de financer des associations de lutte contre les cancers pédiatriques.
L’une de ses toiles avait été vendue 250 € au profit de l’association Isis, qui contribue à améliorer la qualité de vie de ces enfants. Le 21 septembre, une mise aux enchères de ses tableaux se tiendra à l’hôtel des ventes de la vallée de Montmorency. Une cagnote est lancée pour la course Enfants sans cancer, organisée le 29 septembre par l’association Imagine For Margo.
Arthur SCHWEITZER