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Tous aux abris ! On a testé pour vous le lancer de haches dans une salle à Bordeaux

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Actu Bordeaux a testé le lancer de haches chez les Frères Jacks à Pessac.

Actu Bordeaux a testé le lancer de haches chez les Frères Jacks à Pessac. (©Actu Bordeaux – Nicolas Gosselin)

La journée a été longue au boulot ? Comme des envies de sauter à pieds joints sur votre clavier d’ordi ou de décapiter votre collègue ? Minute papillon… À partir de 16 euros par personne, Les Frères Jacks vous offrent la hache, tant en vous épargnant des déboires avec votre patron ou même avec la justice.

Lire aussi : « Pire qu’une épreuve de Koh Lanta », on a goûté le kebab à 2€ de Bordeaux

Ces deux frangins Jacks – Adrien et Grégoire Tron pour leur état civil – ont lancé une salle de lancer de haches à Pessac (Gironde), en février 2018. Ils ont importé cette activité ludique à Bordeaux, après l’avoir découverte en Amérique du Nord où elle connaît un franc succès.

Les mêmes règles qu’aux fléchettes

Le concept est simple : c’est les mêmes règles qu’aux fléchettes, sauf qu’on fait mumuse avec le jouet d’un géant barbu canadien. Autant dire qu’il vaut mieux laisser le costard au bureau et enfiler sa petite chemisette à carreaux pour être à l’aise…

Située dans un petit local facilement accessible depuis les grands boulevards de Bordeaux, la salle des Frères Jacks compte cinq box, qui peuvent accueillir jusqu’à 15 joueurs simultanément (trois par cible). 

« Depuis l’ouverture, ça ne désemplit pas. Les gens viennent se défouler, c’est un afterwork à la mode en semaine et on doit même refuser du monde les week-ends, explique Adrien Tron, le gérant. C’est une activité que tout le monde peut pratiquer. Pas besoin d’être sportif. »

Une activité accessible à tous

À l’image du bowling plutôt que du futsal, le lancer de haches se veut avant tout grand public. Les chaussures de clown en main, l’excitation en plus. Certainement une histoire de virilité mal placée… Quoi que les femmes arborent le même sourire sadique, quand elles s’apprêtent à charcuter la planche de bois.

Pour avoir testé, il faut dire que ça fait du bien de découper les frustrations du jour à grands coups de lame aiguisée. La cible en prend parfois pour son grade et finit aussi ses journées dans un sale état.

Selon le patron des lieux, inutile de lancer fort. Du moins au début. Pour les débutants, il vaut mieux miser sur la précision et s’appliquer à ce que la hache garde une trajectoire stable et fluide.

En gros, la hache doit passer derrière l’épaule. Ensuite, il faut la rabattre en tendant le bras vers l’avant et en accompagnant le geste, avec amplitude, comme si la main essayait d’aller atteindre la cible située environ cinq mètres plus loin.

La hache part de derrière l'épaule.

La hache part de derrière l’épaule. (© Actu Bordeaux – Nicolas Gosselin)

Comme un smash de tennisman

Comme un smash de tennisman, la clé est dans le relâchement. D’autres diront que le geste est celui du tir du handballeur qui saute au-dessus du défenseur ou du nageur qui rabat le bras en plein crawl.

Une chose est sûre : plus le geste est fluide, plus la hache a de chances de se planter au cœur de la cible. On prend rapidement l’objet en main mais l’envie de jouer les gros bourrins reprend parfois le dessus…

On ne va pas se mentir : si on voulait jouer les archers de précision, on ne s’amuserait pas avec l’ancêtre de la tronçonneuse. L’outil est fait pour fendre des troncs d’arbre à la base, pas pour voler. Donc si le lancer est raté, il ne faut pas s’étonner d’avoir l’impression d’assister à l’envol d’une mouette mazoutée.

Les règles du jeu sont similairement les mêmes qu'aux fléchettes.

Les règles du jeu sont similairement les mêmes qu’aux fléchettes. (©Actu Bordeaux – Nicolas Gosselin)

Boum ! La hache se cogne parfois au sol, parfois presque au plafond. Et c’est presque aussi jouissif que quand elle s’accroche à la cible. Dans un défouloir, le fracas compte autant – si ce n’est plus – que les points.

Une deuxième salle à Bordeaux ?

C’est vrai pour le moment à Bordeaux et Adrien Tron tient à ce que son activité reste un loisir, sans esprit de compétition, alors que les États-Unis ont lancé des championnats retransmis à la télé. Ce n’est pas encore d’actualité en France.

À l’heure actuelle, le chef d’entreprise bordelais a plutôt la tête à ouvrir un deuxième local – plus grand – à Bordeaux intra-muros. Il cherche vers les quartiers des Chartrons ou des Bassins à Flots. Histoire de satisfaire de nouveaux bûcherons en herbe.

Adrien Tron (à droite) emploie un salarié dans sa salle à Pessac.

Adrien Tron (à droite) emploie un salarié dans sa salle à Pessac. (©Actu Bordeaux – Nicolas Gosselin)


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