
le jeu Neopolis est un reality game, qui s’inspire de Monopoly et de Pokemon Go. (©Neopolis)
Déjà lancé à Lyon et Marseille cet été, Neopolis débarque à la rentrée 2019 à Bordeaux. Ce jeu sur smartphone est un mix entre Monopoly et Pokemon Go.
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Il s’inspire des règles du légendaire agent immobilier, à la moustache fournie et au chapeau haut de forme, mais exit le traditionnel plateau de jeu. Pour acquérir des biens, il faut se lever de son canapé et sortir du salon.
Inspiré du gameplay de Pokemon Go
À la manière de Pokemon Go, armés de leur smartphone et de l’outil de géolocalisation, les joueurs doivent s’aventurer dans les rues de Bordeaux pour acheter des bâtiments (église, musée, commerce, restaurant, Hôtel de Ville, etc.). C’est aussi une occasion ludique de découvrir le patrimoine de leur ville : coucou l’Office de tourisme !
Ou encore, en se baladant, ils peuvent récupérer des pièces, des cartes ou des bonus, qui les aideront dans leurs parties. Soit pour continuer à investir dans de nouvelles propriétés, soit pour valoriser et protéger (avec des boucliers) celles qu’ils ont déjà afin d’éviter de se les faire piquer (par un système de dés).
« Un jeu qui fait sortir les gens de chez eux »
« Avec Roland et Lucas, on s’est mis autour d’une table et on a réfléchi à un projet idéal pour lancer notre start-up, explique Ben Kaltenbaek, l’un des cofondateurs. Tous les trois, nous avons été très marqués par l’engouement suscité par Pokemon Go. On aimait bien l’idée qu’un jeu sur mobile puisse faire sortir les gens de chez eux. »

Les trois cofondateurs du jeu Neopolis. (©Neopolis)
Le startupeur de 26 ans, et ses deux collègues de 25 ans, ont donc repris le gameplay du jeu développé par Nintendo, avec une barrière extrêmement fine entre le monde réel et le monde virtuel. Une inspiration 100% assumée par les fondateurs de Neopolis.
À Lyon, où ils ont lancé leur prototype en septembre 2018, le retour utilisateur a été positif malgré quelques bugs techniques. Après plusieurs réglages et mises à jour, l’application est désormais active et fonctionnelle dans la ville des Lumières et à Marseille depuis début août 2019.
Des milliers de bâtiments à acheter
Plus d’un millier d’utilisateurs sont déjà conquis et Ben Kaltenbaek promet qu’une centaine de nouveaux joueurs s’inscrivent chaque jour « malgré très peu de communication ». « C’est le bouche à oreille qui fonctionne », imagine-t-il pour expliquer ce succès.
À moyen terme, les trois cofondateurs aimeraient développer leur application sur toute la France. Ils ont un catalogue, fourni par une entreprise américaine, de 105 millions de bâtiments dans le monde entier. Rien qu’à Lyon, Ben en recense 10 000. À Bordeaux, il balance à la louche le chiffre de 7 000.
Avec un si grand terrain de jeu, le traditionnel Monopoly pourrait devenir un peu désuet, poussiéreux. Avec Neopolis, il n’est plus question d’acheter quelques rues sur un plateau de jeu : toute la ville est à vendre.
Église, mairie, stade… : tout est à vendre
À Bordeaux, il sera possible par exemple d’acheter la cathédrale Saint-André de Bordeaux, le stade Matmut Atlantique, l’hôtel L’Intercontinental ou encore de déloger Nicolas Florian de l’Hôtel de Ville. En résumé : tous les bâtiments à rayonnement public sont à vendre. Pas celui de votre voisin Jacky, en revanche.
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Et chaque fois qu’un joueur passera sur votre bien (ou plutôt à côté), comme dans Monopoly, vous empocherez de l’argent. L’équivalant d’un loyer. La fortune est prête à vous sourire et plus besoin désormais d’avoir un PEL de mammouth pour investir à Bordeaux : il suffit juste d’avoir un smartphone fonctionnel et de bonnes baskets. Prêts ?
L’application Neopolis est disponible sur iOs et Android. Elle est entièrement gratuite. Arrivée prévue sur Bordeaux en septembre 2019.