
Un cambrioleur a été arrêté par la police, à Toulouse, après que sa victime l’ait reconnu à la terrasse d’un café. (©Illustration / Jullien Bouteiller / actu.fr )
Il a sans doute connu des réveils plus agréables. Dans la nuit du 18 juillet, aux alentours de 3h30 du matin, alors qu’il était en train de dormir, un habitant du quartier Barrière-de-Paris, à Toulouse, a été réveillé en sursaut par une lumière. Il découvre alors qu’un cambrioleur est en train de se servir, remplissant un sac qui contenait notamment trois ordinateurs. Ni une, ni deux, il se lance alors à sa poursuite et une violente bagarre éclate entre les deux individus, au cours de laquelle plusieurs coups sont échangés.
Le cambrioleur revient armé d’une chaîne
Il parvient finalement non sans mal à faire sortir le voleur de la maison et à récupérer le sac contenant ses affaires volées. Mais le voleur revient à la charge, armé d’une chaîne, et fini par prendre le dessus sur sa victime, en lui donnant plusieurs coups… sans toutefois récupérer son butin.
Dans la foulée, la victime dépose plainte au commissariat. Sérieusement amoché et très choqué par cette mésaventure, il reçoit trois jours d’ITT (interruption totale de travail).
Le groupe d’enquête criminalistique (GEC) procède d’alors à plusieurs relevés d’empreintes, qui permettent d’identifier un suspect, qui se trouve être une personne sans domicile fixe. Pendant plusieurs jours, le suspect demeure introuvable. Mais mardi 23 juillet 2019, l’enquête menée par la brigade de répression des atteintes aux biens, connaît un sérieux coup d’accélérateur.
Il croise son agresseur, assis à la terrasse d’un café !
Ce jour-là, toujours très choqué par cette affaire, il se rend au commissariat afin de consulter un psychologue. En chemin, la victime croise alors son cambrioleur, assis à la terrasse d’un café. Il prévient alors les forces de l’ordre, qui interpellent aussitôt l’individu. Âgé de 27 ans, il est connu des services de police et de la justice pour des faits de vols avec violences.
À l’issue de sa garde à vue, l’homme a été présenté au parquet de Toulouse, mercredi 24 juillet, et devrait être prochainement jugé devant le tribunal correctionnel, dans le cadre d’une comparution immédiate.