
En deux ans, Stéphane Jourdain a fondé son exploitation « Aux ruchers du Vexin », avec aujourd’hui 450 ruches réparties dans un rayon de 30 km autour de sa ferme (©Marine Saint-Germain, La Gazette du Val-d’Oise)
En deux ans, Stéphane Jourdain a fondé son exploitation « Aux ruchers du Vexin », à Wy-dit-Joli-Village (Val-d’Oise) avec aujourd’hui 450 ruches réparties dans un rayon de 30 km autour de sa ferme
Pourtant en 2010, la situation de Stéphane Jourdain était critique. Après la réduction de son activité professionnelle, des idées noires lui gagnent l’esprit.
Au moment de choisir « à quelle branche de l’arbre il allait se pendre », confie-t-il, le lendemain, l’arbre en question était tombé.
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Le miracle s’opère quand il s’aperçoit qu’il contenait des abeilles. C’est à ce moment qu’il décide de les mettre en ruche.
« J’ai toujours été attiré par les abeilles, et ça a été le déclencheur », explique-t-il.
450 ruches
En deux ans, il fonde son exploitation « Aux ruchers du Vexin », avec aujourd’hui 450 ruches réparties dans un rayon de 30 km autour de sa ferme, notamment dans des zones Natura 2000.
Ses abeilles lui permettent de récolter 5 tonnes de miel, dont il se sert aussi pour fabriquer des bonbons, du nougat, du pain d’épices et des gélules à la propolis.
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Stéphane Jourdain partage sa passion lors de journées portes ouvertes, organisées chaque week-end de juin. L’automne prochain, d’autres sessions seront proposées dans le cadre de l’initiative
« Goûtez le Vexin », en partenariat avec le Parc naturel régional du Vexin français. Son objectif est de faire preuve de « transparence » en montrant chaque étape de son travail.
Un projet solidaire
L’ensemble de sa production est 100% bio. Un effort pour l’environnement, certes, mais qui ne le protège pas des dangers des pesticides voisins : « l’année dernière, j’ai perdu 400 colonies d’abeilles sur 450 ».
L’apiculteur construit un projet avec Emilie Ivandekics, vice-présidente du Conseil départemental déléguée au handicap à Domont. Leur but est de « mettre en vente 10 000 pots de miel, dont une partie des bénéfices sera reversée à l’aide aux personnes handicapées dans le Val-d’Oise ».
Un deuxième projet est en cours, reposant sur le même principe de vente avec 10 000 autres pots de miel, cette fois-ci pour l’aider à reconstruire un environnement correct pour la survie des abeilles.
Marine SAINT-GERMAIN

L’ensemble de sa production est 100% bio. (©Dr)